Introduction :
Je suis heureux d’être de retour parmi vous. Il me semble que ces deux mois d’absence ont été une éternité. Je vous remercie d’avoir pris soin de tout en mon absence et j’espère que dans les semaines qui suivent je vais pouvoir vous faire profiter de ce que j’ai vécu et reçu, en partageant un peu de cet encouragement dont j’ai bénéficié.
Depuis un certain temps, j’ai le désir de présenter une série de leçon sur les éléments de base de notre foi. Tammy m’encourage souvent dans ce sens et je suppose qu’en lisant des passages comme Hébreux 5. 11-14, personne ne peut dire que ce n’est pas important. Je vais donc nommer la série de leçons que je vais présenter : « Retour aux rudiments de notre foi. »
La première leçon dans cette série aura pour titre : La nature distincte de l’Église. Dans ce sermon, je vais donc tâcher de faire deux choses. Premièrement, mettre en lumière la raison pour laquelle Dieu a créé et organisé l’église sur terre. Deuxièmement, je vais tâcher de vous montrer que le christianisme est structuré selon un plan qui nous permet d’identifier sans équivoque le corps du Christ.
I. Raison pour laquelle Dieu a créé et organisé son église : pour être glorifier.
Si vous avez une bible, veuillez l’ouvrir en Éphésiens chapitre 3. Lisons ensemble les versets 10 à 11 : « … ». Que dit ce passage ? Que les anges, les démons, Satan et tout ce qui vit dans les lieux invisibles, peuvent réaliser la sagesse multiple de Dieu grâce à l’église, en accord avec le plan éternel qu’il a exécuté par Jésus.
En d’autres termes, Paul dit qu’avant même que la terre ne soit créée, Dieu connaissait les besoins de l’homme et avait prévu la fondation de son église. L’église n’est donc pas une invention de l’homme, qui a été mise en œuvre après la chute de l’humanité. Elle n’est pas une invention de certaines personnes qui ont voulu s’enrichir ou avoir la main mise sur d’autres. Dieu avait prévu son Église depuis l’aube des temps.
Quand Christ est venu sur terre, selon Matthieu 16.18, le but de sa venue était d’établir son Église. En Actes 20.28, Luc nous dit que Christ a versé son sang dans le but d’avoir l’Église. En conséquence, en Éphésiens 3 aux versets 20-21, nous lisons : « … » Donc, dès le début des temps, Dieu sachant que l’homme allait pécher a pensé un plan pour nous sauver. Christ est venu dans ce monde pour accomplir ce plan, et nous placer dans son Église. Et maintenant et à tout jamais, Dieu est glorifié dans son église. Par elle, l’honneur lui est rendu. L’Église est donc importante, n’est-ce pas ?
Quelqu’un me dit : « Oui, mais moi l’église, ça ne m’intéresse pas trop ? Dieu oui, mais pas l’église ! » Que vous dit ce passage sur cette façon de penser ?
II. L’église est structurée selon un plan distinct :
Mais où se trouve cette Église dans laquelle je peux le glorifier ? Puis-je la reconnaître ? La réponse est définitivement oui. Oui car le vrai christianisme est organisé selon un modèle précis. Je vais parler pendant deux semaines de ce mot « modèle », il est donc important que je le définisse un petit peu. Le mot modèle est un mot biblique. Il vient du terme grec « Tupos ». Littéralement, ce mot décrivait un moule dans lequel les grecs versaient du plomb liquide et qui produisait à chaque fois la même figure. On le traduit en français par modèle, plan, règle ou patron.
Dans la bible nous apprenons que le christianisme, ainsi que l’Église, est structuré selon un modèle. Il a donc une identité distincte, reconnaissable, unique. Il en va de même de l’église. Elle est organisée d’après un plan fourni par Dieu. Que j’aille aux États Unis, en Afrique ou en Chine, je dois trouver les mêmes caractéristiques. Les maisons, la culture, les gens peuvent paraître différents, mais l’église aura un aspect familier. Pourquoi ? Car normalement, si c’est la vraie église, comme si c’est le vrai christianisme, elle doit être issue du même moule et avoir la même figure. C’est ainsi que Dieu l’a voulu. Je vais vous en donner plusieurs preuves ce dimanche et dimanche prochain.
Le christianisme n’est pas une soupe dans laquelle chaque homme met ce qu’il veut et fait ce qui paraît juste à ses yeux.
A. Nous pouvons voir que l’église est organisée selon un plan, si nous considérons que Dieu avait en tête son fondement depuis l’origine. En Éphésiens 1. 7-11, nous lisons : « … ». De nouveau, nous voyons ici que Dieu avait planifié de sauver l’homme et il a mis en œuvre un plan pour parvenir à cette fin. Mais insistons sur le fait que l’Église faisait partie de ce plan éternel.
Regardez à présent 1 Corinthiens 2.7. Paul y dit : « … ». À quoi Paul faisait-il référence ici lorsqu’il parlait de prêcher la sagesse de Dieu ? D’abord à la crucifixion de Christ et sa résurrection. En quoi cela était-il mystérieux ? Pendant des siècles et des siècles, Dieu avait prévu que Jésus devait porter nos offenses et mourir sur la croix, mais il avait gardé ce fait secret, d’où c’était un mystère pour les prophètes, les anges et tous ceux qui essayaient de voir le futur. Mais alors que Paul écrivait ces lignes, le Saint-Esprit avait révélé aux apôtres la signification, la sagesse de toutes ces choses.
Alors aujourd’hui, quand nous tenons le Nouveau Testament dans nos mains, que tenons-nous ? Une explication du plan de Dieu pour le salut des hommes. Ce plan inclut non seulement Christ, mais aussi l’Église. Dans ces deux choses la sagesse de Dieu est manifestée et Dieu est glorifié. En comprenant cela, pouvons-nous dire que le Christianisme est le produit du hasard ? Pouvons-nous croire que l’homme peut en faire ce qu’il en veut ? Non ! Le Christianisme a été planifié par Dieu avant même que nous ne soyons. C’est ici la première preuve qu’il est distinct.
B. Mais nous pouvons le prouver en l’abordant d’un autre angle, en parlant des enseignements apostoliques. Ouvrez vos bibles si vous le voulez, en Jean 17. Vous vous rappelez dans ce passage que Jésus se met à prier. Il prie d’abord pour lui-même aux versets 1 à 5, puis aux versets 6 à 19 il prie pour ses apôtres. Nous arrivons ensuite aux versets 20 et 21 et là, il commence à prier pour nous, pour vous, pour moi, pour tous les croyants. Il dit : « … » Dans quel but pria-t-il pour nous ? Pour notre unité, pour que nous soyons un.
Mais nous savons que le monde religieux est divisé aujourd’hui. Alors comment pouvons-nous parvenir à cette unité ? À travers la Parole de ceux qui nous permettent d’avoir la foi. À travers la Parole des apôtres. La Parole des Apôtres nous donne le modèle qui nous permet d’être unis. Ce n’est donc pas important ce que je pense personnellement, ce que je ressens, ce que je voudrais pour le Christianisme. Ce qui importe, c’est ce que Dieu dit à travers la parole de ses apôtres inspirés qui nous ont donné le Nouveau Testament. C’est en donnant la primauté à leurs écrits que nous serons unis en Christ.
Maintenant, même les églises qui étaient fondées par les apôtres pouvaient terminer dans la division. Mais les apôtres ne voulaient pas cela et ils leur rappelaient que maintenir certains principes les aiderait à retrouver l’unité.
Regardez par exemple en 1 Corinthiens 1. 10. Paul dit : « … » Si nous tenons tous un même langage, il ne faut pas être un génie pour savoir qu’alors nos serons unis. Ça ne veut pas dire que nous devons devenir des perroquets et tous dire ce qu’Alex dit. Mais ça veut dire que nous devons tous dire en essence la même chose que la bible. Si nous avons tous le même discours, alors nous ne serons pas divisés lorsque nous communiquons notre message. C’est pourquoi, il nous est dit ici d’avoir un même esprit, un même sentiment.
En 1 Corinthiens 4.17 Paul continue sur ce sujet et parle de ce que le jeune prédicateur, qu’il allait leur envoyer, devrait faire. Nous lisons : « … »
Remarquez que ce que Paul enseignait dans une église, il l’enseignait dans toutes les églises. On a ici l’idée d’un modèle unique, n’est-ce pas ? Et ce que Paul enseignait, tous les autres apôtres enseignaient aussi. Comme Paul le dit en Galates 2. 8, celui qui avait fait de Pierre l’apôtre des circoncis, avait fait de lui, l’apôtre des païens. Le même Esprit qui inspirait un, inspirait l’autre et l’Esprit ne se contredisait pas. Le travail du prédicateur était donc de remettre à l’esprit de l’Église les voies apostoliques, enseignées au départ identiquement partout, dans toutes les églises. C’est pourquoi aussi, au 7ième chapitre de 1 Corinthiens, au verset 17, lorsque Paul venait de donner des instructions concernant le mariage et le célibat, il dit : « … »
Si aujourd’hui nous avons des problèmes concernant le mariage et le célibat, comme les premiers chrétiens en avaient à cette époque, que devons-nous faire ? La même chose que ce que Paul enseigna de faire aux Corinthiens.
Regardez aussi au chapitre 14, verset 33 et 34, il dit : « … » Ce n’était pas la coutume que les femmes grecques de Corinthe se taisent dans les assemblées publiques du monde. Ce n’est pas non plus la coutume dans notre monde, au 21ième siècle. Mais lorsqu’on parle de la place à tenir pour les hommes et les femmes dans l’assemblée du Seigneur, ce n’est pas une question de coutume, ni d’époque à laquelle on vit. C’est une question de volonté divine, de ce que Dieu requiert selon Sa loi. Alors dans toutes les Églises, sur toute la terre, l’apôtre enseignait la même chose. Dieu désirait que l’homme prenne la conduite et que la femme suive.
Au chapitre 16, versets 1 et 2, nous trouvons encore un indice de l’universalité des enseignements apostoliques. Paul dit : « … » « Comme je l’ai ordonné aux églises de la Galatie », on a ici l’idée d’un modèle biblique, n’est-ce pas ?
Que devait faire les premiers chrétiens ? Ce que Paul avait enseigné de faire dans toutes les églises au sujet des offrandes. Il devait récolter les dons pour permettre au travail de Dieu de continuer.
Si on rassemble tous ces passages, on voit émerger un modèle biblique, n’est-ce pas ? Ainsi, pour éviter la division, Paul ajoute en 1 Corinthiens 4.6 : « … » et en 1 Corinthiens 14.37 « … »
Pourquoi ne devons-nous pas aller au delà de ce qui est écrit dans nos bibles ? Parce qu’autrement le modèle de Dieu pour son église et le christianisme est perverti, troublé, changé.
C. Enfin comme dernière preuve pour le fait que le christianisme est organisé selon un modèle, regardons à la charge qui est donnée à celui qui veut être prédicateur. Allons en 1 Timothée 1. 3. Lisons : « … » Raisonnons un peu sur base de ce passage. Avez-vous déjà entendu des gens dire : « Une église, c’est une église ! », en référence au fait que ça leur est égal, là où ils vont adorer ? Mais si c’est le cas, si une église vaut n’importe quelle autre, si une doctrine vaut n’importe quelle doctrine, alors comment un prédicateur peut-il obéir à ce commandement de Dieu de recommander de ne pas enseigner d’autres doctrines ? Certains disent qu’il est impossible de savoir si on est vraiment dans la Vérité. Si c’est le cas, alors pourquoi Paul dit-il : « recommande de ne pas… » ? Un évangéliste ne pourrait pas obéir à ce commandement, s’il ne pouvait pas savoir s’il était dans la vérité. Pouvons-nous connaître la vraie doctrine et savoir que nous l’avons ? Oui, car si ce n’était pas le cas, nous ne pourrions identifier qui que ce soit qui enseignerait une doctrine différente. Il s’ensuit donc de dire que nous pouvons enseigner des Vérités divines distinctives parce qu’elles nous sont révélées clairement dans les Écritures.
En 2 Timothée 1. 13, Paul dit donc au jeune homme : « … » Grâce à ce passage, nous voyons que nous devons creuser pour trouver la vérité, puis nous devons retenir le modèle divin que nous découvrons.
Remarquez qu’il y a un modèle à retenir en ce qui concerne la loi du pardon. Selon ce que nous lisons, il y a certaines choses qu’un homme doit absolument faire pour devenir un chrétien. Romains 6. 17-18 dit : « … »
Tout homme doit obéir à la règle de doctrine à laquelle les Romains se sont soumis s’il veut trouver le pardon des péchés. Personne ne peut trouver le salut avant de l’avoir fait. Pouvons-nous identifier cette règle de doctrine à laquelle il faut se soumettre ? Bien sûr, autrement nous ne pourrions savoir si nous sommes perdus ou sauvés. Et aussitôt qu’un homme est pardonné, il est introduit dans l’Église de notre Seigneur. Dieu l’ajoute à l’Église. Et quand il y rentre, cet homme découvre que l’Église est structurée selon un modèle : Christ est la tête de l’Église. Sous lui, l’église est organisée de façon spécifique localement. La bible ne parle pas d’églises locales sous un évêque, la bible ne parle pas d’un pasteur assisté par un comité de direction, elle parle d’une pluralité d’anciens et de diacres travaillant mains dans la main avec le prédicateur. Tous ces conducteurs sont alors supposés dirigés les chrétiens en accord avec la Parole de Dieu. Ils doivent organiser les moments d’adoration comme le Seigneur les demande. Ils doivent enseigner le modèle divin.
Conclusion :
Alors vous semble-t-il que le vrai Christianisme est le produit du hasard ou de l’invention de l’homme ? Non ! Et si en quelque point nous nous en écartons, Il nous appelle aujourd’hui à retourner à Sa Parole et au modèle divin qui y est enseigné. C’est la solution pour l’unité, c’est la solution pour glorifier Dieu, c’est la solution pour trouver le salut !