Introduction :
Aujourd’hui, je voudrais que nous parlions du travail du Seigneur. Si je vous demandais de citer les noms de ceux qui parmi nous travaillent pour l’Éternel, qui me mentionneriez-vous? Nous avons tendance à penser à ceux qui se dédient à plein temps à la prédication de l’évangile, n’est-ce pas ? Il est vrai que certains sont des conducteurs dans le travail du Seigneur, des locomotives. Mais un homme ne peut pas à lui tout seul accomplir l’œuvre du Seigneur. C’est impossible, elle est trop conséquente et taxante. C’est un travail d’équipe.
I. L’oeuvre de Dieu est un travail d’équipe.
Pierre, Paul et les autres n’ont pas évolué tout seuls. Ils étaient entourés de différents joueurs qui leur apportaient assistance et encouragement.
Ce principe du travail d’équipe s’illustre parfaitement dans un exemple que nous trouvons dans l’Ancien Testament, en Exode 17. Si vous avez une bible, veuillez l’ouvrir à cet endroit et lire avec moi. À partir du verset 8, le récit dit: « … » (8-15) Nous avons ici l’exemple merveilleux d’un travail d’équipe pour le Seigneur. Remarquez bien au verset 15 que la bataille était celle de Dieu. C’était sous sa bannière que son peuple livrait bataille. Dans ce combat Moïse supervisait le déroulement des événements. Ses mains étaient levées, en intercession auprès de Dieu. Josué dirigeait les troupes. À ce moment de sa vie, il était un conducteur en formation sous la tutelle de Moïse. Pour être un bon chef, il devait d’abord apprendre à suivre les ordres et il ne pouvait pas gagner sans l’intercession de Moïse. Mais il y avait aussi d’autres personnages importants dans cette histoire. Lesquelles? Aaron et Hur. Ces derniers maintenaient les mains de Moïse en position quand il fatiguait.
Il y a tellement d’applications que je retire de cela. Tout d’abord, je vois que le travail de Dieu est dur. Le corps de Moïse fatiguait. Ses mains pesaient après un temps. Mais le fardeau était plus que simplement physique. Moïse était impliqué en ce moment là dans une bataille spirituelle. L’oeuvre de Dieu paraît parfois physique quand nous allons aider quelqu’un à déménager, à refaire son appartement, à monter ses meubles ou à nettoyer sa maison. Elle paraît physique lorsque nous allons nourrir les démunis ou visiter les malades. Quand mon père revient d’aller porter le repas du Seigneur aux membres dans les maisons de personnes âgées en Belgique, il dort tout le reste de l’après-midi. J’ai peiné des jours et des jours après la colonie. J’étais physiquement vidé. Mais en réalité, toutes ces activités sont des batailles spirituelles et elles affectent bien plus que le corps. Moïse avait donc besoin du soutien d’Aaron et d’Hur.
Laissez-moi vous dire que le poids de la conduite est écrasant sans un soutien adéquat. Il faut des personnes à notre droite et notre gauche pour aider les conducteurs à tenir dans la lutte pour Dieu. Et si vous voulez être une aide, il faut vous trouvez au bon endroit au bon moment. Pour cela il faut faire des efforts. Aaron et Hur durent consciemment choisir d’accompagner Moïse. Ils devaient être proches de lui pour pouvoir aider. Ça signifiait qu’il leur fallait monter parfois au sommet des collines, regardez le verset 10. Beaucoup cherchent à éviter de gravir les collines. Il est plus facile de se laisser glisser vers le bas.
Selon le verset 12, je vois que ces deux hommes étaient attentifs au besoin du conducteur. Ils remarquèrent que Moïse peinait et donc que firent-ils? Ils partirent chercher une pierre assez grosse, pour permettre à Moïse de s’asseoir. Cette pierre devait être lourde. Et puis après avoir bougé un rocher, ils se mirent à droite et à gauche en dessous des aisselles probablement en transpiration de Moïse. Était-ce une position agréable? Non. Donc ils étaient présents, attentifs et proactifs. Ils n’hésitaient pas à mettre en œuvre un plan pour aider leur conducteur.
Josué et les Israélites menèrent donc la lutte sur le terrain, Aaron et Hur soutinrent Moïse et Moïse intercéda pour le peuple. Un travail commun d’équipe. Comme le dit l’acronyme pour team en anglais, à plusieurs on accomplit toujours plus que tout seul. (Together, Each Accomplishes More). Ensemble ils obtinrent les faveurs de Dieu et en conséquence la victoire. Je dis donc aujourd’hui que la victoire dépend de la structure de soutient de l’homme de Dieu.
Pourquoi est-ce que je vous raconte tout cela cette après-midi? Parce que nous arrivons à un verset important en Romains 15.30 où Paul dit ceci: « … » Si vous le voulez bien, allez aussi en Colossiens 4.3. Nous y lisons encore ceci: « … » Frères et sœurs, pouvons-nous aujourd’hui encore soutenir les bras des conducteurs de l’Éternel? Oui, ça fait partie du ministère que Dieu voudrait que nous fassions si nous ne prêchons pas à plein temps.
II. Comment pouvons nous assister nos conducteurs ?
Et comment pouvons-nous assister nos conducteurs? Paul y répond dans ces versets que nous venons de lire. Nous devons prier pour eux.
Comment exactement? « Je veux bien Daniel, mais prier pour quoi? » En Romains 15.30-33, l’apôtre mentionne plusieurs domaines pour lesquels il nous faut prier pour nos conducteurs. Lisons tout d ‘abord le verset 31 « … ». Deux choses apparaissent dans ce verset:
Les frères savaient que Paul était sur le chemin de Jérusalem. Il y avait là beaucoup de Juifs qui étaient opposés au christianisme. Pour eux, l’apôtre était un traître à la foi juive. Le livre des Actes, nous rapporte que certains considéraient même leur devoir sacré de lui fermer la bouche à tout jamais. Durant ses voyages missionnaires, ces juifs l’avaient déjà trainé devant les autorités romaines (Actes 18.2), ils l’avaient battu (2 Co. 11.24) et lapidé. En rentrant à Jérusalem, Paul avait donc une conscience aigüe des dangers qui l’y attendaient (voir Actes 20.23, 21.4, 11 et 13), mais il espérait ne pas y mourir et pouvoir ensuite aller à Rome, puis en Espagne. Il ne savait pas que des Juifs entraîneraient une foule à le saisir pour le battre à mort (Actes 21.27-30), mais qu’il serait délivré juste à temps par l’intervention de soldats romains (Actes 21.31-34), puis que quarante Juifs comploteraient avec une telle ferveur pour le tuer qu’ils iraient jusqu’à s’engager devant Dieu à ne pas manger et à ne pas boire jusqu’à ce qu’ils aient assassiné Paul (Actes 23,12-13). Peut-être est-ce grave à la prière des frères que son neveu apprit que ces Juifs complotaient et que ce jeune homme put être entendu par le centurion romain (v.16-22), que Paul fut mené à Césarée auprès du gouverneur (V.23-25). Mais même là, Satan essaya de le stopper en utilisant la corruption de Félix qui aimait plaire aux Juifs (24.27). Pendant deux ans Paul moisit en prison. Mais Dieu n’abandonna pas son travailleur. Festus succéda à Félix et quand il apprit que les Juifs essayaient encore de tuer l’apôtre dans une embuscade (25.1-3), il l’envoya à Rome. C’était là probablement une intervention divine, où notre Seigneur permit à Paul d’être sauvé en lui permettant d’user de son droit de citoyen romain pour paraître devant César (v. 9-12). Les prières des frères furent utiles, même s’ils ne le savaient pas à ce moment où ils reçurent la lettre.
Prions-nous pour nos conducteurs afin qu’ils puissent prêcher l’évangile sans entraves, qu’ils obtiennent leurs visas s’ils sont étrangers, qu’ils puissent obtenir un appartement pour vivre et œuvre ici sans un contrat de travail comme le reste d’entre nous, qu’ils puissent trouver une porte ouverte avec les autorités locales quand ils essayent de louer des salles pour les activités… ?
Ne trouvez-vous pas étrange le fait que Paul avait des craintes de ne pas être accepté par des chrétiens? Il ne parle pas des gens du monde dans cette deuxième partie du verset, mais des membres de l’église. Parfois, l’église est peu accueillante, les membres sont obtus et pas prêts du tout à se remettre en question.
Dans le cas de Romains 15, il faut savoir que Paul montait à Jérusalem pour y porter de l’argent que les frères païens de Macédoine et d’Achaïe avaient offert pour les assister les pauvres de l’église dans une région où sévissait la famine (Romains 15.25-27). Mais il n’était pas dit que les chrétiens juifs de Jérusalem accepteraient ces dons, car les Juifs étaient fiers et refusaient souvent toute association avec les païens. Selon Galates 2.13, même Barnabas fut influencé pendant un temps par cet esprit de supériorité. S’ils refusaient la collecte, alors l’œuvre de Paul serait en partie un échec. Il ne parviendrait pas à créer des liens d’unité, à leur faire dépasser leurs vieux préjugés.
Souvent les prédicateurs abandonnent le travail à plein temps pour le Seigneur parce qu’ils se cassent les dents sur les murs que les croyants ont érigés. Si vous voulez soutenir votre conducteur ou vos conducteurs, priez pour que les saints soient à l’écoute du message apporté par les évangélistes. C’est tellement important.
Lisons ensuite ce que dit Paul en Romains 15.32. Nous trouvons deux choses de plus pour lesquelles il nous faut prier. « … » Paul demande aux frères de prier pour que leur conducteur puisse avoir de la joie. Paul ne parle pas de n’importe quelle joie, mais de celle qui vient quand on sait que l’œuvre du Seigneur porte des fruits, quand on sait que son travail n’est pas en vain. Rien n’est plus décourageant que de sentir que ses efforts sont en vain.
Néhémie 8.10c dit ceci : « … » La joie de l’Éternel est ce qui donne de la force. Prions pour qu’elle soit dans nos conducteurs.
Afin de se rafraîchir, de se renouveler et de se ressourcer. Rien n’est plus encourageant que de voir des frères attachés à cela, comme Hur et Aaron qui cherchèrent un rocher pour que Moïse puisse s’asseoir un peu. Je suis sûr que Paul avait bien besoin de repos aussi. Regardez tout ce qu’il avait fait selon Romains 15.14-24. L’œuvre du Seigneur est épuisante. Peut-être ce repos lui est venu à travers l’emprisonnement de deux ans grâce à la prière des saints
Conclusion :
En conclusion aujourd’hui, je voudrais tout simplement vous demander, désirez-vous être un partenaire qui aide les conducteurs du Seigneur? Si oui, il vous suffit de vous engager à prier. Priez pour ces 4 choses que nous venons de mentionner (l’absence d’entraves, la porte ouverte parmi les saints, pour que votre conducteur ait la joie du Seigneur et du repos quand nécessaire).
Puisse le travail du Seigneur être toujours effectué en équipe, car la victoire en dépend.