La femme durant la période patriarcale et sous la loi de Moïse

Série: Solutions célestes pour une église (im)parfaite

Introduction:

Jusqu’à présent nous avons vu qu’au moment de la création, Dieu voulait que l’homme soit le protecteur et le conducteur spirituel de la femme. Adam devait veiller spirituellement sur Ève parce qu’il était le premier né. Et le premier-né dans la bible est toujours mis à part pour l’œuvre de Dieu. Il lui appartient. En plus de ce fait, il a souvent certaines particularités de caractère, on pourrait presque dire dans ses gènes, qui le prédisposent à faire ce travail. Un jour nous parlerons des caractéristiques psychologiques des premiers-nés. Ce que les chercheurs ont découvert est très intéressant. À titre d’exemple, la plupart des présidents américains ont été des premiers-nés (sauf pour trois). Ce fait n’est pas un hasard. Les attentes des parents et de la société les façonnent psychologiquement pour être des meneurs.

Mais dans le cas de la prédisposition de l’homme pour la conduite, ce n’est pas juste une histoire d’être façonné par les attentes de la société. Dieu a conçu les hommes dans leur être profond intérieur, dans leurs hormones et leur architecture cérébrale pour assumer cette fonction. C’est donc à l’homme de veiller et d’avertir, pas nécessairement de dicter, mais bien de prévenir sa femme et de l’encourager à faire les bons choix spirituels. Lorsque Satan vint tenter Ève, Adam aurait donc dû s’interposer. Mais comme beaucoup d’hommes aujourd’hui, il n’exerça pas ses responsabilités et Eve fut tentée. Les conséquences furent effrayantes et dévastatrices.

I. La maltraitance de la femme, une conséquence de la chute:

En lisant la bible, vous tomberez sur des passages comme celui en Genèse 19.6-8 et vous serez choqués: « ... ». Comment un homme de Dieu pouvait-il proposer ses filles à la place de ses invités? Pourquoi Lot n’a-t-il pas proposé de se sacrifier lui-même ou n’est-il pas sorti avec une épée? Est-ce que ça vous paraît juste? C’est d’autant plus difficile à comprendre que dans la bible, il est appelé un homme pieux (voir 2 Pierre 2.7-9). Est-ce que Dieu approuvait son comportement envers ses filles? Non! Loin de là. Mais le Saint-Esprit ne nous révèle pas toujours ce que Dieu a pensé de tous les choix des personnages bibliques. Souvent il ne nous présente que l’impression globale de Dieu sur la vie de ses serviteurs. Lot fit un bon nombre d’erreurs durant sa vie (notamment dans le choix de l’endroit où il résida). Et plus tard nous lisons, en Gn 19.33, qu’il but au point du vin au point d’être intoxiqué et de coucher avec ses filles. Il commit l’inceste! Ne me dites pas que Dieu approuvait cela, car il montra le contraire dans la loi de Moïse. Alors que faut-il penser de sa conduite lorsqu’il offrit ses filles aux gens qui entouraient sa maison? Qu’il n’accordait pas une juste valeur à ses filles! Je doute qu’il aurait dit pareil s’il avait eu des fils. Nous avons ici l’exemple parfait des tristes conséquences de la chute, quand Dieu dit dans le jardin à Adam et Ève: « Tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi! » (Gn 3.16). Voilà pourquoi Lot fit ce qu’il fit. Voilà pourquoi en Juges 19.22-25, nous trouvons le même genre d’histoire, qui nous dégoûte: « ... » (Lévite qui s’arrête à Guibéa, ville de Benjamin). Ce propriétaire et son invité avait une compréhension terrible de la valeur de la femme et de ce qui était acceptable aux yeux de Dieu. Cette mentalité était monnaie courante dans l’antiquité. Regardez les paroles d’Abimélec en Juges 9.52-54: « ... ». Quel mépris envers les femmes! Mais sachez que tout ceci, mes frères et soeurs, n’était pas le souhait de Dieu à l’origine. C’est ce que le péché produisit.

Avec la chute et le temps, l’homme protecteur devint l’homme agresseur, physiquement, émotivement et spirituellement. Et lorsque Jésus vint sur terre, il refusa de traiter les femmes ainsi. Des passages tels que Jean 2.5, Jean 4.28 ou Jean 8.11 le montrent bien. Jésus manifestait du respect et de la bonté envers les femmes. Jamais, il ne les utilisa comme des pions, contrairement aux chefs Juifs qui n’hésitaient devant rien pour parvenir à leurs fins. Ce grand contraste entre Christ et les Juifs révèle que Satan est celui qui a toujours été derrière la maltraitance de la femme.

II. Ce que Dieu fit pour protéger les femmes à travers la loi de Moïse:

Ce qui m’amène à une question intéressante. Que fit Dieu pour protéger les femmes dans l’Ancien Testament? Y avait-il des ordonnances qui la protégeaient dans la loi de Moïse? Si la loi fut donnée à cause des transgressions (Galates 3.19), pour aider l’homme à réaliser ce qui était mal (Romains 7.7), alors Dieu établit-il des règles en faveur de la femme dans celle-ci? La réponse est oui. Il est peut-être difficile de le voir au premier coup d’œil, mais en creusant on voit que Dieu fit beaucoup pour la protéger. Regardez par exemple en Dt. 22.28-29: « ... ». Cette règle vous paraît peut-être barbare parce qu’elle oblige une femme violée à vivre avec l’homme qui l’a abusée pour toute une vie. Mais en réalité, elle était une mesure protective. Comment? Imaginez-vous vivre à cette époque, vous jetteriez-vous facilement sur une fille pour la violer, si vous savez qu’après l’avoir abusée, vous allez être coincé pour toute une vie avec elle? Non seulement cette loi forçait l’agresseur à marier la fille qu’il avait abusée, mais en plus elle empêchait le violeur de divorcer ou de répudier cette femme. Pour toujours il serait coincé avec elle, qu’il soit heureux ou pas.

Regardez aussi en Ex. 21.7-11: « ... ». Beaucoup sont choqués en voyant que la loi de Moïse permettait l’esclavage (mais pas l’abus des esclaves). Mais c’était une époque différente. À ce moment là, quand un homme empruntait de l’argent et n’était pas responsable, il perdait beaucoup plus qu’aujourd’hui. Il perdait souvent ses enfants qui étaient vendus comme esclave pour rembourser sa dette. Un homme pouvait vendre son fils ou sa fille, mais pour protéger les jeunes filles de devenir des esclaves sexuelles, Dieu imposa certaines limites. Une fille esclave qui était prise pour épouse ne pouvait pas être mise à la rue sans rien des années plus tard. Si le maître et mari se fatiguait d’elle, il ne pouvait pas la vendre à des étrangers qui, n’ayant pas la crainte de Dieu, finiraient probablement par en faire un objet sexuel. En Dt. 21.10-14, nous voyons également que les Juifs ne pouvaient pas, après avoir vaincu des ennemis, prendre une femme pour en faire ce qu’ils voulaient. Tout ceci vous paraît peut-être un peu barbare, mais la loi de Moïse avait des millénaires d’avance sur les autres lois du monde, car dans aucune autre société de l’époque les femmes n’étaient aussi bien protégées.

De la même manière un mari ne pouvait pas faire ce qu’il voulait s’il doutait de la virginité de sa femme. Regardez en Dt. 22.13-21: « ... ». La femme était également protégée si le mari ne la trouvait plus agréable et voulait la divorcer, comme le montre Dt. 24.1-4. Enfin, une chose importante, la loi permettait à une femme d’hériter les biens de son père si il n’avait pas de fils qui prendrait soin d’elle. Regardez en Nbres 27.1-7: « ... ». Tout ceci prouve que parce que la femme était précieuse aux yeux de l’Éternel. C’est pour cette raison qu’il fixa des limites aux hommes dans la loi de Moïse. Je ne dis pas qu’elle n’octroyait pas des droits supplémentaires à l’homme, un traitement de préférence, mais elle protégeait tout de même la femme. Dieu chercha donc bien à enrayer le péché.

À travers tout ceci, qu’est-ce que je retire pour nous aujourd’hui? Que Dieu déteste les hommes agresseurs. Attention mes frères! En général l’homme a une plus grande force physique que la femme. Nombreux sont ceux qui trouvent opportun, quand la femme manque de respect, de lui mettre une bonne claque pour lui rappeler sa position de faiblesse. Dieu a en horreur de tels actes. S’il veut que l’homme conduise au sein du couple et à l’église, ce n’est jamais pour écraser son partenaire et faire preuve de cruauté ou de manque de bonté. N’oublions jamais les paroles de Pierre en 1 Pierre 3.7: « ... »

Conclusion:

Messieurs êtes-vous des conducteurs spirituels aujourd’hui? Je l’espère, afin que rien ne viennent faire obstacle à vos prières et au fonctionnement de l’église comme Dieu veut qu’elle fonctionne. Prions: « ... »