Quel genre de mariage voulons-nous ? (7. 1-39)

Série: Solutions célestes pour une église (im)parfaite

Introduction:

La décision la plus importante de votre vie sera liée à cette question: « Vais-je accepter Jésus Christ comme mon Sauveur et Seigneur et m’engager de tout mon cœur à le suivre pour le reste de mes jours? » La seconde décision la plus importante de votre vie sera souvent celle-ci: « avec qui me marierai-je? » Toutefois, en étudiant les mots de Paul en 1 Corinthiens 7, il serait plus juste de ne pas s’inquiéter à ce sujet. Dieu sait s’il nous veut marié ou célibataire. Jésus ne dit-il pas en Matthieu 6.25: « Ne vous inquiétez de rien, car Dieu sait ce dont vous avez besoin... » Puis il ajoute au verset 33: « Mais cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice et toutes choses vous seront données » Ce que Jésus sous-entend dans ce verset est que Dieu nous donnera en son temps, toutes choses qu’Il juge bonnes ou nécessaires pour nous, y compris un mari ou une femme. S’il vous veut que vous soyez marié, il est depuis longtemps à l’œuvre pour préparer la bonne personne pour vous. Il n’attendra pas que vous l’ayez rencontrée pour travailler sur elle. Et il a déjà prévu quand et comment vous la rencontrerez. S’il vous veut célibataire, il a déjà prévu une vie riche en expériences différentes pour vous, mais remplies de bénédictions que vous n’imaginez même pas. Éphésiens 3.20 dit: «il peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au delà de tout ce que nous demandons ou pensons...»

N’est-il pas mieux d’être célibataire et heureux, que d’être mal accompagné? N’oubliez jamais que ce n’est pas le mariage qui épanouit un individu, c’est Dieu. Le Saint Esprit est très clair là dessus en 1 Corinthiens chapitre 7. C’est pour cela que Paul conseille à ceux qui le peuvent de rester célibataires et de se concentrer sur le royaume de Dieu. Aux autres que dit-il? Il explique comment éviter de faire naufrage dans un mariage.

La seconde question qu’il faudrait donc se poser dans la vie est si Dieu me veut en couple, « quel genre de mariage veut-il que j’aie? » Cette question est valable pour les célibataires et pour les personnes mariées. Quand on demande aux mariés, à quoi ils veulent que leur mariage ressemble, 20 ans dans le futur, voici ce qu’ils répondent:

J’espère que mon conjoint sera mon meilleur ami!
J’espère que nous pourrons toujours rire et profiter de la vie ensemble!
J’espère que nous pourrons toujours nous faire confiance de manière absolue et que nous serons toujours amoureux l’un de l’autre!
J’espère que nous vivrons en paix, que nous nous entendrons et que nous serons toujours transparents l’un avec l’autre!
J’espère que je serai toujours une priorité pour mon conjoint et qu’il sera un bon papa ou une bonne maman, attentif à nos besoins et présent!
J’espère que nos enfants voudront un mariage qui ressemble au nôtre, que nous serons des exemples pour eux!

Ce sont de bons objectifs, de bons espoirs! Mais un tel mariage, un tel futur ne devient pas réalité sans beaucoup de travail, de maîtrise et de don de soi et sans l’aide de Dieu. L’aide de Dieu est absolument nécessaire, car nous avons un ennemi caché. Il est bien plus fort que nous. Et il ne rêve que d’une chose: de nous faire mordre la poussière. Et il fait tout ce qu’il peut pour nous faire chuter là où nous sommes faibles, pour accroître nos tendances pécheresses. Le Saint Esprit donne donc 3 conseils à ceux qui s’engagent sur la voie du mariage:

Donnez-vous totalement à votre conjoint.
Engagez-vous pour la vie (Supprimez l’option du divorce dans votre esprit)
Mariez un chrétien

Regardons plus en détail à chacun de ces conseils.

I. Donnez-vous totalement à votre conjoint:

Je vois cela dans le texte au chapitre 7, verset 1 à 5. Lisons ensemble: « ... »

On pourrait dire beaucoup sur ces versets. J’ai présenté plusieurs leçons à ce sujet durant notre série sur le mariage. Je vous ai dit que les relations sexuelles sont souvent un baromètre ou un thermomètre qui nous permet de mesurer l’entente d’un couple, l’engagement de deux conjoints l’un envers l’autre. Si on en croit les psychologues Masters et Johnson, 50% des mariages sont affectés par des dysfonctionnements au niveau des relations sexuelles. C’est donc que dans beaucoup de couples, les partenaires ne se sont pas entièrement donnés corps et âmes, l’un à l’autre. Bien sûr, ce n’est pas ainsi que les conjoints verbalisent le problème. Voici les raisons qu’ils donnent :

Trop peu d’informations exactes
Ce qu’ils savent vient souvent de sources peu fiables comme les films ou les sites pornographiques, les articles dans des magazines grand public, ou des cours d’éducation sexuelle tendancieux qu’ils ont reçus à l’école par des personnes peu qualifiées. Ces informations mènent à la confusion, à des attentes irréalistes, à des inhibitions, des fantasmes grotesques et un manque de compréhension que l’homme et la femme fonctionnent et répondent différemment physiquement.
Il faut apprendre à faire l’amour correctement. Quand un partenaire manque de connaissances à ce sujet, il ne s’ajustera pas correctement sexuellement.
Le stress
Les gens sont beaucoup plus stressés qu’avant, ils investissent tellement d’énergie au travail, que quand ils rentrent à la maison ils sont vidés et n’ont plus que deux envies: d’être seuls et tranquilles.
Chez l’homme, par exemple, un stress prolongé réduit son taux de testostérone.
La fatigue, le manque de temps
Pour avoir des rapports sexuels, il faut de l’énergie physique et mentale. Il faut également être relaxe psychologiquement, ne pas être pressé par le temps.
Quand un jeune couple débute sa vie ensemble, les partenaires peuvent souvent dormir tard le weekend. Aucun enfant ne demande leur attention, personne ne les interrompt quand ils se font l’amour ou ne vient interférer avec leur spontanéité sexuelle. Les jeunes couples ont beaucoup de vigueur et d’énergie naturelle. En vieillissant, les maris et leurs épouses ont toujours l’envie l’un de l’autre sexuellement, mais ils ont moins d’énergie, plus de responsabilités, d’obligations quotidiennes, plus de fatigue mentale ou physique et ils manquent souvent de sommeil. Les enfants plus âgés entravent la spontanéité sexuelle et empêchent par leur présence plus longue les soirs, les moments d’intimité. Les parents doivent faire preuve de plus de prudence, parce que les grands à la maison entendent tout.
La lassitude
Après quelques années ensemble, le mari et son épouse s’habituent l’un à l’autre. Ils ont presque tout essayé sexuellement, du moins dans la liste de ce qu’ils connaissent. Les préliminaires sont de plus en plus courts, et le sexe devient de la routine. Les rapports sexuels qui étaient au début très excitants deviennent monotones. Les partenaires passent donc de moins en moins de temps à se stimuler sexuellement. Ils font moins attention aussi à leur apparence.
Les relations sexuelles, dans ces circonstances, ne sont pas très épanouissantes et les sentiments que ressentent le mari et son épouse vont favoriser une relation extra maritale, s’ils ne sont pas prudents, avec quelqu’un de plus neuf et de plus excitant. Certains couples font face avec des fantasmes à cette lassitude. Ils regardent des films pornographiques quand ils ont des rapports l’un avec l’autre ou un des deux partenaires se met à imaginer qu’il a des relations avec quelqu’un d’autre pour parvenir à l’orgasme. Le couple chrétien doit absolument éviter cela. Sachez que les fantasmes finissent toujours par entraver l’intimité d’un couple.
Problèmes physiques
Parfois les problèmes sexuels sont causés par un ma fonctionnement des glandes hormonales, par l’obésité, le diabète, l’affaiblissement des muscles vaginaux… Une maladie physique peut aussi engendrer de la peur face aux rapports. Une étude récente a par exemple démontré que 80% des gens qui sont touchés par une crise cardiaque ont ensuite peur de ce qui peut leur arriver s’ils ont à nouveau des rapports sexuels et que 42 % des hommes ont alors des difficultés à avoir ou maintenir une érection. Fréquemment ceux qui consomment des drogues ou de l’alcool ou qui prennent certains types de médicaments ont une libido réduite.
Facteurs psychologiques
Selon le psychologue Herbert J. Miles, les hommes peuvent être mal équilibrés psychologiquement : s’ils sont trop dominants, s’ils culpabilisent à cause de travers sexuels ou d’indiscrétions qu’ils commettent, s’ils sont trop critiques, s’ils manque de tendresse ou de gentillesse, les rapports sexuels avec leurs épouses seront problématiques et difficiles.
Les femmes peuvent également souffrir de problèmes psychologiques : parfois elles sont effrayées par les rapports sexuels parce qu’elles les voient comme douloureux. Si elles ont été abusées ou élevée de manière trop stricte, elles peuvent considérer le sexe comme quelque chose de pervers. Elles peuvent aussi craindre de tomber enceinte, culpabiliser pour d’anciennes expériences sexuelles, souffrir de sentiments d’infériorité, d’insécurité ou de gêne par rapport à l’état de leur corps.
Mentionnons aussi que parfois les partenaires ont peur parce qu’ils se comparent à d’autres (anciens petits amis ou petites amies du conjoint), ils ne sentent plus très bien dans leur corps et ont peur d’être rejetés, d’être critiqués. Les peurs finissent souvent par inhiber.
La culpabilité est aussi souvent très problématique. Si un des deux partenaires est infidèle, s’il a des tendances homosexuelles, des addictions, des fantasmes récurrents, il sera perturbé dans ses rapports avec son conjoint.
Désir de punir ou de manipuler.
Le sexe peut parfois être utilisé comme une arme par les maris ou leurs épouses. Privé l’autre de sexe, le frustré est un moyen de parfois se venger ou de contrôler l’autre. La fréquence et l’intensité des relations sexuelles sont comme un thermomètre pour mesurer l’entente et le niveau d’intimité d’un couple. Mais ils peuvent aussi servir de thermostat pour les couples.
Différences de tempérament.
Les relations sexuelles sont parfois compliquées et entravées par des différences de tempérament. Parfois le mari et son épouse divergent concernant:
la fréquence que devraient avoir leurs rapports.
Le moment le plus propice (certains aiment le matin, d’autres le soir)
Les actes acceptables lors des rapports (certains aiment le contact oral et génital, d’autres pas. Certains aiment essayer diverses positions ou endroits, d’autres pas).
Ces différences qui semblent mineures aux premiers abords peuvent créer de gros obstacles à l’épanouissement sexuel.

Quelles sont les conséquences lorsqu’un couple a des problèmes sexuels?

Certains jettent l’éponge et vont voir ailleurs (parfois ils divorcent ou abandonnent leurs conjoints).
D’autres perdent tout espoir. Ils finissent par se dire que la situation ne s’améliorera jamais.
Certains développent des symptômes psychosomatiques (maux de tête, maux de ventre, fatigue...). Parfois les épouses deviennent frigides (ou commence à souffrir de vaginisme - contraction musculaire des muscles qui entourent l’ouverture du vagin. Cette action involontaire empêche de façon persistante toute pénétration vaginale désirée, même par un doigt). Un homme peut manifester des troubles de l’érection, devenir un éjaculateur tardif ou précoce... Tous ces symptômes poussent les partenaires dans un cercle vicieux, le psyché joue un rôle sur le corps qui renforce les troubles psychologiques...
Perte d’amour-propre
Choix de substituts (pornographie, prostituées...)
Détérioration des relations.

Si vous vous optez pour le mariage, Dieu veut que vous vous donniez totalement à votre partenaire.

II. Engagez-vous pour la vie:

Dans le passé, les gens s’unissaient pour la vie. Ils restaient généralement ensemble jusqu’à ce que l’un des deux décède. Mais depuis les années 70, depuis quarante ans, les gens se marient pour faire un bout de chemin en commun seulement. Il est devenu plus facile dans notre nation de se divorcer que de mettre à la porte un fonctionnaire qui travaille pour l’État. C’est tragique!

Décidez donc avant de vous marier quel type d’engagement vous allez prendre et rechercher chez un partenaire. Allez-vous épouser quelqu’un pour toute une vie ou seulement pour aussi longtemps que c’est facile, plaisant et pratique? Le Saint-Esprit nous informe en 1 Corinthiens 7, du verset 10 au verset 16 que nous devons bannir le mot divorce de notre vocabulaire, que pour les chrétiens ce n’est pas une option. Lisons ensemble le texte: « ... »

Quand l’explorateur Hernando Cortes débarqua avec ses hommes à Veracruz (dans la région qui serait nommée plus tard le Mexique), il fit l’impensable. Alors que ses hommes se frayaient un chemin sur ses ordres dans la forêt équatoriale à un ou deux kilomètres de là, il mit le feu à tous ses navires. Quand ses soldats apprirent cela, ils demandèrent pourquoi. Savez-vous ce que Cortes leur répondit? Qu’ainsi ils ne seraient jamais tentés de faire marche arrière, peu importe les ennemis qu’ils rencontreraient. Abandonner la bataille et fuir ne serait jamais une alternative viable. Ils n’avaient qu’une seule option, combattre et « allez de l’avant! ».

La raison pour laquelle de nombreux couples finissent par divorcer, c’est parce qu’en échangeant leurs voeux: « Je te prends pour conjoint pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à ce que la mort nous sépare… », de nombreux époux prononcent des mots qu’ils ne pensent pas vraiment. En se mariant, ils ne brûlent pas leurs navires! Et les chrétiens ne sont souvent pas mieux que les autres. Certaines statistiques disent d’ailleurs que le taux de divorce chez les évangéliques est plus élevé que parmi les gens du monde. C’est triste!

J’ai une question pour vous. Admettez que demain vous soyez à court d’argent pour payer votre loyer et rembourser vos emprunts, est-ce qu’aller commettre un vol à main armée devient une option? Si votre facture d’électricité arrive dans votre boîte aux lettres et vous découvrez que vous devez payer 300 euros de plus que ce que allez considérer la possibilité d’aller braquer une banque pour payer la facture? Non! Vous n’envisagerez probablement jamais cette option pour une raison bien simple. Parce que vous avez depuis longtemps décidé dans votre tête qu’il n’est pas acceptable pour vous d’en arriver là. Cette possibilité n’existe pas, parce que vous l’avez bannie comme solution de votre coeur. Et bien Dieu nous invite à faire pareil avec le divorce. En d’autres termes, il veut que nous brûlions notre navire une fois marié.

La raison pour laquelle on promet d’être fidèle pour le meilleur et pour le pire en échangeant les vœux, c’est parce que c’est inévitable de faire face à des difficultés en tant que couple. Et le test de votre valeur, c’est de rester engagé quand les choses vont mal. Tout le monde peut rester engagé dans une relation dans la richesse, quand tout va bien, qu’il n’y a pas encore d’enfants, que les deux ont un travail et sont en bonne santé. C’est facile d’être engagé et uni quand on a deux bons salaires, qu’on peut s’acheter une maison et la rénover, quand on gagne suffisamment pour partir en vacances dans de beaux endroits. Mais on voit de quoi vous êtes fait quand vous commencez une petite entreprise et que vous faites faillites et que maintenant il faut vendre la maison. Ou quand votre conjoint tombe malade et est incapable de prendre soin de lui-même. Quand il est déprimé et qu’il ne peut plus sortir du lit. Savez-vous de quoi votre conjoint aura besoin, plus que tout autre chose dans ces moments? De votre présence, de votre engagement!

Dieu dit donc pas de divorce, sauf dans deux cas: En cas d’infidélité répétée Dans l’éventualité que vous êtes marié à un non-croyant et qu’il ou qu’elle décide de ne plus vivre avec vous. Mais dans ce cas, ce n’est pas à vous d’initier la procédure. C’est à lui de le faire.

Que faire me dites-vous dans le cas où vous êtes maltraité au point d’avoir peur pour votre vie ou au cas où votre mari abuse physiquement vos enfants, au cas où il vous traîne dans des dettes qui risquent de faire que vous allez tout perdre et ne plus pouvoir fonctionner (exemple : à cause de dettes de jeux)? Vous pouvez partir, mais ne vous remariez pas, car aux yeux de Dieu le mariage n’est pas dissout peu importe ce que disent les juges. Rester célibataire au cas où votre conjoint revient à son bon sens.

III. Mariez un chrétien:

Nous en arrivons maintenant à notre troisième règle. Je la trouve en 1 Corinthiens 7.39b et indirectement aux versets 12 à 16: « ... ». Un chrétien s’il veut être heureux en mariage doit marier un chrétien. Je suis à court de temps aujourd’hui pour en parler, mais nous y reviendrons la semaine prochaine.

Conclusion:

Notre bonheur futur dépend toujours de notre désir à appliquer les commandements de Dieu. Mais dans ce cas particulier, nous jouons plus que notre bonheur futur, nous jouons aussi celui de nos enfants. Alors quel genre de mariage voulez-vous dans le futur? Trois petits conseils simples à suivre pour être heureux: 1) donnons-nous totalement à nos enfants 2) bannissons le terme divorce de notre vocabulaire et 3) poursuivons une vie à deux dans le Seigneur. Est-ce le cas aujourd’hui?

Prions ensemble: « ... »