I. La mort et la résurrection de Jésus sont les bases de notre foi:
C’est une histoire profonde et importante. Nous parlons souvent de la crucifixion. Mais Jésus ne fut pas le seul homme crucifié. Les documents historiques nous apprennent qu’en l’an 519 avant J-C, Darius le roi perse crucifia 3000 Babyloniens. En 66 après J-C, les romains crucifièrent aussi 3600 Juifs, ce qui enflamma la Palestine et créa une vraie révolte. Pour l’écraser, les romains crucifièrent tellement de personnes qu’ils tombèrent à court de bois. Que Jésus soit mort par crucifixion n’est donc pas unique. Qu’il l’aie fait pour nous, suite à une vie sans péché, et que trois jours plus tard son tombeau ait été vide, ça c’est unique. Christ revint à la vie, comme il l’avait prédit, n’est-ce pas? Regardez en Mt 16.21: « ... ». Même ses ennemis connaissaient ces prédictions, car nous lisons en Mt 27.63 qu’ils dirent ceci à Pilate: « … ». Selon Jésus, sa résurrection serait la preuve la plus indéniable qu’il était vraiment Fils de Dieu. Quand les scribes et les Pharisiens lui demandèrent un signe en Mt 12.28, il leur parla de Jonas qui avait été 3 jours et 3 nuits dans le ventre du poisson et il leur dit que pareillement la plus grande preuve qu’il verrait serait quand il serait pour 3 jours et 3 nuits dans le sein de la terre, puis ressusciterait. S’il n’y avait pas eu la résurrection, le ministère du Christ aurait été oublié et considéré comme fallacieux. Ce qu’il enseignait et prétendait aurait été rejeté et nous ne serions pas ici, ce dimanche après-midi. Il est donc primordial de défendre la crucifixion et la résurrection du Christ, contre les attaques des Musulmans (Sura 4.157) ou des athées. Cette doctrine est la base, l’épicentre de notre foi. Elle est la fondation de l’évangile qui sauve s’y on s’accroche. Regardez ce que Paul dit en 1 Corinthiens 15, versets 1-4: « ... ». Chacun ici présent doit déterminer pour lui-même s’il croit ou ne croit pas en cette crucifixion pour nos péchés et cette résurrection.
II. Les preuves de la crucifixion et de la mort du Christ:
D’après certains, Christ ne serait pas vraiment mort sur la croix. Il se serait uniquement évanoui (peut-être après avoir reçu un anesthésique lorsque les romains lui ont tendu une perche avec une éponge) et son pouls aurait été tellement faible, que personne n’aurait encore décelé la vie en lui. Il aurait été placé dans le tombeau, puis après quelques heures aurait regagné conscience et aurait été sorti de sa tombe par le jardinier du cimetière. Cette légende est stupide pour de nombreuses raisons. Si c’était vrai, il faudrait premièrement expliquer l’eau qui est sortie de sa plaie, lorsque la lance du soldat a transpercé son côté. Nous lisons en Jean 19.30-34: « ... ». Trois médecins spécialistes, le docteur William Edwards, Wesley Gabel et Floyd Hosemer écrivent ceci au sujet de l’eau: « Certains auteurs disent que cette eau était de l’urine résultant d’une perforation abdominale de la vessie. Mais le mot grec qui est utilisé par Jean montre clairement que ce sont les côtes qui ont été perforées et non l’abdomen. La blessure était au thorax… la lance a transpercé un poumon et probablement le coeur. L’eau qui a coulé peut s’expliquer par une accumulation de fluide péricardial et pleural... ». Qu’est-ce que leur remarque signifie? Que même si Jésus avait été juste évanoui au départ sur la croix, il aurait reçu une blessure mortelle de la part d’un soldat, à laquelle il n’aurait pu survivre.
Mais il y a autre chose à prouver si Jésus n’est pas mort sur la croix, on le comprend en lisant ce que Jean dit ensuite au verset 35: « ... ». Jean était un témoin oculaire de ces choses. Il a tout vu. Qu’est-ce qui permet à des hommes aujourd’hui, 2000 ans plus tard, de dire que les événements se sont déroulés autrement? Cynthia, si tu viens me raconter ce qui s’est passé cette semaine entre toi et Nicolas, pourrai-je te dire: « non, les événements ne se sont pas passés ainsi »? Non, à moins que je n’aie le témoignage de quelqu’un d’autre qui était chez toi, qui m’aie raconté une autre version. C’est ce que certains en anglais appelle le test acide. Une nouvelle BD d’Astérix est sortie cette semaine. Elle s’appelle le Papyrus de César. L’avez-vous lue? Dans la BD, César a décidé de raconter ses exploits dans un livre. Il l’intitule « Commentaires sur la guerre des Gaules! ». Ce livre est prometteur, mais en le lisant son éditeur « Promoplus » tombe sur une partie intitulée « Revers face aux irréductibles Gaulois d’Armorique » qui lui déplait. Il conseille à César de la supprimer pour éviter d’entacher son curriculum vitae. César répond: « Comment? Tu suggères à César de travestir la vérité? » « Non » répond Promoplus, « Je te suggère seulement de couvrir d’un voile pudique ce chapitre de l’histoire. Il y a des calendes que ces Gaulois ne font plus parler d’eux. Qui à Rome, se souvient encore qu’ils existent? » César accepte donc la proposition de Promoplus et fait retirer la partie embêtante. Mais que se passe-t-il dans le livre? Les parchemins supprimés tombent dans les mains d’un Gaulois, qui va rapporter les faits au village d’Astérix. Et le village décide de se mobiliser pour rétablir la vérité. Le chef se met à écrire des corrections, Astérix, Obélix et le druide se rendent chez le grand druide pour immortaliser leur propre version des faits. Quand quelqu’un raconte des choses qui ne sont pas vraies, surtout si ces choses sont importantes, elles sont contredites sans tarder par d’autres. Mais pour Jésus, où se trouvent les histoires qui contredisent la crucifixion et la résurrection? Il n’y en a pas. Certains ont bien essayé de contredire certaines parties du récit biblique de la crucifixion, mais le résultat est intéressant. Parce qu’au final, au lieu de discréditer, ils ont fini par encore plus confirmer les événements de la mort et de la résurrection de Jésus.
Tel est le cas par exemple avec Thallus. Thallus était un historien d’origine samaritaine. Il vivait et travaillait à Rome aux environs de l’an 52 après J-C. Nous n’avons pas ses écrits originaux, mais Julius Africanus, un chrétien du 2nd siècle le cite dans son ouvrage. Il dit ceci: « Thallus, dans son troisième livre sur l’histoire, explique que l’obscurité qu’il y eut à la mort de Jésus (rapportée en Mt. 27.45) était la conséquence d’une éclipse solaire plutôt qu’un événement surnaturel ». Puis il ajoute qu’il n’était pas d’accord avec lui, parce qu’une éclipse naturelle ne peut jamais avoir lieu en période de pleine lune, comme c’était le cas à la Pâque, lors de la mort de Jésus. Peu importe ce que Thallus croyait concernant l’origine de l’obscurité, qu’est-ce qu’il a fini par faire? Il a confirmé que Jésus a été crucifié et qu’il y a eut une période d’obscurité à sa mort. Un autre texte conservé au musée de Londres confirme aussi la crucifixion de Jésus. Il s’agit d’une lettre qu’un dénommé Mara Bar-Sérapion envoya de prison à son fils. Il n’était pas chrétien, ni Juif, mais Syrien. Il voulait que son fils soit sage, car selon lui, c’était une folie de persécuter les hommes sages. Et pour illustrer, il cite ce qui arriva à Socrate, à Pythagore et à Jésus. Dans sa lettre, il confirme que Jésus fut exécuté par les Juifs. Sa lettre nous apprend deux choses. Premièrement, que les Juifs étaient bien à l’origine de la condamnation de Jésus et que les événements de sa mort étaient connus dans l’empire romain. D’habitude les auteurs romains n’aimaient pas beaucoup les orientaux. Ils désapprouvaient les religions de ces lieux éloignés, parce qu’ils les considéraient comme des superstitions. Ils n’écrivaient donc pas beaucoup des choses à leurs sujets à moins qu’ils n’en aient pas le choix, parce que ça prenait trop d’ampleur. Tel était le cas avec le Christianisme. Au point que Tacite, Pline et Suétone écrivirent aussi des choses à son sujet. Tacite, un des plus grands historiens romain, né en 52 après Jésus-Christ écrivit par exemple que Jésus avait été condamné et exécuté sous le règne de Tibère par le procurateur Ponce Pilate. Tous les auteurs de l’époque s’accordent pour dire que Jésus fut crucifié comme ça nous est rapporté dans la bible. Comment peut-on dire aujourd’hui que ce ne fut pas le cas. Jean dit: « J’étais là et j’ai vu de mes yeux qu’il est mort sur la croix. »
III. Les preuves de la résurrection du Christ:
Tout ceci nous amène maintenant à la résurrection. Un chapitre plus loin, au chapitre 20, il nous apprend qu’il alla au tombeau et le trouva vide, avec les bandes qui entouraient le corps de Jésus sur le sol. Comment Jésus, s’il avait repris conscience aurait-il pu dérouler les bandes? Regardez en Jean 11.43-44, quand Lazare sortit du tombeau, que durent faire les gens pour lui? Ils durent le délier pour le laisser aller. Vous imaginez-vous les efforts que ça aurait pris pour un blessé de retirer les bandes tout seul? Et le temps que ça aurait pris avec les gardes au dehors. Si ces derniers étaient réellement endormis, Jésus ou des voleurs de corps se seraient dépêchés pour partir. En regardant dans la tombe, Jean comprit tout cela et c’est pour cela que le récit dit en Jean 20.3-8: « ... ». Ce qui me ramène maintenant aux paroles de Paul en 1 Corinthiens 15. Aux versets 3 à 10, nous lisons ceci: « ... ». Dans ces versets Paul affirme que Christ revint à la vie dans le tombeau puis apparut à six occasions différentes à des gens pour prouver sa résurrection. Il est important de noter qu’il fait une sélection en rapportant ces apparitions. Par exemple, il ne mentionne pas l’apparition de Jésus aux deux Maries, rapportée en Mt 28.1-10, ou celle aux deux disciples d’Emmaüs en Luc 24.13-35. Par contre, il mentionne:
Pourquoi Paul rappelle-t-il toutes ces apparitions, en disant la plupart de ceux qui l’ont vu sont toujours en vie et moi aussi je suis témoin? Pour bien montrer que si ce n’était pas vrai, beaucoup auraient pu contredire ces événements. Mais Paul dit au verset 11: « voilà ce que nous prêchons, et c’est ce que vous avez cru! »
IV. Quelles sont les conséquences si Christ n’est pas ressuscité?
Aujourd’hui le croyez-vous? Tout ceci est très important. Car la résurrection prouve la divinité du Christ nous dit Paul en Romains 1.4. À l’inverse, si elle est fausse, alors 6 conséquences graves en résultent.
Christ n’a pas conquis la mort et la mort sera pour toujours le conquérant de l’homme. Sans la résurrection, il n’y a pas de bonne nouvelle et nous n’avons rien de merveilleux à annoncer aux gens autour de nous. Sans la résurrection notre évangile est un message vide de tout sens.
Un sauveur raide mort ne peut pas donner la vie. Si Christ n’est pas ressuscité, nous ne ressusciterons pas. S’il n’y a pas de résurrection, les héros de la foi mentionnés en Hébreux 11 deviennent les tarés de la foi. Abel, Enoch, Noé, Abraham, Sara, Moïse, Rahab, David et tous les prophètes ont été fidèles pour rien. Ils ont donc été moqués, maltraités, emprisonnés, lapidés, sciés en deux et mis à mort pour rien. Pareillement tous les croyants depuis le début du christianisme ont cru en vain, ont vécu en vain et sont morts en vain.
Nier la résurrection c’est appeler les apôtres des mythomanes et des conspirateurs. Mais qu’ont-ils alors gagné en prêchant le Christ crucifié, eux qui ont été rejetés, persécutés et mis à mort pour leur foi? Quel était le but de leur mensonge? Étaient-ils simplement des fous masochistes? Et expliquez-moi ce qui a changé Paul, lui qui était zélé dans le judaïsme pour exterminer le christianisme.
Nous ne sommes pas dans un meilleur état spirituel que les non-croyants. Quand nous mourrons, nous serons condamnés et séparés pour toujours de Dieu, puisque nous n’avons pas d’avocat intercédant pour nous dans le ciel et de souverain sacrificateur faisant l’expiation de nos péchés devant Dieu.
Nous ne serons pas pour toujours avec eux au ciel. Ils souffrent pour l’instant dans le séjour des morts
Conclusion:
Mais gloire à Dieu, ce n’est pas le cas! Paul termine en disant au verset 20a: « ... ». Le croyez-vous aujourd’hui?