Le meilleur est pour la fin (Jean 2)

Série: Sermons divers

Introduction :

Êtes-vous déjà passés par un moment où vous ne ressentiez plus de joie et de paix, où vous aviez le sentiment de tourner à vide? Si oui, vous savez que ce n’est pas un moment plaisant dans la vie. Mais quand ce genre de situation se présente, il est indéniable que nous sommes alors dans une position parfaite pour que Jésus se manifeste dans nos vies et agisse en nous. J’ai découvert avec le temps que quand il semble ne plus y avoir d’options viables pour nous, c’est en général à cet instant que Dieu peut faire le mieux son travail en nous. En Jean 2 nous découvrons cela. Il s’agit du tout premier miracle de Jésus. Si vous le voulez bien veuillez ouvrir vos bibles à cet endroit.

Au verset 2, nous apprenons qu’il était invité à un mariage. Souvent dans les Écritures Jésus utilisa l’image d’un banquet ou d’un mariage pour illustrer le royaume de Dieu. Par exemple, en Matthieu 22.2-14 il dit: « ... » C’est comme si Jésus voulait faire réaliser que le ciel serait une fête éternelle. Si vous craignez de devoir chanter et jouer de la harpe toute la journée là haut, soyez rassuré. Au ciel, ce sera également comme être à une fête, une célébration fantastique. Jésus utilise cela en comparaison au royaume des cieux, parce que Dieu est un Dieu de joie et ceux qui sont avec lui se réjouissent.

Pour apprécier l’histoire qui nous est présentée en Jean 2, il faut comprendre comment les cérémonies se déroulaient à l’époque dans cette partie du monde. Les mariages chez nous ne durent pas plus de quelques heures. Il y a un sermon ou une messe qui dure 20 à 30 minutes, puis les gens prennent un apéritif pendant une heure ou deux, ils passent à table et enfin ils vont danser pour une soirée. Mais le même jour ça se termine et les époux partent en voyage de noces. À l’époque de Jésus, c’était un peu différent. En Palestine, les festivités duraient une semaine. Quand le fiancé et sa future épouse descendaient au lieu où ils allaient être unis, ils étaient suivis par tout un cortège. Il y avait de la musique, les gens dansaient et chantaient (femmes d’un côté et hommes de l’autre). Et ça continuait ainsi pendant quelques jours dans les réjouissances.

Je constate plusieurs choses dans cette histoire. Premièrement en Jean 2, je vois que notre Seigneur prenait part aux réjouissances de ses proches. Quand il y avait une fête pour honorer des amis, pour autant que cette fête soit correcte, il était prêt à y participer. Il ne refusait pas les bons moments. Dieu est un Dieu de joie et Jésus était un homme plein de joie. Frères et sœurs, un chrétien qui ne sait pas se réjouir et participer à une fête de temps en temps, ne comprend pas vraiment ce que signifie être chrétien. Un chrétien doit pouvoir se réjouir de temps en temps, s’amuser de temps à autres. J’ai rencontré des chrétiens qui ne voyaient pas ça. Mais cette vie est suffisamment pleine de moments difficiles, sans qu’on en rajoute en refusant toutes célébrations. Jésus ne refusait pas toutes les fêtes. Et nous sommes appelés à suivre son exemple. Nous ne sommes pas condamner à une vie dans la tristesse en prenant le baptême. Les fois où nous avons donc l’opportunité de réjouir notre coeur et d'honorer des amis qui célèbrent un évènement important dans leur vie, ne ratons pas l’occasion. Jésus n’est pas contre ça, il est prêt à nous y accompagner, pour autant que les gens s’y amusent en ne faisant rien de mal.

En Jean 2, Jésus est donc à un mariage et un problème survient. C’est la mère de Jésus qui va le révéler. Regardez ce qu’elle lui annonce au verset 3: « ... » Verset 4: « ... » En d’autres termes, Jésus n’était pas prêt à sortir de l’ombre et se dévoiler publiquement comme elle voulait qu’il le fasse. Ce n’était pas encore son moment. Mais Marie est une mère typique. Que fait votre mère quand elle veut quelque chose? Elle ne demande qu’une fois et puis n’insiste pas ? Pas la mienne. Si elle veut quelque chose, elle trouve toujours une solution pour obtenir satisfaction. Marie était ainsi. Elle ne s’avoua pas vaincue, elle se tourna vers les serviteurs et leur dit au verset 5: « ... » Facile à dire, mais pas facile à faire. Les serviteurs devaient suivre les instructions de Jésus, peu importe ce qu’il allait demander. Et regardez ce que le Seigneur leur demanda de faire. Lisons les versets 6 et 7: « ... » Ils devaient donc prendre des vases en pierre qui pouvaient contenir 100 litres chacun et les remplir d’eau. Ça devait peser une tonne et être un gros travail. Mais c’est tout ce qui restait aux époux. Ils avaient besoin de vin, mais ils n’avaient plus que de l’eau. C’était tout ce qui restait. Jésus demanda donc aux serviteurs de prendre les vases de pierres et d’y mettre la seule chose qu’ils avaient à leur disposition. Ils devaient prendre ce qui était disponible, connecter ces 2 choses et voir ce qui allait se passer.

Frères et sœurs, laissez-moi vous dire aujourd’hui qu’il va y avoir dans la vie des moments où le vin va manquer. Et quand ça arrive, quand les crève-coeurs vont vous laisser à court de jus, tout à fait découragés, KO et sans force, il va falloir aller parler à Jésus. Pourquoi ? Parce que lui seul peut nous aider à faire la connexion, à voir ce que nous n’avons peut-être jamais remarqué avant dans notre existence, pour corriger ou faire face au problème. Oui, seul Jésus peut mettre certaines choses en lumière dans nos vies. Et tout d’un coup, on fait « OOOHHHH! Je ne savais pas… » Mais on ne voit pas les connexions, jusqu’au moment où on est prêt à faire tout ce qu’il nous dit. Ce n’est pas facile parce que souvent ce qu’il dit ne semble pas s’appliquer à notre situation, à notre problème en particulier. Pensez à l’histoire de Jean 2. Quel était le problème? Le vin. Mais Jésus leur demanda de prendre des vases destinés à la purification et de les remplir d’eau. Les serviteurs auraient pu dire « Jésus notre problème est le vin. Quel rapport y a-t-il avec de l’eau? Jésus, tu nous parles de l’eau alors que nous te parlons de vin. » Mais quand Jésus cherche à connecter des éléments, c’est parce qu’il nous prépare pour un miracle. Avec Lui, le terrestre et le divin se rencontre. La raison pour laquelle nous avons besoin de l’écouter, c’est parce qu’à travers lui le ciel et la terre rentre en contact l’un avec l’autre. Il était homme, il connaît donc le côté terrestre. Mais il est aussi Dieu, ce qui signifie qu’il connaît également le côté céleste. Et en Lui, en l’écoutant le ciel et la terre se rencontre pour produire des choses formidables. Il connecte les points comme personne d’autre ne le peut.

Au verset 7, remarquez que les serviteurs remplirent les vases jusqu’au bord. Ils n’y allèrent pas à moitié. Ils les remplirent au maximum. Il n’y avait plus de place pour y mettre autre chose. Et de toute façon, il n’y avait pas besoin d’autre chose. Écoutez moi bien aujourd’hui, n’ajoutons pas à ce que Jésus dit. N’ajoutons pas des conseils humains, de la psychologie, de la philosophie, ce que votre père dit, ce que votre mère dit, ce que votre grand-mère dit ou ce que votre prédicateur dit. Quand Jésus nous révèle sa volonté, concentrons-nous uniquement sur elle. N’allons pas plus loin, car Jésus donne toutes les instructions nécessaires pour résoudre les problèmes. Quand nous découvrons ses instructions, empressons-nous de les mettre en pratique jusqu’au bout avec zèle, comme les serviteurs. Pourquoi ? Parce que les bénédictions que vous en retirerez seront proportionnelles. Les serviteurs agirent correctement en remplissant donc les vases jusqu’au bord.

Au verset 8 nous lisons ensuite : « ... » Le miracle qui eut lieu ce jour-là fut accomplit presque secrètement. Jésus fit ce miracle discrètement, car son heure n’était pas encore venue. Il ne fit pas taire tout le monde. Il ne monta pas sur une table pour faire une prière ou de grands gestes comme un magicien pour attirer l’attention. Non, l’eau se changea en vin en silence. Les invités ne firent pas « Oh » et « Ouah » car ce n’était pas encore le moment. Mais parce que son temps n’était pas venu, ça ne signifie pas que l’heure pour ce jeune couple n’avait pas sonné. Jésus n’était peut-être pas prêt à manifester toute sa puissance publiquement, mais il était tout de même disposé à faire certaines choses pour aider les époux. Il changea donc l’eau en vin discrètement. Le miracle fut accompli presque dans le secret. Arrêtons-nous ici pour l’instant pour tirer une première grosse leçon de tout ceci.

I. Jésus est un spécialiste dans le domaine des transformations.

Premièrement, je vois aujourd’hui que Jésus est un spécialiste dans quel domaine? Dans le domaine des transformations. Il peut transformer ce qui est ordinaire en quelque chose d’extraordinaire. Il peut prendre ce qui est naturel et quand vous ne regardez pas en faire quelque chose de surnaturel. Il peut utiliser des choses qui vous restent, que vous ne considéreriez même pas comme une solution potentielle et les changer discrètement pour vous surprendre et vous aider. Il peut résoudre la situation sans qu’on sache vraiment comment. Quand ça arrive, mes frères, quand les choses semblent s’arranger toutes seules, comme par miracle, sachez que ce n’est pas le hasard. C’est parce que Jésus est à l’oeuvre et que même si ce n’est pas le moment pour lui de se manifester en fanfare, il a décidé d’intervenir pour vous. C’est parce qu’il s’est soucié de votre situation.

Si vous avez une vie sans vin pour le moment, si la joie n’est plus dans votre demeure, alors rechercher Jésus et apprêtez-vous à un changement. Il transforme ce qu’il touche. Tu dis: « Mais il ne me reste presque plus rien, tout est parti, pouf envolé en fumée! » Ce n’est pas un problème. Jésus fait des miracles avec presque rien. Des vases vides font très bien l’affaire. En 2 Rois 4, n’apprenons-nous pas cela aussi? Une veuve avait des dettes. Elle ne pouvait plus payer ce qu’elle devait. Ses enfants allaient être vendus comme esclave pour tout rembourser. Regardez son désespoir au verset 2: « ... » Élisée lui dit d’aller chercher des vases vides chez ses voisins. Regardez aux versets 3 et 4, jusqu’au verset 7 « ... » Cette veuve et ses enfants ne comprenaient probablement pas comment l’huile pouvait continuer à couler. Le liquide continuait à sortir de son gros pot tant qu’elle avait des vases à remplir, c’est tout ce qu’elle savait. C’était comme avec les 5 pains et les poissons. Ça continuait à venir et ils en reçurent assez pour payer les dettes et encore pour vivre pendant toute une saison.

Certains parmi nous aujourd’hui n’ont peut-être plus de vin financièrement parlant. Si c’est le cas, peut-être vous passez tout votre temps à vous lamenter, à exprimer ce que vous ne pouvez plus faire, alors que vous n’avez même pas encore fait ce que vous pouvez faire et que vous n’avez pas vraiment confié votre situation à Jésus. Souvent nous ne voyons pas la main de Dieu agir, parce que nous n’utilisons pas ce qu’il a mis à notre disposition. Mais apprenons que Jésus est spécialiste des transformations. Comme un prédicateur l’a dit: « La nature nous forme et le péché nous déforme. L’éducation nous informe et le pénitencier nous réforme, mais Jésus lui nous transforme. » Si nous nous en remettons à lui, il peut transformer nos situations désespérées où nous sommes à court de vin en de vrais moments de bénédictions.

II. Les bénédictions liée à la position de serviteur.

Passons à présent au point suivant. Au verset 9, nous lisons: « ... » Le grand chef, celui qui dirigeait la cérémonie, qui était connaisseur en matière de vin, se dit ceci en goûtant l’eau qui était devenue du vin: « D’où vient ce vin? » Il ne savait pas ce qui s’était passé. Mais les serviteurs le savaient. Seulement eux avaient été témoins.

Pour savoir certaines choses dans la vie, il faut être un serviteur. Il faut être quitter son trône, sa suite présidentielle. Il faut descendre de son piédestal. Pour voir Jésus agir, il faut être parmi les ouvriers et faire tout ce que le Seigneur dit de faire. Beaucoup d’entre nous n’ont pas encore vu l’eau se transformer en vin parce qu’ils n’ont pas encore appris à être des serviteurs. Ils veulent toujours être les grands chefs, les puissants, tout accomplir seul, sans qu’on leur dise comment. Ils n’ont pas encore appris à s’humilier et à être des serviteurs.

Le maître de cérémonie fit donc appeler l’époux et lui demanda au verset 10: « ... » Donc normalement dans n’importe quelle fête, le bon vin était sorti d’abord et quand il était fini, entièrement consommé on servait le vin médiocre, de moindre qualité. Mais le maître de cérémonie dit à l’époux: « Toi, tu as fait les choses en sens inverse! Tu as donné d’abord le vin médiocre, puis tu as sorti le meilleur. » Je remarque plusieurs choses dans ce verset. Premièrement, le maître de cérémonie parle à la mauvaise personne. Il fait sa remarque au mari, comme si le mari avait quelque chose à voir avec le déroulement des événements. L’époux ne pouvait pas savoir ce qui s’était passé. Il était dans l’ignorance comme tous les autres. Seuls les serviteurs avaient été au contact de Jésus. Seuls eux avaient avec humilité suivit ses instructions. Mais le maître des cérémonies avait raison : « Le meilleur est venu à la fin ». Je répète, le meilleur fut gardé pour la fin. Et il fallait d’abord que le vin vienne à manquer pour que le meilleur puisse venir. Ce n’est que dans les situations où les pots sont vides, où les ressources viennent à manquer que le meilleur peut être produit.

III. Dieu réserve toujours le meilleur pour la fin.

Appliquons un peu plus cela… Si vous êtes aujourd’hui dans une situation où vous êtes à court de vin, où vous n’avez plus de joie et de paix, où vous êtes vraiment en détresse, si vous êtes dans une situation où le vin s’est tari, vous êtes un candidat parfait pour voir Jésus agir dans votre vie.

Si tu regardes à la première moitié de ta vie et que c’est une déception...
Si tu regardes à la première partie de ta vie et c’est une suite presque sans fin d’erreurs...
Si tu regardes à la première moitié de ta vie et que c’est péché sur péché...
Si tu regardes à la première partie de ta vie et que c’est l’échec qui la résume le mieux,j’ai une bonne nouvelle pour toi qui n’a plus de vin… Dieu à l’habitude de garder le meilleur pour la fin.

Satan lui marche en sens inverse. Il aime donner ce qu’il a de mieux en premier. Il fait ça pour vous appâter, afin qu’une fois pris vous soyez forcés d’encaisser le pire. Mais Dieu lui vous laisse traverser d’abord le pire, pour qu’il ne reste ensuite que le meilleur. C’est vrai par exemple avec le paradis. Je suis heureux qu’il ait garder par exemple le paradis pour la fin, pas vous ? J’aurais détesté commencer avec le paradis, puis terminer avec cette terre. Je suis heureux que ma vie commence sur cette planète, puis se termine au ciel avec Lui, car ainsi le meilleur est encore à venir, est réservé pour la fin. Quand Dieu nous donne le meilleur à la fin, c’est parce qu’il sait ce qu’il fait. C’est parce que s’il nous donnait le meilleur au départ, alors nous n’apprécierions pas ce qu’il nous donne. Vous voyez on apprécie le vin nouveau, on le boit à grosse gorgée, quand l’ancien est d’abord venu à manquer, quand on s’est retrouvé à sec pendant un bout de temps.

On essaie parfois d’aider nos enfants à comprendre leurs bénédictions en leur disant: « Un jour, tu vas voir, tu vas apprécier ce que j’ai fait pour toi. Un jour tu vas être vraiment reconnaissant! » Mais nous leur disons ça parce qu’en grandissant ils n’apprécient pas toujours la chance qu’ils ont. Mais quand ils deviennent des adultes et qu’ils passent par leurs propres épreuves, alors ils commencent à apprécier.

Dieu dit: « Je garde le meilleur pour la fin, car lorsque je te donne du vin nouveau je veux que tu l’apprécies. » Si donc tu penses aujourd’hui: « ma carrière est en chute libre, je suis dans une position où le vin est à sec. » Et bien amène ta coupe vide à Jésus, car il réserve le meilleur pour la fin. Si aujourd’hui ton mariage est un échec, part en vrille, que tu es à vide. Prends courage, car si tu t’en remets à Jésus, le meilleur est encore réservé pour la fin. Si tu es le cœur d’un serviteur et que tu es prêt à faire ce qu’il te demande peu importe, le meilleur est encore à venir.

Et quand le meilleur vient c’est souvent époustouflant. Lorsque Jésus changea l’eau en vin, il utilisa 6 cruches de trois mesures chacune, ce qui produisit un contenu total d’environs 600 litres. C’était une grosse quantité de vin nouveau. C’était plus qu’assez pour les jours qui restaient. Les époux n’en tomberaient plus à court. Frères quand Dieu nous donne finalement son vin nouveau, il verse à flot, suffisamment pour ne pas que nous nous retrouvions encore à sec. Et remarquez dans l’histoire, Jésus n’a pas seulement fait du vin pour l’époux et son épouse, il en a fait suffisamment pour que tout le monde qui était en leur compagnie puisse en profiter.

Conclusion:

En conclusion, je vous demande aujourd’hui, êtes-vous à sec ? Tu es peut-être affligé aujourd’hui mais Jésus s’est spécialisé pour résoudre les situations sans vin. Lorsque nous venons à l’église le dimanche, nous nous habillons bien. Nous venons avec de beaux vêtements qui couvrent notre corps, mais qui masquent aussi parfois le vide qui se trouve en nous. Comme un steak cuit au barbecue, nous avons l’air parfaits à l’extérieur, mais nous sommes saignants à l’intérieur. Mais si aujourd’hui vous voulez une vie remplie jusqu’au bord par le vin du Christ, c’est encore faisable. Si vous voulez combler le vide qui est en vous, il peut vous remplir de sa joie, de sa présence et transformer votre existence. Lui permettrez-vous de le faire aujourd’hui ?