«Ça tirait de partout. On s’est mis à quatre pattes dans le restaurant. Certains se sont réfugiés dans la cuisine. Nous, on est montés à l’étage. On a appelé la police mais ça ne répondait pas. Le patron du restaurant a baissé le rideau de fer. [...] On est sortis et on a vu des morts ou des blessés plein de sang. J’ai vu une Clio avec une femme à côté qui baignait dans son sang. On a voulu prendre ma voiture mais elle était criblée de balles. Les flics nous ont hurlé: “Barrez-vous!” Et puis on s’est réfugiés dans ce restaurant.»
Dans le 10e arrondissement, deux soeurs de 26 et 30 ans se retrouvent dans un restaurant vietnamien, elles sont les seules enfants d’un boucher qui habite en Province. Là aussi, les terroristes frappent. «Sur le moment on ne voit que les flammes qui sortent de l’arme, on a eu peur… » Ils exécutent les deux soeurs et 12 personnes de plus. Ce qui paraît bien sûr insurmontable pour ce boucher et son épouse, qui ne voient plus comment la vie peut encore continuer pour eux et reprendre son cours.
Mais le plus tragique est probablement ce qui s’est passé ensuite au Bataclan où le groupe de Hard Rock Californien joue et chante. Quatre assaillants entre dans la sa salle de spectacle, tuent des dizaines et des dizaines de personnes et ensuite trois d’entre eux se font sauter en actionnant leurs ceintures d’explosifs. Le quatrième explose un peu plus tard lorsqu’il succombe sous les balles des policiers. Bilan, un peu plus de 100 morts. (http://www.slate.fr/story/109897/attentats-13-novembre-bilan)
Les témoignages des rescapés nous donnent froid dans le dos. La plupart ont regardé la mort droit dans les yeux. Pour s’en tirer, ils ont utilisé diverses tactiques. Certains se sont abrités derrière des meubles, d’autres se sont cachés sous les morts en essayant de contrôler leur respiration, d’autres encore ont pris refuge dans des caves, dans des couloirs, dans des bouches d’aération ou ont même sauté par les fenêtres. Aujourd’hui la France est toujours sous le choc de ces événements. Les agents sanitaires nettoient au Karcher les marques des mains ensanglantées sur les façades, les policiers procèdent à de multiples arrestations, des gens déposent des gerbes de fleurs devant les établissements qui ont été touchés et beaucoup pleurent. Ils essayent désespérément de se remettre et d’oublier.
I. Ce qui ne peut pas nous aider face à la mort de ces victimes:
Je voyais, hier midi aux nouvelles, des parisiens rassemblés près de ces restaurants en train de chanter la Marseillaise. Connaissez-vous les paroles de ce chant? Il dit:
« Allons enfants de la Patrie, Le jour de gloire est arrivé.
Contre nous de la tyrannie, L'étendard sanglant est levé (bis). Entendez-vous dans les campagnes, Mugir ces féroces soldats. Ils viennent jusque dans vos bras, Egorger vos fils et vos compagnes.
Refrain: Aux armes, citoyens
Formez vos bataillons
Marchons! Marchons!
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons
Que veut cette horde d'esclaves, De traîtres, de rois conjurés, Pour qui ces ignobles entraves, Ces fers dès longtemps préparés (bis). Français, pour nous, ah! Quel outrage
Quels transports il doit exciter. C'est nous qu'on ose méditer, De rendre à l'antique esclavage
(Refrain)
Quoi! Des cohortes étrangères, Feraient la loi dans nos foyers. Quoi! Ces phalanges mercenaires, Terrasseraient nos fiers guerriers (bis). Grand Dieu! Par des mains enchaînées, Nos fronts sous le joug se ploieraient. De vils despotes deviendraient Les maîtres de nos destinées
(Refrain)
Tremblez, tyrans et vous perfides, L'opprobre de tous les partis. Tremblez! Vos projets parricides, Vont enfin recevoir leurs prix (bis). Tout est soldat pour vous combattre, S'ils tombent, nos jeunes héros, La terre en produit de nouveaux. Contre vous tout prêts à se battre. (Refrain)... ».
Ces paroles sont creuses! Comment pourraient-elles réellement consoler les survivants? C’est comme les mots d’un jeune homme qui disait dans le reportage: « Nous allons nous consoler en mangeant, en buvant et en continuant à sortir! ». En d’autres termes pour lui, la nourriture, le vin, la boisson et les divertissements vont amener le soulagement. Je doute qu’en entendant cela, le boucher, qui a perdu ses deux filles, serait consolé. Pareille avec la jeune serveuse qui travaillait à la Casa Nostra, qui a dû s’enfuir alors qu’elle essayait de sauver une cliente touchée par les balles, parce que les terroristes revenaient à nouveau vers son restaurant. Cette serveuse est aujourd’hui rongée par la culpabilité et le deuil. Ce qui est extrêmement triste, à mon sens, c’est que tous ces gens, ces survivants essayent de se raccrocher à du vent pour subsister et se remettre sur pied. Quand la mort plonge ses yeux dans nos yeux, il faut bien plus que la Marseillaise ou des frappes punitives de la coalition pour trouver la force d’aller de l’avant. Ces choses ne comblent pas le vide intérieur, la tristesse ou la peur qu’on ressent face à de tels événements.
La solution ne réside pas non plus dans un islam modéré. Ce concept est une utopie. Comment l’islam pourrait-il être modéré, quand le livre sur lequel il se base appelle les croyants à combattre les infidèles (« Combattez ceux qui ne croient ni en Allah, ni au jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité. » Sourate 9.29. « Ne prenez donc pas d’alliés parmi eux, jusqu’à ce qu’ils émigrent dans le sentier d’Allah. Mais s’ils tournent le dos, saisissez-les alors et tuez les où que vous les trouviez et ne prenez parmi eux ni allié, ni secoureur. » Sourate 4.89. « Lorsque vous rencontrez ceux qui ont mécru, frappez leurs cous. Puis quand vous les avez dominés, enchaînés-les solidement... Il en est ainsi, car si Allah voulait, il se vengerait Lui-même contre eux, mais c’est pour vous éprouver les uns par les autres. Et ceux qui seront tués dans le chemin d’Allah, Il ne rendra jamais vaines leurs actions. Il les guidera et améliorera leur condition et les fera entrer au paradis qu’Il leur aura fait connaître » Sourate 47.4-7)? Voilà à quoi mènent les fausses doctrines.
II. Une seule personne qui peut nous aider face à la mort:
Savez-vous la seule chose qui peut faire la différence pour tous ces gens endeuillés? C’est Jésus. Comparez ses paroles et la bible au Coran. Elle est porteuse d’espoir. Un des meilleurs chapitres de la bible pour le voir est celui que nous étudions pour l’instant. Regardez en 1 Corinthiens 15.20: « ... ». Que signifie cette parole de Paul, «Christ est les prémices de ceux qui sont morts!»? Les prémices sont les premiers fruits sur les arbres ou la première gerbe à murir dans un champ. Dans l’Ancien Testament, quand les premiers épis de blé arrivaient à maturité dans les champs, les israélites devaient les arracher et les amener au temple pour les offrir à Dieu. Ça symbolisait leur foi en Dieu. C’était une manière de dire au Seigneur, je ne mange pas ceci, je ne me sers pas de cette première récolte parce que je te fais confiance que tu vas nous amener tout le reste dans les semaines qui viennent. C’est l’image que Paul utilise en parlant de Jésus Christ. Il est le premier à ressusciter, et grâce à lui nous savons que Dieu en ramènera d’autres des morts. Versets 21-22: « ... ». Tout comme par sa mort, Adam fut le précurseur de tous ceux qui vinrent après lui, Jésus par sa résurrection est le précurseur de tous ceux qui appartiennent à Dieu et qui un jour renaîtrons de la tombe.
Il y a une histoire qui est souvent racontée au Brésil. C’est celle d’un missionnaire qui avait découvert une tribu d’indiens dans un coin inexploré de la jungle. Ces indiens vivaient près d’une grande rivière. Ils étaient accueillants, mais ils souffraient tous d’une maladie contagieuse qui faisait beaucoup de morts dans la tribu. Ils manifestaient des signes qui suggéraient un futur peu prometteur. Heureusement pour eux, le missionnaire connaissait l’emplacement d’une clinique qui pourrait probablement les aider et les sauver. Mais elle se trouvait dans un autre coin de la jungle et pour y parvenir les indiens devait traverser la rivière, chose qu’ils refusaient de faire. La tribu croyait que l’eau était habitée par les mauvais esprits. Pour eux entrer dans l’eau signifiait trouver la mort. Si vous aviez été le missionnaire, qu’auriez-vous dit et fait pour faire disparaître la crainte de ces indiens? D’après l’histoire, le missionnaire commença à leur expliquer qu’il avait traversé auparavant la rivière et que rien ne lui était arrivé. Ce qui ne changea pas l’avis de la tribu. Il appela donc les gens au bord de la rivière et mit les mains dans l’eau. Les gens ne le croyaient toujours pas. Il fit alors quelques pas dans la rivière et s’éclaboussa la figure avec l’eau. Les indiens le regardèrent attentivement, mais restèrent hésitants. Le missionnaire se retourna alors et plongea tout entier dans l’eau. Il nagea sous la surface jusqu’à l’autre rive, puis il émergea de l’eau en levant un poing triomphant dans l’air. Voyant qu’il était entré ainsi dans la rivière et qu’il s’en était tiré vivant, les indiens commencèrent à l’acclamer. Toute la tribu le suivit alors jusqu’à l’autre rivage.
Mes amis, Jésus est venu dans ce monde et nous a trouvé enchaînés par la peur de la mort, regardez en Héb. 2.15: « … ». Il aurait pu nous expliquer que nous n’avions pas à craindre la rivière de la mort, mais nous ne l’aurions pas cru. Il a touché un petit garçon et l’a ramené à la vie, mais ses disciples n’étaient toujours pas convaincus. Il a rendu la vie au corps d’une fillette, mais les gens étaient toujours sceptiques. Il a même laissé un homme passer 4 jours dans la tombe, avant de lui dire de revenir à la vie et de sortir, mais était-ce assez? Non! Demandez à Thomas, aux frères de Jésus dans la chair et à Marie. Jésus avait besoin d’entrer dans la rivière, de s’immerger totalement dans les eaux de la mort, pour émerger vivant après trois jours sur l’autre rive. C’est alors et seulement alors les coeurs sincères ont compris que la mort venait d’être conquise, que Jésus venait de terrasser le prince du royaume des morts, celui qui fauchait les gens et les récoltait avec la faucille du péché. En Hébreux 2.14 nous lisons: « ... » et en 1 Corinthiens 15.56-57: « ... ».
Dan Anders a écrit: « l’homme peut produire des choses très puissantes. Un moteur capable d’envoyer une fusée sur la lune, un laser capable de couper les diamants, une bombe nucléaire capable de réduire en cendre une grande ville. L’homme peut détruire la vie, parfois la prolonger, certains disent la créer. Mais la force de Dieu est encore plus puissante que cela. Lui seul peut ressusciter les morts. Rendre la vie à jésus après trois jours dans le tombeau était l’événement le plus puissant de tous les temps. » Il a raison! Et dans cet affichage de sa puissance, nous trouvons de l’espoir pour notre future. Quelque chose de meilleur que ce monde, que ce corps nous attend là haut. Si nous sommes devenus une seule plante avec Christ dans le baptême, alors nous serons un jour ressuscité pour vivre avec lui physiquement pour l’éternité. C’est une promesse mes frères et soeurs! Voilà ce que les français ont besoin d’entendre. Ils ont besoin pour l’instant de se tourner vers Dieu.
Conclusion:
Alexandre Campbell se promenait et discutait avec l’athée Robert Owen il y a bien longtemps. Ce dernier dit à Alexandre: « Je n’ai pas peur de la mort! » Alexandre lui répondit: « D’accord, mais es-tu rempli d’espoir en pensant à ta mort? » « Non! » dit Owen. Alexandre répondit: « Alors, tu n’es pas mieux que cette vache qui broute là-bas. Elle n’a pas peur de la mort non plus, et elle n’a aucun espoir pour l’au-delà! » Mais puisque la résurrection de Jésus est vraie, nous avons une ferme espérance dans l’au-delà et toutes les raisons de nous battre pour rester fidèles dans notre foi. Paul dit en 1 corinthiens 15.22-23: « ... ».
En terminant aujourd’hui, je voudrais vous laisser avec un défi. Suite à ce qui vient de se passer, beaucoup de personnes pensent à la mort aujourd’hui. C’est pour cette raison, que de nombreuses portes dans les galeries les Halles sont fermées et les autres surveillées. C’est pour cette raison que beaucoup de spectacles sont annulés et qu’on se demande si le marché de Noël aura lieu. Alors j’aimerais vous encourager à commencer une conversation avec quelqu’un cette semaine et de lui parler de l’espoir face à la mort qui se trouve uniquement en Jésus. Je l’ai fait avec mon kiné en lui racontant l’histoire de l’athée et d’Alexandre Campbell. Ça l’a beaucoup fait rire et en un sens il ne savait plus quoi dire. Mais je suis sûr qu’il y a repensé en rentrant chez lui ce jour-là ou qu’il y pensera un jour lorsqu’il perdra un bien aimé. Partagez cet espoir avec quelqu’un, mais n’oubliez pas de préciser que cet espoir ne se trouve que pour ceux qui achètent une police d’assurance vie auprès du Christ, car c’est ceux qui appartiennent à Christ, selon 1 Corinthiens 15 verset 23, qui revivront un jour pour une vie éternelle de bonheur.
Êtes-vous aujourd’hui assuré auprès de lui? Il suffit de signer le contrat en entrant dans les eaux du baptême pour le pardon de vos péchés. L’avez-vous fait? Sinon ne tardez pas. Prions ensemble: « ... »