Quels sont les géants de ce monde qui tiennent votre foi en échec? Y a-t-il quelque chose ou quelqu’un dans ce monde qui vous empêche de faire ce que vous devriez faire pour Dieu? Qui vous empêche aujourd’hui d’être tout ce que Dieu voudrait que vous soyez? Pour beaucoup les géants prennent la forme de la science. Les scientifiques évolutionnistes se tiennent debout chaque jour et défient les chrétiens d’oser les combattre. Pour certains les géants sont les amis du monde, pour d’autres c’est la famille, dans certains cas c’est même un époux ou une épouse. Je me rappelle une sœur que nous avons rencontrée au Canada. Elle nous a raconté que lorsqu’elle s’est convertie son mari était très fâché. Il lui a fait des menaces: « Soit tu arrêtes d’aller à l’église, soit ça va aller mal pour toi! » Quand elle a refusé, il est allé visiter tous les membres de l’église pour parler mal sur elle. Puis il a appelé la radio et il a dit publiquement lors d’une émission que le prédicateur de l’église était un homme malhonnête, qu’il dirigeait une secte. Quand ça n’a pas marché, le dimanche suivant il est venu bloquer les portes de l’église pour que personne ne puisse y rentrer. Et il a brisé les vitres du bâtiment. Qu’auriez-vous fait? Aujourd’hui cette sœur est toujours fidèle. Quand nous l’avons rencontrée la dernière fois, elle corrigeait 750 cours bibliques. Quelle foi! Quel bel exemple de fidélité!
Oui, parfois les géants sont nos conjoints non-croyants. Il arrive aussi que ce soit les profs à l’école ou à l’université qui donnent tellement de devoirs ou qui organisent des réunions le weekend de telle sorte qu’un chrétien doit faire un choix. Parfois les géants se présentent sous la forme d’une philosophie, de l’hédonisme, du féminisme ou d’un agenda pro-homosexuels. Mais Dieu veut que nous combattions les géants, que nous répondions à leur défi pour honorer son nom. Il a besoin d’hommes et de femmes comme David! En êtes vous un ou une aujourd’hui? Faites-vous face à votre géant ou vous terrez-vous cachés dans les creux des rochers? Tout commence avec la foi. La raison pour laquelle David releva le défi est parce qu’il avait une confiance inébranlable en Dieu et en ses promesses. Il était un héro pour le peuple de Dieu parce qu’il était convaincu que le Seigneur prendrait soin de lui peu importe les circonstances, que Yahvé ne l’abandonnerait pas. Regardez en 1 Samuel 17.33-37: « ... ». J’aime le verset 37: « L’Éternel, qui m’a délivré de la griffe du lion et de la patte de l’ours, me délivrera aussi de la main de ce Philistin! » Voyez-vous la confiance qu’il avait en Dieu? Sa force et son courage trouvaient leurs racines dans sa foi. C’est parce qu’il voyait Dieu comme le vent sous ses ailes qu’il pouvait affronter les épreuves. C’est pour cette raison qu’il fut un roi incroyable, qu’il refusa de tuer Saul et qu’il élargit les frontières d’Israël. Quelle relation tout ceci a-t-il avec le Psaume 23? Ce Psaume reflète la grande confiance qu’il avait en Dieu. Ce Psaume explique comme il concevait sa relation avec le Seigneur et comment il parvenait à faire ce qu’il faisait.
Le Psaume 23 est sans aucun doute un des plus beaux chapitres de la Bible, un des plus cités. Un auteur a dit « Ce psaume a rempli le monde d’un chant joyeux, il a apporté plus d’espoir aux hommes que n’importe quel autre poème. Béni soit le jour où ce psaume a été écrit. » Un autre théologien a écrit: « Ce passage a essuyé plus de larmes que toutes les philosophies du monde. Il a réconforté les plus pauvres des plus pauvres. Il a procuré du courage à toute l’armée des découragés. Il a adouci les souffrances des malades, des captifs dans les donjons, des veuves et des orphelins. Des soldats mourants ont fermé les yeux plus facilement grâce à lui. Les malades dans les hôpitaux on été bercé par lui. Les esclaves chrétiens sont morts plus libres que leurs maîtres grâce à lui. Et ceux qui ont enterré leurs bien-aimés ont souvent voulu mourir eux-mêmes, non pas qu’ils étaient tristes d’avoir perdus les leurs, mais parce qu’ils n’avaient pas l’opportunité de voir le Seigneur aussi vite que ceux qu’ils venaient de perdre. Lisons ensemble le Psaume 23: « ... »
I. L’Éternel est un berger: je ne manquerai de rien:
Aux yeux de David, il n’y avait pas de meilleur moyen de décrire Dieu que de le comparer à un berger. Probablement parce que David lui-même était berger et connaissait les responsabilités du berger. La première particularité d’un berger est qu’il sent le mouton. Il sent comme le mouton parce qu’il passe tout son temps avec son troupeau. Il vit parmi eux, il dort près d’eux, il voyage avec eux, il prend soin d’eux, il connaît parfaitement chacune de ses bêtes. Les moutons ont confiance en lui, parce qu’il a à coeur de prendre soin du troupeau. Dieu lui aussi sent le mouton. Il nous connaît tous par notre nom, il sait combien de cheveux nous avons tous sur notre tête, il sait nos joies et nos chagrins, nos craintes et nos faiblesses. Il passe tellement de temps à prendre soin de nous qu’il sent le mouton. Nous pouvons lui faire confiance car il fait tout pour assurer notre survie et notre bonheur.
Nous avons des difficultés pour comprendre tout ce que David voulait transmettre avec ces mots, parce qu’ici nous avons des prés partout. Il suffit de sortir de Strasbourg sur la A4 en direction de Paris et nous passons au milieu des vastes champs verts dans lesquels les enfants peuvent se rouler ou jouer pieds nus. Mais les collines où David avait grandi étaient dans une région désertique. Il n’était pas facile d’y trouver des endroits où les moutons pouvaient brouter. Il n’y avait que des petits points d’herbe éparpillés et assez distants les uns des autres. Le berger était essentiel, car les moutons dépendaient de lui pour trouver le prochain coin d’herbe pour le lendemain. Il y a ici une belle leçon qu’il ne faut pas rater.
En général, Dieu ne nous met pas dans une position où nous avons tout ce qu’il nous faut jusqu’à la fin de nos vies. La vie n’est pas comme ça! Notre berger nous donne juste assez d’herbe pour aujourd’hui et il nous demande de lui faire confiance pour demain, que ce soit financièrement ou avec la santé. Nous ne savons pas de quoi demain sera fait, mais l’Éternel sait où l’on pourra trouver ce qui sera nécessaire demain. Il pourvoira au moment voulu. Et donc nous pouvons affirmer comme David au verset 1, « je ne manquerai de rien! » Nous ne devons pas nous inquiéter. N’est-ce pas ce que Jésus dit aussi en Mt 6.34? « ... » Un prédicateur a définit ainsi les inquiétudes: « C’est se préoccuper des problèmes de demain, sans avoir accès aux pâturages de demain. Et nous n’aurons pas les pâturages de demain, avant demain. »
L’eau est un autre élément essentiel pour la survie des moutons. Tout comme l’herbe, l’eau n’était pas facile à trouver dans les collines. Et en plus, elle venait souvent avec certains dangers. Cette région montagneuse était connue pour ses pluies torrentielles, que les Juifs appelaient « Wais » Le problème est qu’elles étaient souvent limitées à un défilé ou l’autre dans les montagnes. Il s’agissait d’averses localisées. Il pouvait commencer à dracher dans un coin, mais quelques collines plus bas, le soleil brillait toujours. Et quand ça se passait, les rivières gonflaient, l’eau se précipitait avec force vers le bas et remplissait en un instant les points d’eau, tuant tout les êtres vivants qui étaient pris au piège. Ou bien alors la crue subite emportait tout ce qui se trouvait à proximité. Ce genre de crues subites arrive toujours fréquemment au Texas et tue chaque année quelques personnes. Les moutons qui s’approchaient d’un point d’eau pouvaient donc être facilement tués ou blessés à cause des Wais. Ils n’avaient pas de mains pour grimper très vite ou s’accrocher et s’échapper. Le berger était essentiel à leur survie. Il était là toujours vigilant, il regardait fréquemment vers le ciel en montant sur le sommet des points d’eau. Il s’assurait de la sécurité des eaux pour ses moutons. Il ne voulait que des eaux paisibles pour eux. Et David dit dans ce texte que Dieu est comme un berger vigilant qui nous dit là où nous pouvons nous désaltérer en paix, sans danger, car Dieu voit ce qu’on ne voit pas. Il ne nous donne pas ce qui est mauvais. Il nous éloigne de ce qui détruit, il désire pour nous la vie abondante. Il dit à chacun aujourd’hui: « Suis-moi! Fais moi confiance et je te donnerai ce qui est bon. »
N’est-ce pas un merveilleux cadeau qu’il nous fait là? Souvent nous ne discernons pas ce qui est bon. Voilà pourquoi nos familles sont divisées, pourquoi tellement d’enfants sont abusés aujourd’hui, pourquoi l’alcoolisme est partout autour de nous. Notre soif pour la vie nous mène trop souvent aux mauvais endroits et nous emporte vers la destruction. Dieu utilise 2 méthodes pour nous mener à ce qui est bon: il nous montre la bonne voie à travers la Bible et il guide nos pas dans sa divine providence.
II. Il restaure l’âme:
Mais ce n’est pas tout. Regardez ce que David dit ensuite au verset 3: « Il restaure mon âme. Il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. »
Dieu veut rendre la vie à mon âme. Il y a deux manières de comprendre cette phrase. D’abord Dieu veut nous amener la vie spirituelle, parce que Satan nous amène la mort. C’est pour cette raison qu’il a envoyé son Fils Jésus à la croix. Mais on peut aussi comprendre à travers les paroles de David que parfois notre âme est meurtrie suite aux épreuves que l’on traverse. Et Dieu veut nous soulager, nous panser, nous oindre de son huile, nous apporter la guérison. Mais pour qu’il puisse faire cela, il doit nous conduire. Conduit-il votre vie aujourd’hui? Dirige-t-il vos pas? Quand vient le moment de prendre une décision, prions-nous pour bénéficier de sa conduite divine? Il est difficile de se laisser conduire, ça demande de la foi. Mais David nous assure que celui qui laisse Dieu aux commandes marche dans la justice. Et regardez ce qu’il ajoute au verset 4: « ... »
Y a t-il quelqu’un ici qui aujourd’hui fait face à l’épreuve? Les épreuves abondent au cours de nos vies. Mais le message de réconfort est extraordinaire dans ce psaume. David dit en un sens: « Peu importe la grandeur de l’épreuve Dieu est à nos côtés. » Et s’il est à mes côtés, je n’ai pas besoin d’avoir peur et d’être déprimé. Dieu ne nous abandonnera pas! Croyez-vous cela aujourd’hui? Savez-vous pourquoi beaucoup ont difficile d’y croire? Parce qu’ils ont trop souvent été abandonné, que ce soit par un père, une mère, un mari ou un ami. Quand l’épreuve vient frapper à notre porte, souvent les gens disparaissent. C’est trop difficile pour eux de supporter notre douleur, de savoir que dire, de rester avec nous quand tout va mal. Mais la promesse de Dieu est solide comme du béton. Il reste avec nous, il ne partira jamais, vous entendez? Jamais!
III. Il nous aide à nous réjouir:
Ce qui m’amène au point suivant. David dit ensuite ceci au verset 5: « ... ». Toutes ces choses qu’il mentionne sont des symboles. Dresser une table signifie préparer une belle table pour un événement festif. C’est une action qui représente la joie. « Tu oins d’huile ma tête » est aussi un symbole de réjouissance. Ensuite quand David dit: « ma coupe déborde » il symbolise la prospérité. En d’autres termes ce qu’il dit ici c’est que lorsque Dieu est à nos côtés, nous pouvons nous réjouir, même quand nos ennemis sont présents. Un chrétien peut être heureux même quand les circonstances ne sont pas bonnes. Je pense par exemple à Paul qui disait en Philippiens 2.17-18: « ... ». Pourquoi pouvait-il se réjouir quand il était attaqué par l’ennemi? Pourquoi peut-on se réjouir quand les ennemis nous entoure? Parce que Dieu contrôle tout et c’est lui qui est notre bouclier. Il fera toujours en sorte que les événements mènent à du bien. Voilà pourquoi David termine en disant au verset 6: « ... ». Aujourd’hui avez-vous une place dans la maison de l’Éternel? Est-il votre berger? Marchez-vous avec lui dans la vallée de l’ombre de la mort? Vous conduit-il dans les verts pâturages et près des eaux paisibles?
Conclusion:
Avant de pouvoir répondre oui à ces questions, il faut absolument réaliser une chose. Laquelle? Qu’en réalité nous sommes aussi faibles que des moutons dans ce monde hostile. Que par nous-mêmes nous ne pouvons parvenir à la vie abondante. Ce soir je vous invite à répondre à l’appel du berger! Terminons avec une prière.