Dieu aime les femmes et les femmes sont importantes à ses yeux. Honte à nous messieurs si nous ne le réalisons pas, si nous agissons ou parlons à l’image de ces israéliens au premier siècle! Honorez-vous les femmes aujourd’hui, messieurs?
Parmi les noms de grandes femmes prophétesses que vous m’avez cités la semaine dernière, il y avait Anne. Nous n’avons pas eu le temps d’étudier son cas la semaine dernière. Mais je vous ai dis que nous le ferions aujourd’hui. C’est la dernière prophétesse qu’il nous faut étudier, avant de passer au point suivant. Si vous avez une bible, allez donc en Luc 2.36-38.
I. Anne, la prophétesse:
Luc 2.36-38: « ... » Presque tout le monde a entendu parler de cette prophétesse. Cette dame était vraiment une grande dame n’est-ce pas? La bible nous dit qu’elle était très avancée en âge. Le texte grec n’est pas très clair dans ces versets. Soit elle avait vécu 84 ans, soit elle était veuve depuis 84 ans, ce qui veut dire qu’elle aurait pu avoir aux environs de 100 ans. Beaucoup à cet âge ne quittent plus la maison et leurs chaises à bascule. Un grand nombre de personnes âgées vivent dans l’amertume parce que leur santé se dégrade, parce qu’elles sont souvent négligées. Ils perdent bien souvent toute joie de vivre et toute motivation en voyant tout leurs bien-aimés autour d’eux disparaître peu à peu. Mais Anne n’était pas ainsi. Pourquoi? Luc nous dit qu’Anne passait ses journées et ses nuits où? Au temple de Dieu. Et qu’y faisait-elle? Elle se dévouait à la prière. Dans le temple, il y avait le Saint des Saint, puis le Saint lieu, puis la cour des hommes juifs, puis la cour des femmes juives et ensuite la cour des païens (où les vendeurs avaient établis leurs tables). Ça signifiait probablement qu’elle oeuvrait principalement parmi les femmes. Luc nous dit qu’elle survint au moment où Marie et Joseph finissaient de parler avec Siméon. Tout comme pour Siméon, Dieu lui offrit en cadeau la chance de rencontrer le Messie qu’Israël avait tant attendu. Dieu entend la prière des femmes, mes frères. Il les aime et il y est attentif. Il vous récompense aussi lorsque vos priorités sont en ordre mesdames.
Après avoir rencontré Joseph, Marie et Jésus elle se mit à louer Dieu et selon le verset 38, que fit-elle d’autre? (Soyez très précis) Elle se mit à parler de Jésus à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Était-ce seulement aux femmes? La bible ne nous dit pas ça. Nous avons vu qu’une femme a le droit d’évangéliser même les hommes. Mais le texte ne dit pas non plus qu’Anne se mit à prêcher à la foule. Sachez d’ailleurs que ça aurait été inacceptable pour une femme, particulièrement au temple ou juste au dehors, là où se trouvaient beaucoup de rabbins conservateurs. Luc nous dit qu’elle parlait tout simplement à ceux qu’elle rencontrait.
Il y a un autre terme grec que Luc aurait pu employer s’il avait voulu dire qu’Anne prêchait. Nous le trouvons en Matthieu 3.1. Il s’agit de Kerusson qui peut-être rendu aussi par proclamer. Le terme utilisé par Luc pour décrire ce que Anne faisait était Laleo. Ce terme est dans de rares occasions synonyme de prêcher (comme en 1 Corinthiens 14), mais dans 99% des cas, il signifie simplement parler de manière informelle avec quelqu’un. Si le Saint Esprit avait voulu nous dire qu’elle prêchait, il aurait probablement utilisé ce terme Kerusson, mais il ne l’a pas fait. Il semble plus juste donc au vu du contexte d’interpréter le mot dans son sens premier. Elle annonçait de manière informelle la nouvelle qu’elle venait d’apprendre à ceux qu’elle rencontrait.
Pour ce qui est des prophétesses, nous avons donc vu que leur rôle était différent de leurs homologues masculins. Dans l’Ancien Testament, il ne consistait pas à conduire les hommes dans la prière ou dans l’adoration, ni à prêcher aux foules. Ceux qui disent le contraire, n’ont aucun passage biblique, ni argument historique pour prouver leurs assertions. Il faut retenir cela pour quand nous allons revenir à 1 Corinthiens 11 et 14.
I. La reine de Séba:
Une autre grande femme que j’aimerais également étudier aujourd’hui est la reine de Séba. Elle n’était pas une prophétesse. Mais elle nous apprend quelque chose sur la nature générale des femme et son exemple va me permettre de compléter les leçons que nous avons retirées en étudiant la chute de l'homme et de la femme après la création. Allez si vous le voulez bien en 1 Rois 10.1-2: « ... ».
La bible nous dit que cette grande dame vint à Jérusalem pour rencontrer Salomon. Elle avait entendu parler de lui dans son royaume de Séba. Savez-vous où se situait son royaume? Dans la région actuelle du Yémen, à plus ou moins 1,900 km d’Israël. Elle fit ce voyage avec des chameaux chargés de cadeaux. Le Saint-Esprit ne nous dit rien sur ses convictions antérieures, sur ses croyances, mais elle repartit convaincue, car regardez ce qu’elle dit au verset 9: « ... ». Jésus va d’ailleurs l’utiliser comme exemple en Matthieu 12.42, lorsqu’il reprit les conducteurs spirituels d’Israël qui oubliaient ce que c’était de rechercher sincèrement la volonté de Dieu. Lisons ensemble à partir du verset 38 (-42): « ... ». Cette reine d’Arabie, qui n’était pas israélite, dépassait de loin les conducteurs juifs dans la poursuite de la spiritualité. Ils auraient dû ressentir de la honte en réfléchissant à cela. Mais soyons honnêtes messieurs. Sommes-nous dans une position bien différente de la leur? Même si nous ne sommes pas toujours aussi endurcis que les conducteurs juifs, notre motivation pour les choses spirituelles est souvent aussi faible qu’eux, n’est-ce pas? Et les femmes, quant à elles, ressemblent souvent à la reine de Séba. Si vous avez difficile à me croire, allez passer un peu de temps à la librairie chrétienne et regardez bien combien de femmes viennent faire des achats, comparé aux hommes. Le nombre de femmes surpasse de loin celui des hommes. En général, je suis le seul homme au magasin. Même aux USA les statistiques sont 80% de femmes pour 20% d’hommes. Et observez vers quels rayons les femmes se dirigent, comparé aux hommes. Les hommes vont vers les commentaires et les dictionnaires bibliques. Les femmes vont vers les livres de méditation et portés sur le relationnel. Pensez également à la plupart des églises? De quel sexe sont-elles en majorité constituées en majorité? De femmes. Beaucoup d’églises fermeraient leurs portes définitivement si les femmes n’étaient plus présentes. Pareillement, ce sont les femmes qui sont le plus souvent engagées dans les études bibliques. Parfois les hommes suivent une classe pour devenir des conducteurs, mais c’est en général sur une courte période. S’ils partent faire une retraite spirituelle, c’est une fois par an. Mais dans la plupart des églises où j’ai travaillé, les femmes se retrouvaient toutes les semaines ou au minimum une fois par mois pour méditer sur la Parole de Dieu. Si vous les écoutez quand elles parlent entre elles, il n’est pas rare de les entendre discuter de la relation qu’elles ont avec Dieu et de choses spirituelles. Les hommes, eux, parlent de sport ou du travail. Et qui à la maison passe le plus de temps à éduquer les enfants dans la foi? Maman ou papa? Qui prend le temps de lire la bible avec les petits et de leur raconter les histoires bibliques? Qui vous a appris le plus sur Dieu? Était-ce votre mère ou votre père? Pour la plupart d’entre nous c’est nos mères qui nous ont éduqué dans la foi. Si c’était votre père vous faites probablement partie d’un groupe de rares privilégiés. Peu de pères comprennent vraiment la place spirituelle qu’ils doivent occuper.
Habituellement les femmes sont plus spirituelles que les hommes, admettons le. Je pense que cette qualité des femmes est due à la manière dont Dieu les a faites. Les femmes sont plus sensibles, plus tendres, plus cajoleuses, plus relationnelles. En grande partie parce que certaines zones de leur cerveau sont surdéveloppées par l’action de ses hormones féminines. Les femmes sont donc émotivement plus fortes, elles sont souvent guidées par leurs sentiments, contrairement aux hommes qui fonctionnent de manière plus cartésienne. Comprenons-nous bien aujourd’hui. Nous parlons de généralités. C’est pareil avec l’exemple de la musculature que j’ai mentionné plus tôt. Je sais qu’il existe des exceptions. Cette constitution de la femme lui donne certains atouts, mais aussi certaines faiblesses! Satan le sait très bien. C’est pour cette raison qu’il s’adressa à la femme et non à l’homme d’abord. N’oubliez pas qu’il était le plus rusé de tous les animaux. Il savait que la femme est plus souvent en quête de spiritualité. Et également que dans cette quête, elle se laisse plus facilement entraîner dans la mauvaise voie spirituelle (regardez par exemple combien de femmes sont dans les mouvements New Age et l’occultisme. Ce monde est dominé par la femme. La plupart des prêtresses sont des femmes. Même en Israël les femmes semblent avoir été plus souvent celles qui conduisaient le peuple dans l’occultisme et les fausses religions, voir Ezéchiel 13.17-23 et comparez leurs activités avec celles des faux prophètes. Vous verrez les différences. Regardez le rôle que les femmes de Salomon jouèrent dans sa chute en I rois 11. 1-8, ou l’exemple de Jézabel en 1 Rois 16.29…ch21 ou des Madianites en Nbres 25.1-5. En Jérémie 44.15-19, nous lisons que les femmes qui, fascinées par la déesse du ciel, influencèrent leurs hommes à adorer cette fausse divinité). Pourquoi? Parce qu’elle a tendance à suivre les impulsions de son coeur!
Les hommes eux sont en général plus sceptiques et plus cartésiens. Ils aiment analyser ce qu’on leur dit avant de partir dans une direction ou l’autre. Puisqu’ils sont moins relationnels, ils parlent moins souvent d’aimer Dieu, même si c’est important pour eux. Ils passent moins de temps à lire les Psaumes. Quand ils parlent de choses spirituelles, ils discutent plus volontiers de doctrine. Ce sont d’ailleurs les hommes qui ont été mes plus grands instructeurs en matière de doctrine. Pour les hommes la motivation vient plus souvent d’un long raisonnement, tandis que pour la femme ça vient plus souvent du coeur. Bien que dans l’idéal un ne devrait jamais exclure l’autre. Mais souvent on est plus porté sur un que sur l’autre, et notre sexe et nos hormones y sont pour quelque chose. Oui, les femmes sont surtout celles qui m’ont appris comment avoir une relation de coeur avec Dieu. Elles ne l’ont pas fait du pupitre les dimanches, mais le plus souvent en m’en parlant le soir quand ma journée était finie. Par contre ce sont les hommes qui m’ont le plus appris sur la doctrine.
Si tout ceci est vrai, ce pourrait-il que Dieu nous ait donné cet esprit plus cartésien, moins émotif pour pouvoir protéger nos femmes? Je pense que oui. Mais les cadeaux de Dieu ne sont pas juste pour la femme. Je pense qu’il nous a donné les femmes qui ont une plus grande sensibilité pour maintenir en nous la flamme spirituelle. Car notre grande faiblesse, messieurs, c’est qu’on aime rester dans nos zones de confort et être absents spirituellement. Il en faut parfois beaucoup pour nous faire lever de nos chaises, y compris quand il s’agit de prendre ses responsabilités à l’église ou à la maison. Les hommes sont souvent dans la passivité et retranchés dans leurs petits oasis de confort. Tout ceci nous illumine en un sens les choix de Dieu pour la conduite dans l’église et les passages comme 1 Timothée 2.11-14: « ... »