Pas de condamnation en Jésus!

Série: Romains (ch 8.1-4)

Introduction :

Il y a peu de choses dont nous pouvons être absolument sûrs dans cette vie. Combien de mariages ne terminent pas par un divorce, par exemple, alors que les conjoints se sont jurés fidélité jusqu’à leur mort ? Nous achetons souvent des produits sur les étiquettes desquels il est écrit : « Satisfaction garantie ! », mais régulièrement nous n’obtenons pas les résultats escomptés avec ces produits. Nous acquérons de nouvelles voitures avec l’espoir de faire de bonnes affaires, de n’avoir pas trop de problèmes, mais combien de fois ne nous faisons pas avoir et ne nous retrouvons pas avec de grosses réparations sur le dos ? Il est déconcertant de voir qu’au final nous avons très peu de certitudes dans la vie. Ce qui souvent nous conduit à éprouver de la crainte et de l’anxiété, particulièrement quand nous devons prendre des décisions sur des points très importants. Par exemple, si ces décisions concernent notre vie de couple, l’éducation de nos enfants, nos finances ou notre travail, nos doutes peuvent devenir insupportables et nous pourrir la vie. Je sais qu’à chaque fois que je fais un achat important, j’ai difficile de m’endormir, je repasse dans ma tête les choix que j’ai fait, me demandant si c’était vraiment les bons. J’imagine que vous aussi vous avez parfois des nuits où vous ne trouvez pas le sommeil à cause d’incertitudes. Mais encore bien, nous ne sommes pas réduits à cela dans le domaine spirituel, une fois que nous avons choisi d’accepter Christ. Car en ce qui concerne le sujet le plus important de notre vie, c’est à dire notre destinée éternelle, Dieu ne nous a pas laissé dans le doute. Il est important de souligner ce fait, car Dieu ne désire pas que nous soyons dans la peur et l’inquiétude en ce qui concerne notre relation avec Lui. Il ne veut pas que nous doutions de notre condition présente ou future, si nous faisons ce que nous pouvons pour le suivre. En Romains 8, il rappelle donc des points importants à travers Paul.

Le but principal de ce chapitre est de donner de l’assurance au chrétien. C’est un des plus beaux chapitres de la bible. Il est parmi les plus connus et les plus aimés de la parole de Dieu. J’aime ce qu’un auteur dit à son sujet. Il déclare : « Le passage de Romains 7 à Romains 8 est comme un voyage allant des ténèbres à la lumière, comme la transition d’une tempête hivernale à un beau jour de printemps. L’épître aux Romains a été comparée à une belle bague, dont le chapitre 8 est le diamant. » Je vous rappelle malgré tout que le thème plus général est celui de la sanctification. Ce sujet a été commencé au chapitre 6 et continue jusqu’au milieu du chapitre 8. Il va se terminer au verset 17 pour être exact. Paul continue à encourager les chrétiens à vivre de façon sainte. Mais à partir du chapitre 8, il commence à présenter quelques bénédictions merveilleuses auxquelles les chrétiens peuvent s’accrocher. Du verset 1 à 4, il rappelle tout d’abord qu’il n’y a aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ, aux versets 5 à 10 il ajoute qu’ils ont reçu l’Esprit pour les aider à vivre selon l’Esprit. Aux versets 11 à 25, il leur rappelle qu’ils sont à présent héritiers de la vie éternelle, assurés de ressusciter des morts et d’aller au ciel. Et ainsi de suite, Paul continue à parler de bénédictions jusqu’à la fin du chapitre.

Et donc à travers ce qui suit, Dieu cherche à rassurer les chrétiens. Peut-être le verset 15 résume bien le thème. Paul y écrit : « nous n’avons pas reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte, mais un esprit d’adoption ». Étudions aujourd’hui la première bénédiction que Dieu rappelle aux chrétiens.

I. Plus de condamnation!

Connaissez-vous Gil Hodges ? Il était une légende du baseball. Il fut aussi entraîneur de l’équipe de baseball de Washington. Il découvrit un jour que 4 des ses joueurs avaient fait le mur, alors qu’ils étaient supposés aller dormir en préparation pour un match important. Le lendemain, il réunit tous ses hommes sur le terrain et il leur dit ceci : « Je sais que certains d’entre vous n’ont pas respecté le couvre-feu hier soir. Je ne veux pas vous humilier devant tout le monde, vous connaissez ce que le règlement prévoit pour un tel cas. Tous ceux qui sont sortis après l’heure doivent payer une amende de 100 dollars. Je laisserai une boîte à cigare sur mon bureau, où vous pourrez déposer votre argent avant 15 heures. » Quand il ouvrit la boîte en fin de journée, il y découvrit 700 dollars, car 7 de ses joueurs n’avaient pas respecté l’interdit. Vous voyez ce que Gil Hodges a découvert ce jour-là, c’est que beaucoup plus de personnes sont aux prises de la culpabilité que ce qu’on pourrait penser. On pourrait même dire que la culpabilité nous affecte tous, au moins de temps à autres.

C’était à cause de la culpabilité provenant de son adultère avec Bath-Schéba que David a dit : « Tant que je me suis tu, mes os se consumaient » (Ps. 32.3) La culpabilité est saine si bien cadrée, mais elle peut parfois nous jouer des tours. Un psychologue a déclaré un jour : « La culpabilité est le problème le plus difficile à traiter dans le domaine de la thérapie psychologique ». La culpabilité lorsqu’elle est excessive peut poser de véritables soucis. Par exemple, Adam et Ève sont partis se cacher quand Dieu est venu à leur rencontre dans le jardin d’Éden au lieu de venir lui demander pardon. Judas est parti se pendre après avoir trahi Jésus, au lieu de se repentir. Nous gérons souvent mal la culpabilité. Soit nous l’éprouvons de manière excessive, soit nous l’ignorons complètement. Il y a quelques années, le bureau des impôts a reçu une lettre anonyme. Elle disait ceci : « J’ai triché sur ma déclaration les sept dernières années. Ce soir ma conscience me trouble au point que je n’arrive pas à dormir. J’inclus dans cette lettre un billet de 100 euros pour vous dire combien je suis désolé. Si je découvre après ceci que je n’arrive toujours pas à dormir, je vous enverrai le reste de ce que je vous dois. » Est-ce la manière correcte de gérer la culpabilité ? Bien sûr que non. La culpabilité doit nous conduire à la repentance totale. Mais elle n’est pas supposée être une compagne ad-eternum. Beaucoup de chrétiens oublient cela quand ils échouent dans leurs tentatives de vivre selon les critères de Dieu. Parfois nous mentons, nous convoitons, nous manquons de gentillesse, nous replongeons dans une vieille habitude pécheresse et la conscience commence à nous torturer, jusqu’au point parfois de nous détourner de Dieu.

Écoutez-moi bien aujourd’hui, Dieu veut que vous sachiez avec certitude que vous êtes vraiment pardonnés si vous vous en remettez à Lui. Il le dit ainsi en Romains 8.1 : « … » En d’autres termes, il n’y a pas de punition, le mot est un terme légal qui veut dire qu’il n’y a pas de sentence, ni d’exécution de la sentence. Notez bien que la phrase est au présent. Elle ne fait pas seulement référence à une promesse future. Quand Christ vient dans ma vie, je suis pardonné, pas mis en liberté conditionnelle. Ma culpabilité est effacée. Peut-être vous ne le ressentez pas ainsi, mais c’est la réalité selon la bible. Exemple de celui qui est amputé et qui parfois continue à souffrir car il imagine que son bras, sa main ou sa jambe est encore là. Il doit prendre conscience que ce qui causait la mort du corps est désormais parti. C’est idem avec la culpabilité en Christ. Peu importe le nombre de fois où vous fautez envers Dieu, votre famille ou vos amis, vous êtes pardonnés. Peu importe l’ampleur du mal que vous pouvez causer, si vous êtes en Christ, il n’y a pas de condamnation !

II. Les conditions:

Conclusion :

Je termine ici en vous demandant jouissez-vous aujourd’hui de l’assurance qu’il n’y a pas de condamnation pour vous ? J’espère que oui. Mais attention de ne pas vous laisser tromper par vos sentiments. Pour que ce soit le cas, il faut que vous soyez en Jésus et que vous possédiez le Saint-Esprit. Ces deux choses n’arrivent que par le baptême de repentance qui nous permet de placer notre foi en lui.

N’oubliez pas ce que Romains 8.3 dit : « … » La chair par elle même est sans force, sans dunamos, sans puissance, pour nous permettre de satisfaire aux exigences de la loi de Dieu. Ça signifie que l’homme qui compte sur ses propres ressources ne peut garder la loi parfaitement et espérer aller au ciel. Il est charnel, vendu aux tentations de la chair. Mais Dieu a offert un moyen d’aller au ciel pour tous. Jésus est venu à cause du péché. Il s’est revêtu d’un corps de chair semblable au nôtre, en tous points. Il a livré bataille sur le domaine où le péché avait pris pied. Mais contrairement à nous, pas une seule fois il n’a succombé. Jésus a donc accompli parfaitement toutes les exigences de la loi (v.4). Il l’a fait pour nous dit le verset 4, littéralement : « afin que la justice de la loi fût accomplie en nous ». Ainsi nous pouvons satisfaire à la justice de Dieu, non parce que nous gardons parfaitement tous les commandements du Seigneur, mais parce que nous sommes un avec Jésus après le baptême, et lui s’est chargé de faire ce qu’il faut pour nous. Désormais nous ne sommes plus seul devant le trône de Dieu pour passer un examen, mais nous sommes partie intégrale de son Fils. Remercions-le pour cela et si vous n’avez pas encore revêtu Jésus par les eaux du baptême, je vous invite à le faire sans tarder (Ga 3.27).