Introduction :
Je voudrais parler aujourd’hui de ces périodes où nous faisons face au doute. Il y a 2 façons de voir le doute:
I. L’exemple d’un père désespéré:
Alors la foi et le doute peuvent-ils coexister? Un parent désespéré dans le Nouveau Testament nous répondrait oui. Savez-vous de qui je parle? Regardez en Marc 9, du verset 20 au verset 24: «…»
Je suis si content que Dieu ait décidé d’inclure cette histoire dans les Écritures, pas vous? Si vous êtes parmi ceux qui ont des doutes dans ce monde, ce passage est réconfortant. Il vous montre que vous n’êtes pas seuls à douter. Il nous apprend aussi de façon indirecte quand viennent les doutes dans notre vie.
Mais nous avons aussi tendance à faire face aux doutes quand nous avons prié pendant longtemps pour quelque chose, dans l’attente d’une réponse positive, puis quand tout un coup la porte nous est fermée en plein sur le nez et nous nous retrouvons le derrière par terre. Ou encore nous faisons face aux doutes quand nous nous retrouvons dans un nouveau cours à l’école et que ce que le professeur dit a l’air d’avoir plus de sens que ce qu’on lit dans la bible et ce qu’on entend à l’église chaque dimanche. C’est dans ces circonstances que nous nous retrouvons souvent face au doute.
Dans quelle partie des Écritures vois-je cela ? Notamment en Jean avec l’histoire de Thomas.
II. L’exemple de Thomas:
Nous allons la lire dans quelques minutes, mais auparavant, laissez moi vous montrer plusieurs choses sur ce personnage. Nous le connaissons comme Thomas le septique. Mais nous devrions plutôt dire Thomas le penseur.
Thomas avait une bonne tête et il était engagé. Il ne faut pas oublier cela. Regardez en Jean 11. Quand Lazare est sur le point de mourir, sa famille envoie un mot à Jésus pour lui demander de venir au plus vite. Notre Seigneur veut aider Marthe et Marie, mais au moment voulu. Trois jours plus tard, il est temps pour le Seigneur de venir assister la famille. Mais le voyage est risqué. Les Juifs en Judée veulent se saisir de lui et le mettre à mort. Il est l’ennemi public numéro 1. Voyez le verset 8: «…»
Les 12 essayent donc de dissuader Jésus de descendre. Mais Jésus dit: «J’y vais!» (v.15). Regardez ce que Thomas dit alors au verset 16: «…» Est-ce l’image d’un poltron ou d’un homme à moitié convaincu ? Non, il est prêta mourir avec Jésus et à finir en martyre. Il l’accompagnera peu importe le danger. À première vue, il n’y a personne d’autre avec qui il préfèrerait mourir et souffrir que Jésus. C’est donc un homme avec des convictions fermes et quelqu’un de courageux.
Mais, il n’était pas du genre à croire tout à l’aveuglette et à laisser son esprit au porte manteau en rentrant dans la synagogue (façon de parler). Il osait poser les questions. Il n’avait pas peur de lever sa main et dire «je ne comprends pas», quand tout le monde paraissait saisir ce qui était dit. J’ai bien dit paraissait, car je doute que les autres comprenaient vraiment quand lui ne comprenait pas. Regardez en Jean 14. Les douze et Jésus sont dans une pièce haute pour célébrer la Pâques. Le Seigneur commence à préparer ses apôtres pour sa crucifixion et son départ au ciel. Il leur annonce qu’il va les quitter mais que les 12 ne doivent pas être inquiets. Regardez aux versets 1 à 4 : « … » Les douze ne réalisent pas vraiment tout ce que Jésus dit. Ils pensent comme tous les autres juifs que le Christ doit mettre la raclée aux romains et monter sur le trône de David. Ils n’ont pas compris les annonces de Christ sur sa destinée. Alors je doute qu’ils comprennent vraiment ce que Jésus est en train de raconter. Mais regardez, quel va être le seul à parler ? Lisons le verset 5 : «…» Suite à la question de Thomas, Jésus répond aux v. 6 et 7 : «…» Vous vous imaginez, sans le courage de Thomas nous n’aurions peut-être jamais eu ces belles paroles, ces révélations magnifiques de Jésus qui ont amené de l’espoir et du réconfort au monde depuis ce jour.
Thomas était donc vaillant et honnête. Il était prêt à avouer: «Je ne saisis pas clairement toute cette théologie, peut-on m’expliquer?» Et Jésus l’a fait sans un reproche. Je pense que tous les chrétiens devraient oser poser les questions comme lui, car c’est ainsi qu’on grandit vraiment dans sa foi, plutôt que de suivre aveuglement.
Mais continuons à examiner ce personnage. Nous arrivons maintenant en Jean 20. Jésus a été crucifié. Les espoirs de Thomas sont brisés. Ses rêves ont volé en éclats. Il a pris une claque qui l’a envoyé à terre sans air dans ses poumons. Ce disciple de Jésus est dévasté. Avec la lance qui s’est enfoncée dans le flanc du Christ, la foi de Thomas s’est envolée. Quand nous le retrouvons en Jean 20, il est tari dans un coin où il s’isole et déprime. C’est l’endroit rêvé pour Satan. C’est ainsi qu’il peut le mieux travailler et détruire une personne dans le doute. Il peut démonter pierre par pierre l’œuvre de Jésus. Imaginez-le soufflant à Thomas : «Comment Jésus pourrait-il être le chemin, quand il t’a conduit dans un cul de sac?», «Comment Jésus peut-il être la vérité, quand il semble avoir été un faux? Comment peut-il être la vie, alors qu’il a trouvé la mort?» Et grâce au fait que Satan est parvenu à isoler Thomas, le disciple va rater l’apparition du Christ. Satan parvient à lui cacher la résurrection et à l’emmêler dans sa toile. Si les autres ont vu Jésus, c’est qu’ils ont eu un mirage collectif. Satan pourrait détruire Thomas avec le doute. Mais Jésus ne veut pas que Satan triomphe. Il va donc procurer des réponses et donner une chance à son apôtre de sortir de son scepticisme. Regardez aux versets 24-28: «…». Gloire à Dieu, les doutes de Thomas se sont transformés en certitudes et il a pu évangéliser le monde comme les autres apôtres.
Alors quelles sont les leçons que je retire de tout ceci ?
III. Comment faire face au doute?
Ce qui m’amène à mon second conseil :
Conclusion :
Je terminerai en vous disant ceci: si quelqu’un vous a poussé dans un coin et essaye de vous faire croire que poser des questions est répréhensible pour Christ, relisez les tendre mots qu’il a utilisés pour Thomas, en lui apparaissant: v. 26-27 «Paix soit avec toi, regarde mes pieds et mes mains…» Bien sûr il dit ensuite: «Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru» Mais si aujourd’hui qui sont les bien heureux dans la foi? Toi Alex, toi Marie, toi Candice. Si vous croyez, même avec des doutes, vous faites déjà partie des bienheureux dont Jésus parle.
Prions ensemble.