Certaines personnes tirent des conclusions hâtives en comparant le nombre d’années que Salomon a mis pour faire le temple et pour faire sa maison. Ils disent que, puisqu’il a mis 7 ans pour le temple et 13 ans pour sa maison, Salomon pensait plus à lui qu’à Dieu. Qu’il se souciait plus de son confort que de l’Éternel. Je ne pense pas que nous pouvons tirer ce genre de conclusion du texte. Premièrement parce que tout ce que je lis sur Salomon jusqu’à présent me montre qu’il essayait de suivre Dieu de tout son coeur. L’Éternel savait cela. Il aimait Salomon. Rien ne nous dit que Dieu n’était pas satisfait de son engagement. Que du contraire, même dans le texte que nous allons voir aujourd’hui, Dieu continue à le récompenser pour ses dispositions. Deuxièmement, si Salomon a été plus vite pour une des deux structures, tout simplement, c’est peut-être parce que son père avait fait une bonne partie du travail en amont. N’oubliez pas qu’avant de mourir David avait récolté tout l’argent nécessaire pour ce temple. Il avait fait dessiné tous les plans. Il avait aussi accumulé beaucoup de matériel de construction. Salomon bénéficiait de tous ces préparatifs. Par contre pour son palais, Salomon devait décider ce qu’il voulait, il devait faire dessiner des plans et trouver les moyens financiers et matériels. Il se pourrait aussi que la construction de sa maison lui a pris 13 ans parce qu’il avait concentré ses ressources, son temps et son énergie pour faire le temple de Dieu, avant de penser à lui-même. Certains parmi nous savent très bien que cela est possible. Pourquoi? Parce que vous mettez parfois votre maison, votre jardin ou vos projets en suspend pour prendre soin cette église qui appartient à Dieu. Frédéric est venu remettre en état les toilettes cette semaine, je suis persuadé qu’il avait d’autres choses à faire à la maison. Christophe est venu tous les jours aider avec la campagne d’évangélisation. Je suis sûr qu’en faisant cela, il a laissé de côté des choses qu’il devait faire depuis longtemps à la maison. Parfois nous mettons tout en suspend pour le travail du Seigneur et quand nous rentrons chez nous, nous sommes fatigués et nous n’avons plus beaucoup de force ou d’énergie pour prendre soin de notre travail personnel. Salomon a peut-être fait pareil, ce qui expliquerait la différence de temps pour construire sa maison et celle de Dieu.
Continuons donc à avancer dans le récit de 1 Rois. Au chapitre 8, nous lisons que le temple de Dieu est achevé et que Salomon y fait venir l’arche de l’alliance. Tout le peuple est là avec lui à cette occasion. Les prêtres portent l’arche comme ils sont supposés le faire. Ce sont eux qui jouent des instruments et qui conduisent l’adoration, comme la loi le demande. C’est un grand moment de réjouissance. Au chapitre 8 verset 5 nous lisons ce qu’ils firent ensuite: « … ». Nous avons parlé la semaine dernière des milles holocaustes que Salomon offrit à Dieu à Gabaon. Cette fois le texte dit que les animaux sacrifiés furent tellement nombreux qu’on ne pu les compter. Pouvez-vous vous imaginer cela? C’est comme si on organisait une journée d’adoration pour Dieu, où les chrétiens chantent et prient tellement, que personne ne pourrait compter le nombre de chants ou de prières. Au verset 22, Salomon se met à prier Dieu. Sa prière est assez longue. Elle se lit dans les 31 versets qui suivent. Qui a dit qu’une prière publique doit être courte et rapide? Regardez certaines des choses qu’il dit à Dieu. Tout d’abord du verset 27 à 30: « … ». Puis en gros, il dit: « Quand tes enfants se disputent et qu’ils viennent au temple, résous leurs conflits. Quand ton peuple a fait le mal et qu’après avoir été puni, il se repent et vient te demander pardon en ce lieu, pardonne s’il te plaît ». Salomon termine sa prière, puis il commence à bénir l’assemblée. Regardez aux versets 54 à 61: « … ». Après cela, il dédie le temple en immolant encore quelques milliers de bœufs (22.000) et de brebis (120.000) selon le verset 63.
Au début, il semble que le peuple avait l’intention de rester une semaine à la dédicace du temple. Mais à la fin de cette première semaine, tout le monde décide de rester 7 jours de plus. Regardez le verset 65: « … ». Je suis impressionné par tout le temps qu’ils prennent pour Dieu. Je me demande pourquoi nous voulons rarement passer plus d’une heure par semaine avec Dieu? Pourquoi nos cultes sont-ils toujours aussi courts? Pourquoi nos retraites ne durent-elles jamais plus de deux ou trois jours? Est-ce vraiment dû seulement au coût financier? Au bout de 14 jours, dans cette histoire, Salomon doit renvoyer le peuple tellement ils apprécient être là. Regardez au verset 66: « … ». Remarquez quel est leur état d’esprit quand ils rentrent chez eux. Le texte dit qu’ils sont joyeux et contents. Ils ne rentrent pas déprimés ou grincheux. Nous allons y revenir. Mais pour terminer le récit, je voudrais lire ce qui arrive juste ensuite au chapitre 9, versets 1 à 3: « … ». Retirons à présent quelques leçons de tout ceci.
I. Ne compliquez pas la vie:
En lisant la bible, ce qui me vient à l’esprit est que la vie est en fait devrait être assez simple. Je sais que vous pensez peut-être le contraire aujourd’hui, au vu de vos problèmes. Mais dans son concept d’origine, quand Dieu l’a faite, la vie était faite pour être simple. Le problème c’est que nous compliquons les choses. Avez-vous déjà remarqué cela? Certaines personnes sont particulièrement douées pour compliquer les choses. On le voit au travail ou dans l’église. Parfois on oeuvre sur un projet qui est assez simple, puis quelqu’un décide de nous rejoindre pour nous aider et en un temps record, il ou elle complique les choses avec ses idées, au point que plus personne n’a envie de continuer. Les adolescents l’ont peut-être constatés à l’école. Vous n’éprouvez aucune difficulté avec une matière, jusqu’au moment où un nouveau professeur arrive et complique tellement le cours que vous ne comprenez plus rien. Ou bien vous demandez de l’aide à un de vos amis, parce que vous avez difficile en math ou en science de comprendre le prof. Et votre ami vous explique les choses de manière tellement simple qu’en quelques minutes vous comprenez et vous vous demandez pourquoi le prof ne peut pas vous montrer les choses aussi clairement que votre copain. Parfois c’est peut-être vous qui compliquez les choses à cause de votre manière d’approcher un sujet. La même chose peut se passer dans nos relations de couple. Avoir un bon mariage est au final quelque chose de simple. Mais des maris et des épouses ont souvent tendance à compliquer cette relation.
L’être humain fait pareil en matière de religion aussi, n’est-ce pas? Allez discuter avec des conducteurs religieux autour de vous et vous verrez. Ils rendent la religion beaucoup plus complexe que Dieu le voulait. Ouvrez vos bibles et lisez le livre des Actes. Les histoires sont simples. On voit tout de suite ce qu’il faut faire pour être sauvé. Le plan du salut est identique pour chaque personne qui veut se convertir. On y voit l’importance du baptême, comment il était pratiqué et pourquoi. C’est en fait très simple. Mais beaucoup d’hommes compliquent les choses. En quelques minutes, nous pouvons aussi lire dans le Nouveau Testament comment l’église était structurée. Nous pouvons découvrir ce que c’est qu’un ancien et un diacre, quel est le rôle de chaque, les qualités qui étaient nécessaires pour remplir ces fonctions. Mais certains mouvements religieux ont tellement compliqué les choses que ces fonctions ont disparues ou été changées. Je ne suis pas en train de dire qu’il n’y a jamais de points difficiles à comprendre dans la bible. Pierre dit en 2 Pierre 3.15-16, que certaines doctrines demandent du travail pour être comprises. Mais Dieu n’a pas fait en sorte que seuls des docteurs en théologie puissent les comprendre. N’importe qui parmi nous le peut avec un peu d’investissement.
Pourquoi est-ce que je vous dis tout ceci suite à l’étude que nous venons de faire dans la vie de Salomon? Regardez à nouveau en 1 Rois 8.66. Le texte dit que les israélites rentrèrent chez eux contents dans leur coeur. Pourtant certains rentraient pour reprendre un travail qu’ils n’aimaient pas vraiment. Certains en ces jours-là rentraient probablement dans leur famille où il y avait des problèmes. D’autres retournaient vers des situations qui les stressaient financièrement. Pourtant, en repartant, ils étaient joyeux. Qui ici ne recherche pas le bonheur? Qui ne veut pas ressentir ce qu’ils ressentaient? Nous courons si souvent dans 100 directions différentes justement parce que nous essayons de trouver le bonheur. Mais laissez moi vous dire que ces 100 directions sont le plus souvent des voies sans issues, des voies qui mènent encore plus à des problèmes, parce qu’elles n’impliquent pas Dieu. Quand je considère ce récit et nos vies, je vois que beaucoup rendent cette poursuite du bonheur plus compliquée qu’elle ne l’est vraiment.
II. Quelle est la recette du bonheur?
Dans l’adoration, au milieu de l’assemblée. Le dimanche est une opportunité pour nous concentrer sur Lui, comme le faisait ces gens à l’époque de Salomon. Le dimanche nous pouvons laisser de côté tout ce qui nous tracasse et nous rappeler d’où viennent toutes les bénédictions. En ne venant pas au culte nous nous privons de cela. Pourtant c’est vital.
Je vous le dis aujourd’hui. Le bonheur n’est pas si difficile que ça à trouver. Malgré vos soucis familiaux, le stress financier et tous les autres tracas, chacun de nous peut se lever le matin et compter les bénédictions de Dieu, puis le louer et le remercier pour tous ces bienfaits. Si nous faisons cela, si nous sommes reconnaissants pour tout ce que Dieu fait, alors nous trouverons le bonheur.
Pourquoi les israélites étaient-ils heureux en repartant? Parce qu’ils avaient marché correctement devant Dieu. Regardez à nouveau ce que Dieu dit quand il apparaît à l’homme le plus sage au monde, au chapitre 9. Il dit: « Salomon, d’accord, je mets mon nom ici. Je continuerai à te bénir, si tu marches en ma présence avec droiture et sincérité de coeur, en faisant tout ce que je t’ai commandé. » C’est profond mais aussi tellement simple.
Vous me dites, qu’est-ce que ça signifie de marcher avec droiture? Dieu l’explique. C’est marcher comme David a marché. Vous rappelez-vous de David? Comment vivait-il?
Conclusion:
Je ne sais pas comment Dieu pourrait rendre les choses plus claires, plus faciles que ça.
Frères et soeurs, le bonheur est un cadeau de Dieu. Il vient de lui. Pour le trouver, il faut se connecter à Lui. Il faut se présenter fidèlement devant Lui dans ses parvis. Il faut compter chaque jour ses bénédictions. Il faut marcher avec intégrité et sincérité de coeur dans ses commandements. Il faut le rechercher avec toute notre force. Si nous nous détournons de lui et tombons dans le péché alors Dieu retirera ses bénédictions, peu importe comment notre vie a commencé. C’est aussi le revers de la médaille dont on n’a pas eu le temps de parler aujourd’hui. Mais nous le lisons dans la réponse que Dieu a donnée à Salomon au ch. 9.6-8. J’espère donc qu’aujourd’hui vous refuserez l’influence de ce monde qui cherche à compliquer la vie, nos foyers, notre mariage, l’église. Le plan de Dieu est simple. Tout ce qu’il nous faut faire, c’est de le suivre. Le ferons-nous ?
Prions.