I. Craindre Dieu est important:
Craindre Dieu est important. Savez-vous quelle est l’expression la plus souvent répétée dans la Bible (dans l’Ancien et le Nouveau Testament) ? C’est la phrase : « N’ayez pas peur ! » ou « Ne craignez pas ! » Elle est répétée 156 fois en tout et pour tout. Par exemple Jésus dit en Luc 12.32 : « Ne crains point petit troupeau… » En Marc 5.36, il dit au chef de la synagogue qui vient de perdre sa fille : « Ne crains pas, crois seulement ! » En lisant ces phrases, on pourrait croire qu’il ne faut jamais craindre Dieu, qu’il est comme le Père Noël qui ne pense qu’à prendre petits et grands sur ces genoux. Mais savez-vous quelle est la seconde phrase la plus souvent répétée dans la Bible ? « Crains Dieu » ou l’expression : la crainte de l’Éternel. Cette expression est utilisée 153 fois dans l’Ancien et le Nouveau Testament, presque autant que la première phrase (156x). Nous avions à lire Romains chapitre 1 à 5 cette semaine pour notre classe. Avez-vous remarqué combien de fois cette pensée revient dans les premiers chapitres ? Regardez en Romains 3.10-18 : « … » et au chapitre 11.20-21 : « … ». Cette expression est partout dans la bible (1 Pierre 2.17, Apo 14.6-7). Dans un de ses sermons, Pierre dit ceci en Actes 10.34-35 : « … ».
Alors comment définir la crainte du Seigneur ? Qu’est-ce que ça signifie ? Très souvent les chrétiens vous répondent : « ça veut dire respecter le Seigneur ! C’est avoir une grande admiration pour Lui et le mettre sur un piédestal. » Ce n’est pas faux, mais c’est plus que cela. Paul va plus loin en Philippiens 2.12 : « … ». Parfois 1 Jean 4.18 nous est cité pour nous dire que l’amour que nous sommes supposés avoir pour notre Père céleste doit bannir la crainte, mais ce n’est pas cela que le verset dit. Tout au long de son épître, Jean dit qu’aimer Dieu consiste à garder ses commandements et à traiter ses frères correctement (1 Jean 2.5). Quand il dit que la crainte n’est pas dans l’amour, il veut dire que celui qui obéit comme il doit n’a aucune raison de s’inquiéter du fait qu’il sera jugé par Dieu un jour. L’amour « parfait » bannit la crainte. Mais l’homme sage réalise que Dieu est là à tout instant, observant nos actions et nos paroles. Et il prend au sérieux le jugement du Seigneur. Et l’adoration véritable du Seigneur est supposée nous rappeler cela. Elle doit nous détacher de nous-mêmes pour nous concentrer sur Dieu, sur celui qui est digne de toute notre attention. Eugène Peterson, un théologien a dit : « Adorer Dieu est une stratégie qui nous permet d’interrompre nos préoccupations égoïstes, afin de nous permettre de servir Dieu, qui est là toujours présent à côté de nous. » Mais quand l’adoration devient un acte par lequel je cherche avant tout à me faire plaisir, à exhiber mes propres talents et à satisfaire mes préférences, je pervertis le culte que je rends à Dieu. Voilà pourquoi Salomon dit ceci en Ecclésiaste 4.17 : « … ».
II. Le sacrifice des insensés et celui des hommes sages:
Qu’est-ce que le sacrifice des insensés, frères et sœurs ? Le problème avec les insensés c’est qu’ils offrent ce que l’Éternel n’a pas demandé, parce que leurs cœurs ne sont pas droits. Au fond d’eux, il y a des motivations qui ne sont pas justes, un cœur qui ne pense pas que le plus important c’est de rendre gloire à l’Éternel. Par opposition, qu’est-ce que le sacrifice de l’homme sage ? Pour le savoir allez en Jean 4.23-24 : « … ». Un sacrifice agrée par Dieu est un sacrifice qui a deux particularités. Il est offert « en esprit », c’est à dire avec un cœur droit derrière l’acte qu’on est en train de faire pour lui. On le fait non par tradition, non automatiquement comme une machine, sans réfléchir à qui l’on sert et ce qu’on lui apporte. Mais c’est aussi un sacrifice offert en accord avec la Vérité. Jésus définit pour nous la Vérité en Jean 17.17 : « … ». La vérité, c’est la volonté de Dieu. Quand je lui offre un sacrifice, pour qu’il soit en vérité, il faut que ce sacrifice soit conforme à ce que la Parole me demande et pas simplement un « feu étranger » qu’il n’a pas commandé. Voilà pourquoi, nous lisons en Colossiens 3.16-17 : « … ». Tout doit être fait au niveau du culte au nom du Seigneur, cette expression signifie par son autorité.
Comment pouvons-nous connaître aujourd’hui si nous lui offrons quelque chose par son autorité ou pas ? Simplement en lisant le Nouveau Testament. En Hébreux 9, après avoir parlé au chapitre 8.4, du fait que Jésus n’aurait pas pu servir dans le temple à Jérusalem comme souverain sacrificateur et avoir expliqué pourquoi au chapitre 7.12-14 : « … », l’auteur ajoute ceci en Hébreux 9.1 : « … ». Il compare dans ce verset l’ancienne alliance à la nouvelle. Il dit que l’ancienne alliance avait quelle particularité pour le culte ? Les Juifs ne pouvaient pas s’approcher de Dieu n’importe comment en faisant n’importe quoi. Nadab et Abihu furent foudroyés pour avoir oublié cela. L’adoration sous la première alliance était régie par des ordonnances. Mais remarquez le petit mot « aussi » au chapitre 9, verset 1. Ce mot signifie que le culte sous la nouvelle alliance est aussi régi par des ordonnances. On ne peut pas faire ce qu’on veut. On ne peut pas amener un feu étranger au Seigneur, un feu qu’il n’a pas commandé. Ça équivaudrait à le déshonorer et le traiter comme une prostituée.
L’ordonnance qui régit notre culte peut être résumée ainsi, ce que nous offrons à Dieu doit être approuvé par Jésus Christ dans le Nouveau Testament. Alors soyons spécifique concernant ce point. Comment demande-t-il que nous exprimions notre joie lorsque nous voulons l’adorer ? Regardez en Hébreux 13.15 : « … ». Puis allez en Jacques 5.13 : « … ». Comment devez-vous exprimer votre joie et votre reconnaissance au Seigneur pour tout ce qu’il a fait pour vous ? Par le fruit de vos lèvres. Avec des chants et des prières. Mais est-ce que c’est suffisant ? Ne serait-ce pas mieux avec des instruments ? Si on dansait ? Si on clappait des mains ? Tout dépend ! Qui cherchez-vous à honorer durant l’adoration ? Ce que Dieu demande est-il suffisant pour évacuer et exprimer tous nos sentiments de joie et de reconnaissance ? Oui, autrement il aurait précisé davantage. C’est par ce vecteur qu’il nous demande de l’honorer. Amener plus, serait offrir un feu étranger. Ce serait donner libre cours à nos préférences. Ce ne serait pas par l’autorité du Christ. Plus grave, ce serait jouer avec le feu. Voilà pourquoi jamais les premiers chrétiens n’ont utilisé les instruments, alors qu’ils étaient pourtant utilisés au temple. Voilà pourquoi ils ont rejeté les danses, les tambourins, le fait de frapper dans les mains. Vous pouvez lire les textes historiques et vous verrez. Ils ont écrit contre ces choses. Jamais un instrument n’a été utilisé et n’est entré dans le cadre d’un culte avant le 7e siècle (670). C’était un ajout par le pape Vitalien. Et il a été rejeté par les chrétiens à l’époque et n’a fait son retour que bien plus tard. Je parle ici d’un ajout qui fut fait dans le culte d’une église, mais attention nous n’entrons pas uniquement dans les parvis de Dieu pour l’adorer lorsque nous sommes à l’église. Le sanctuaire des chrétiens est céleste et non terrestre. Nous entrons dans le Très Saint Lieu à travers Jésus à chaque fois que nous prions ou chantons ou lui présentons une offrande. Et ma question aujourd’hui est présentez-vous uniquement un sacrifice agréé ou un feu profane que l’Éternel n’a pas demandé ? Ne jouez pas avec le feu ! Craignez l’Éternel !
Conclusion:
La bible dit qu’il y a beaucoup de bénéfices pour celui celle qui craint Dieu comme il ou elle le doit. Regardez en Psaumes 34.8 : « … ». Dans la Bible, l’ange de l’Éternel est souvent une expression qui désignait Jésus. Imaginez pouvoir toujours vous dire que vous êtes sous la protection de Jésus. Pour ça, il faut vivre en craignant Dieu. La crainte de Dieu nous apporte sa protection.
Et nous trouvons encore un autre bénéfice en Psaumes 111.10 : « … » et en Ésaïe 33.6 : « … ». La crainte de l’Éternel est comme un trésor, parce qu’elle nous amène la sagesse. Voulez-vous être sages aujourd’hui ? Voulez-vous un vrai trésor ? Craignez Dieu !
Enfin regardez en Psaumes 25.14 : « … ». Chers amis, la bible nie la notion que la crainte de Dieu crée une distance entre nous et lui. C’est tout le contraire, elle amène une amitié intime entre le Seigneur et celui qui en est rempli. C’est la crainte qui nous place dans une position où nous sommes prêts à recevoir ses bénédictions. Quand le peuple de Dieu prend le Seigneur au sérieux, alors une atmosphère de révérence s’installe parmi lui et Dieu récompense cette disposition de cœur. L’ironie avec la crainte de Dieu, c’est que lorsque nous en sommes imprégnés, alors nous ne craignons plus personne. Mais quand nous ne craignons pas Dieu, nous craignons tout le monde. Je termine avec cette citation : « Quand je crains Dieu, j’ai peur de rater les bénédictions qu’il a pour moi et de le décevoir. Je tremble de gratitude et je tombe sur ma face pour l’adorer ! » Ça résume bien ce que signifie craindre Dieu. Puissions-nous toujours le craindre !