Les femmes prophètes sous la loi de Moïse

Deuxième partie

Introduction:

En débutant aujourd’hui, je voudrais vous poser quelques questions. Prenez une feuille de papier et un crayon et notez-y vos réponses.
Pourquoi est-ce que je vous pose ces questions en commençant? Parce que nous étudions le rôle de la femme dans la bible et que nous avons vu qu’il y avait des femmes prophétesses. La semaine dernière je vous ai demandé de me donner le nom de certaines de ces femmes à travers qui Dieu parlait dans l’Ancien Testament. Vous rappelez-vous de ces noms que vous m’avez donnés?

I. Marie ou de Miriam, la soeur de Moïse:

Tout d’abord, vous m’avez parlé de Marie ou de Miriam. Quel était son rôle? Comment exerça-t-elle son ministère? Allons voir ça d’un peu plus près en Exode 15 aux versets 20 et 21 nous lisons ceci: « ... ». Qui Miriam conduisait-elle en chanson? Les femmes nous dit la bible, pas les hommes. Dieu parlait à travers elle. Mais elle ne dirigeait pas au même titre que Moïse. Lorsqu’elle essaya de s’attribuer la même place que lui aux yeux du peuple, l’Éternel le manifesta très clairement en Nombres 12.1-15. Sans aucun doute, Miriam apprit une leçon importante sur son rôle ce jour là. Une femme ne peut usurper l’autorité d’un homme dans le domaine spirituel.

II. Débora, la juge:

Une autre prophétesse que nous trouvons dans la bible est Débora, la juge. Les juges vécurent quand il n’y avait pas de rois en Israël. La bible nous dit qu’à cette époque, chacun faisait ce qu’il voulait (Juges 21.25). Après la mort de Josué, les israélites se mirent à adorer les Baals. Ils tombèrent dans l’idolâtrie et le péché. Pour les punir, Dieu envoyait des ennemis contre eux. Il utilisait les peuples voisins pour les opprimer et les amener à la repentance. Quand les enfants d’Israël étaient dans la misère la plus totale, alors ils imploraient Yahvé de les délivrer et Yahvé leur envoyait des juges pour les conduire à la bataille et rétablir la paix et la justice. Il est important de noter qu’un juge avait normalement un double, voir un triple rôle. Celui de conduire militairement les Juifs et celui de faire connaître les verdicts de Dieu dans les affaires pénales. Certains juges, comme Samuel, étaient aussi des prêtres et s’occupaient du culte et des sacrifices. Les juges furent tous des hommes, sauf dans un cas. À l’époque de Débora. Nous lisons ceci en Juges 4.1-5: « ... ».

Quel était le rôle de Débora à cette époque?


Nous trouvons un chant qu’elle chanta avec Barak en Juges 5.1, mais la bible ne dit rien de plus sur son ministère. Cette prophétesse est importante pour beaucoup de féministes. Ils voient en elle un exemple qui justifie un rôle plus important pour la femme dans nos églises. Penser ainsi, c’est ignorer le contexte du ministère de Débora. Le message est pourtant clair en lisant son histoire. Il est honteux pour un homme de ne pas assurer ses responsabilités de conducteur et de protecteur. Si la nation d’Israël était dans un état spirituel pitoyable, c’était parce que les hommes avaient abandonné leur poste de meneur. Même au niveau militaire, ils faisaient preuve de faiblesse. Débora se démenait pour réveiller les hommes et les pousser en avant, afin qu’enfin ils assument les responsabilités qui étaient normalement les leurs. Elle luttait pour qu’ils arrêtent de se complaire dans leur paresse et de négliger la volonté de Dieu à tous les niveaux. Tout ceci est loin d’être la motivation de celles qui veulent s’emparer des pupitres ou de la conduite spirituelle dans les groupes mixtes n’est-ce pas? Il faut arrêter de vouloir tout justifier avec des textes qui sont loin de vouloir dire ce qu’on veut leur faire dire.

III. Hulda, prophétesse sous Josias:

Nous pouvons aussi parler aujourd’hui de l’exemple de Hulda. Elle vivait à l’époque du roi Josias. Lorsque Josias arrive au pouvoir sur le trône de Juda, il a 8 ans. Le temple est tombé en ruine et l’adoration de Yahvé a été délaissée depuis des dizaines d’années. À 16 ans, il décide de purifier le pays de toutes les idoles et à 18 ans, il décide de la faire rebâtir le temple. Durant les rénovations du temple, le souverain sacrificateur retrouve le livre de la loi de Moïse. Il le fait porter au roi, qui demande aussi tôt qu’on le lui lise. En entendant les paroles, le roi est affligé par ce qui y est enseigné et il déchire ses vêtements. Il envoie immédiatement ses hommes s’enquérir de la volonté de Dieu chez une prophétesse qui, elle, n’a jamais perdu contact avec Dieu. Nous lisons ceci en 2 Rois 22.14 et 15: « ... ». Nous avons ici l’exemple d’une autre grande dame qui servit fidèlement Dieu et qui fut son instrument. Remarquez à nouveau que les hommes étaient défaillants avant cela. Elle n’exerçait pas de fonction au temple ou dans le déroulement de l’adoration publique. Elle n’était pas une prêtresse. Jamais aucune prophétesse ne fut d’ailleurs une prêtresse. Elle enseignait ceux qui venaient à elle, mais pas dans le contexte de l’adoration. Ce fait est important, je répète donc. Elle enseignait les hommes ignorants qui venaient lui poser des questions pour connaître la volonté de Dieu. Mais elle ne prêchait pas sur la place publique. Ce point est clé, car nous verrons dans le Nouveau Testament qu’une femme a le droit d’évangéliser les hommes, mais pas d’une estrade sur la place publique en tant que prédicateur.

IV. Élizabeth, la maman de Jean Baptiste:

En Luc 1.39-45, nous lisons ceci: « ... ». À qui Élizabeth transmit-elle un message, guidée par le Saint-Esprit? À Marie, une autre femme. Dans quelles circonstances? Lors d’une visite privée. Dans l’intimité de son foyer.

V. Que retirons-nous donc de tous ces exemples?

Si les femmes dans l’Ancien Testament étaient les instruments de Dieu pour révéler sa volonté aux hommes, c’était tout au plus de manière ponctuelle. Et ce n’était certainement pas pour prêcher des sermons comme Jean Baptiste le faisait.

Je reviens à ce que je disais au départ, il est signifiant que nous n’ayons aucune trace de discours qu’elles auraient pu donner et qu’aucun livre de la bible ne fut écrit par l’une d’entre elles. Elles eurent sans aucun doute une grande influence sur les gens de leurs époques, mais jamais elles ne se mirent à conduire le culte. Elles dirigeaient bien les femmes en prières et dans des cantiques, mais elles n’usurpaient pas l’autorité que Dieu avait donnée aux hommes. N’oublions pas que si nous pouvons citer les noms d’une douzaine de femmes qui tinrent un rôle important dans l’Ancien Testament, ce fut les hommes qui, siècles après siècles, années après années, semaines après semaines, jours après jours, par milliers furent choisis par Dieu pour servir comme conducteurs de leurs familles et remplir les fonctions de prêtres en Israël.

Conclusion:

En conclusion, remercions Dieu pour toutes les grandes femmes qui influencèrent le peuple de Dieu et qui continuent à le faire aujourd’hui, surtout quand les hommes font défauts. Mais n’oublions jamais que nous sommes normalement, messieurs, désignés par Dieu pour être les conducteurs et les protecteurs spirituels de nos familles et églises. Prions: "..."