Introduction :
Je voudrais vous parler aujourd’hui du chrétien face à l’anxiété. Et pour commencer je voudrais que vous vous livriez à une petite introspection en vous posant cette question : «Qu’est-ce qui vous angoisse vraiment dans la vie?» Je ne parle pas de ces petits problèmes qu’on peut facilement oublier, du style d’un évier qui coule dans la cuisine ou d’un pneu qu’on retrouve constamment à plat sur son vélo, d’une clé de cadenas qu’on a perdu, mais de ces gros soucis qui interrompent fréquemment vos pensées et qui reviennent constamment à l’esprit. Je parle de ces gros tracas qui vous volent votre sommeil, qui font que vous vous rongiez les ongles. Je parle de ces peurs dont vous ne parvenez pas à vous débarrasser, qui vous empêchent de vous relaxer lorsque vient le weekend ou le soir, qui vous accompagnent même lorsque vous partez en vacances. Qu’est-ce qui vous angoisse vraiment dans la vie ?
Cette question a été posée à de nombreuses personnes et voici les 10 réponses les plus communes qui ont été données :
«Ne vous inquiétez de rien » dit le Saint Esprit à travers Paul. Certaines bibles disent «Que rien ne vous angoisse!» Le mot grec utilisé ici est «merimnao». Il signifie littéralement : «Être divisé, partagé. Etre distrait.» L’équivalent latin est le mot «anxius» dont nous tirons le terme anxiété. Il y a une nuance, une idée supplémentaire qui vient s’ajouter à ce mot en latin, c’est l’idée d’étouffement, d’étranglement. Je pense que ce concept est très juste. Quand je ressens de l’anxiété, c’est comme si mes peurs m’asphyxiaient et que je me retrouvais à lutter pour retrouver l’espoir.
Les symptômes courants de l’angoisse vont d’ailleurs avec cette sensation mentale. Voici ce qu’un site médical dit : « Une grande anxiété peut produire :
I. Pourquoi l’anxiété étrangle et étouffe:
En voici quelques unes
Quel privilège Marthe, Marie et Lazare avait ! C’est chez eux que Jésus venait souffler, qu’il aimait venir se rafraîchir. Ça me dit beaucoup sur leur maison. Je me demande d’ailleurs si la mienne aurait convenu, si j’avais eu la chance de vivre à cette époque là. Dans ce foyer, il y avait différents tempéraments. Un enfant n’est pas l’autre on dit souvent. Il y a ceux qui sont rêveurs et artistes, puis ceux qui sont très terre à terre. Il y a ceux qui sont orientés sur les détails, sur l’organisation, puis ceux qui privilégient plus les relations… Chaque personnalité a ses forces, ses avantages, mais aussi ses faiblesses.
Marthe faisait une bonne chose. Elle préparait un repas pour Jésus. Elle était responsable, savait prendre charge, faisait attention aux détails. C’est le genre de personne qu’on aime avoir à ses côtés quand on a une colonie, une fête à organiser, un repas en commun à servir. Marie, elle donnait énormément d’importance aux relations. Elle était plus sensible. Quand on lit des choses sur elle dans les écritures, par exemple lors des funérailles de son frère, elle a l’air plus passive, plus dépendantes des autres. Marthe donne l’image d’un enfant premier né (de qui les parents attendent beaucoup, qui doit constamment montrer l’exemple et aider). Marie donne l’image d’une fille cadette, de la petite de la famille. Voulant profiter de la visite de Jésus qu’elle ne voyait probablement pas si souvent et aimant son enseignement, elle s’assit pour l’écouter. À proprement parler, il n’y a rien de mal à ces deux comportements, tempéraments, à moins qu’ils ne soient poussés à l’extrême. Et c’est ce qui arrive dans cette histoire. Marthe s’active dès l’entrée de Jésus pour lui préparer un repas et profitant d’un silence dans l’enseignement, elle exprime sa frustration et poser une question à Jésus, v.40 : «Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma soeur me laisse seule pour servir ? Dis lui donc de m’aider.» Je me l’imagine avec ses mains sur ses hanches, en train de taper du pied à terre et de bouillir à l’intérieur. Il faut vraiment être frustré pour reprendre sa sœur ainsi devant tout le monde, n’est-ce pas ?
Que se passe-t-il ? L’anxiété est entrée dans son cœur. Jésus va le dire : « Marthe tu t’inquiètes pour beaucoup de choses!» À cause de ses inquiétudes, elle est en train de rater un moment intime avec son sauveur. Elle ne parvient pas à être à l’écoute de la Parole de Dieu et à se délecter dans les enseignements du Christ. Sa spiritualité est étouffée, son amour aussi. L’anxiété a volé sa joie et a étouffer sa faim spirituelle. Marie en contraste a choisi la bonne voie. Pour toujours elle pourra se rappeler de ces moments avec Jésus. Elle n’aura probablement pas autant de regrets lorsqu’elle apprendra la mort de Jésus. Pour Marthe, je pense qu’elle s’en voudra de n’avoir pas…
II. La recette pour combattre les inquiétudes:
Si nous parvenons à comprendre le mécanisme qui donne naissance aux inquiétudes, alors nous pouvons l’enrayer.
Conclusion :
Pour conclure, j’ai une petite question toute simple pour vous : «De qui croyez vous que Dieu se soucie le plus aujourd’hui, des moineaux, des corbeaux et des fleurs ou de vous?» C’est là que se place le débat. Soyons zens. Restons confiants. Demain aura soin de lui-même. Contentons-nous de prier et de faire connaître nos besoins à Dieu. Terminons avec une prière.