Introduction :
Veuillez ouvrir vos bibles en Gen 45.
En commençant aujourd’hui, je voudrais vous lire une lettre qu’une jeune fille a envoyée à un prédicateur il y a quelques temps. Elle dit ceci :
« Cher prédicateur,
Je veux vous fais parvenir ce courrier pour vous informer de l’impact que votre ministère a eu sur ma vie.
Souvent j’ai entendu vos sermons audio et pensé que ce que vous disiez était stupide. Ce que vous racontiez sur
Christ me paraissait être débile. Je riais de votre foi et je me forçais à ignorer votre Dieu. Pour moi, il
n’existait pas. Mais j’étais malgré tout une Sataniste. Je faisais partie d’un mouvement néo-nazi aussi. Pour
notre organisation, les chrétiens étaient des moins que rien. Je n’avais pas besoin de votre Dieu. J’avais vendu
mon âme au diable. J’avais signé un pacte me liant à lui avec mon propre sang. Mais après l’avoir fait, j’ai
commencé à lire les petites lettres au bas du contrat. J’ai compris peu à peu des choses que je n’avais pas
réalisées au départ. Au bout d’un temps, j’ai donc essayé de quitter l’organisation. Mais c’était très dangereux.
Je pouvais être tuée pour vouloir m’en sortir.
J’ai repris une bible en main et je l’ai lue et relue. Dieu a veillé sur moi et quelques temps plus tard, j’ai décidé de lui donner ma vie. J’ai fait ce que la bible demandait et il m’a pardonné. Je suis émerveillé qu’il l’a fait. Pourquoi m’acceptait-il, moi ? J’étais si pervertie et j’avais fait tant de mal. J’avais vécu si longtemps avec mon petit ami, sans être mariée. Lui aussi n’était pas très bon. Mais quand j’ai commencé à lire la bible, ma vie a changé. Mon petit ami a vu les différences. Finalement ça l’a influencé et il a remis lui aussi son existence aux pieds de Dieu. Nous nous sommes mariés et aujourd’hui nous aimons tous deux Christ de tout notre cœur. Jésus peut sauver n’importe qui. Il m’a sauvé. Merci pour votre ministère. »
La grâce de Dieu n’est-elle pas fantastique ? Quand on entend des choses comme ça, nous avons des frissons dans le dos. Le proverbe qui dit : « Il n’y a nul trop mauvais pour pouvoir être sauvé et nul assez bon pour s’en passer ! » trouve ici toute sa signification. Il y a de nombreuses illustrations de cette vérité dans la bible, par exemple celle de Joseph et de ses frères. Cette histoire illustre bien que « Nul n’est trop mauvais pour être sauvé et nul n’est si bon qu’il peut s’en passer ! », n’est-ce pas ? Regardez comment les fils de Jacob ont agi. Ils ont vendu leur petit frère en esclavage. Ils ont menti à leur père. Mais ils ont trouvé le pardon ! Et regardez Joseph. C’était un homme juste, mais il avait besoin que Dieu le sauve de sa situation. Cette histoire est une histoire merveilleuse sur la grâce de Dieu. J’espère qu’en lisant ce que nous avons lu, vous avez aussi vu que Joseph était une image de Jésus, une prophétie vivante sur le Messie qui viendrait un jour, sur l’attitude qu’il aurait et ce qu’il ferait.
La vie de Joseph pourrait d’ailleurs être découpée en 4 parties qui s’appliquent parfaitement à la personne de Jésus.
Replongeons maintenant dans le texte. Nous avons vu la semaine dernière que ses frères se tenaient devant lui en jugement. Au départ, ils ne savaient pas que Joseph était ce premier ministre à l’aspect dur et sévère. Les années l’avaient changé. Il était sur ce trône exalté. Mais Joseph les aimait toujours et voulait rétablir une relation avec eux. Probablement sans le savoir, Joseph les fit passer par 4 étapes, similaires à celles par lesquelles nous devons passer si nous voulons retrouver une relation avec notre Seigneur. Elles sont importantes, découvrons-les donc ensemble.
I. L’étape de la révélation.
Comprenez aujourd’hui que l’amour de Dieu est plus grand que tous nos péchés. (Ro 5.7-9)
Joseph illustra ce point lorsque ses frères se tenaient devant lui en Gen 45. 1 à 3. Pouvez-vous vous imaginer leur réaction, lorsque Joseph leur dit ces trois mots : « Je suis Joseph ! » (v.3) ?
Pour que nous puissions être sauvé, Dieu doit aussi se révéler à nous. Nous l’aimons aujourd’hui justement parce qu’il a fait ce qu’il a fallu pour se révéler.
Pensez à l’histoire de Joseph. Joseph a d’abord rendu la vie de ses frères difficile. Il a d’abord secoué leur cage. Regardez de nouveau en Ge 42.7, ses mots étaient-ils tendre ? Non. Alors pourquoi a-t-il agi ainsi ? Était-ce parce qu’il ne les aimait pas ? Non. C’était parce qu’il les aimait. D’ailleurs nous lisons 2 versets plus loin (v. 24) que Joseph dû s’absenter suite à cette confrontation pour pleurer. Il pleure, puis il revient de nouveau leur parler durement.
Ecoutez bien ceci, Dieu dans son amour secoue tôt ou tard notre cage. D’ailleurs quand on lit la chute de l’homme dans le jardin d’Eden, qu’est-ce que Dieu leur dit quand ils viennent de pécher ? Gen. 3. 17-19 « Le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force peine que tu en tireras ta nourriture… » Pourquoi les chassa-t-il et changea-t-il ce monde ? Parce que la pire des choses qu’il puisse arriver pour un pécheur sur la route de la mort, c’est de vivre une vie facile, sans douleur et sans problèmes. Qu’est-ce qui amena les frères de Joseph en Egypte, devant le bon trône ? La faim, la famine dans le pays de Canaan.
Si nous n’avions aucun besoin, nous n’irions probablement jamais à Dieu !
Dieu permet donc que nous ayons des soucis et des épreuves. Mais si nous savions seulement la douleur qu’il ressent quand il nous voit souffrir. Joseph était si touché par ce qui devait se passer qu’il devait se retirer et pleurer ! Avez-vous des problèmes aujourd’hui ? Quelque chose a-t-il brisé votre cœur ? Êtes-vous dans la douleur et la peine ? Si oui, il s’agit peut-être d’une corde que Dieu utilise pour vous amener à lui. Il vous aime ! Peu importe les apparences, il veut votre bien et sa compassion est plus grande que tous nos péchés.
Quel moment ça devait être quand Joseph leur a révélé son identité. Ses frères ne connaissaient pas l’hymne : « I once was blind but now I see. », mais s’ils l’avaient sue, ils l’auraient probablement chanté.
Joseph se trouvait devant eux et maintenant ce Seigneur pleurait de joie, parce qu’il pouvait se révéler à ses frères et parce qu’il y a de la joie quand des pécheurs reviennent à la maison, n’est-ce pas ?
Voici donc la première étape par laquelle il faut qu’un pécheur passe pour trouver le salut. II faut qu’il soit introduit dans la présence de Dieu pour voir sa compassion.
II. L’étape de la conviction.
Mais il faut aussi que le pécheur soit convaincu de sa culpabilité. J’ai donc appelé la deuxième étape l’étape de la conviction. Personne ne peut être sauvé sans d’abord réaliser qu’il est pécheur.
Joseph amena ses frères à un état de grand trouble, j’aime ce que certaines bibles disent. Ils furent pris d’une grande crainte. C’est logique qu’ils ressentirent de la frayeur n’est-ce pas ? Ils avaient traité Joseph cruellement. Ils l’avaient haïs et lui avaient fait beaucoup de mal. Ils l’avaient rejeté pendant des années. Et maintenant ils réalisaient que Joseph avait l’autorité absolue. Joseph pouvait les mettre à mort en un instant. Leur destin était dans sa main. Ils devaient trembler en sa présence.
Savez-vous ce qui manque dans la plupart des églises de nos jours ? La peur de Dieu. Le livre des Proverbes dit que la crainte de Dieu est le début de la sagesse. Frères et sœurs nous ne pouvons réellement trouver le salut si nous ne réalisons pas à un moment précis que nous sommes des pécheurs qui méritent la mort, si nous n’en tremblons pas ! Avant d’être sauvé, il faut réaliser qu’on est un pécheur. Vous rappelez-vous de la parabole que Jésus donna en Luc 18. 9-14 ? Elle dit : « … » Réalisez-vous qu’en grec l’homme disait : « ô Dieu sois apaisé envers moi, qui suis LE pécheur ! » ? Il pensait qu’il était LE pire des pécheurs. Et Jésus dit que celui qui pria ainsi fut celui qui rentra chez lui justifié.
Êtes-vous déjà passé par cette étape où vous avez dit à Dieu : « Pardonne-moi car je suis le pire des pécheurs ! » ? Avez-vous été saisi par la conviction profonde que vous étiez coupable à ses yeux de grands péchés ? Si vous essayez de rejoindre l’église sans être convaincu de cela, vous ne trouverez jamais vraiment le salut.
III. L’étape de la conversion
Une fois que nous réalisons que nous sommes pécheurs, il y a un choix que nous devons faire. Nous sommes à une fourche sur la route. Nous pouvons faire comme Judas et désirer mettre fin à nos jours ou nous pouvons faire comme Pierre et demander pardon et s’en remettre à lui. Qu’a dit Joseph à ses frères en Genèse 45.4a ? « Approchez-vous de moi ! » À ce moment, les frères avaient le choix, n’est-ce pas ? La bible dit qu’ils s’approchèrent.
Joseph leur expliqua : « Mes souffrances avaient un but. Elles faisaient partie du plan de Dieu pour votre bien, pour votre salut ! », puis au verset 7 « … »
Ça fait penser aux paroles de Jésus en Matthieu 11.28-30 « Venez à moi… » Si nous sommes prêts à nous approchez de lui, alors il nous explique qu’il a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés, nous vivions pour la justice, que ses par ses meurtrissures que nous avons été guéris, car nous étions comme des brebis égarées. Mais maintenant nous pouvons retourner vers le pasteur et le gardien de nos âmes (1 Pierre 2.24-25). Ne manquez pas ces dernières paroles en 1 Pierre 2.25. Maintenant nous avons un pasteur et un gardien pour nos âmes. Si nous acceptons Jésus par les eaux du baptême, alors nous sommes sous un nouveau patron, un nouveau protecteur. Il est Seigneur de l’Égypte, mais encore du monde entier. Et tout est possible pour notre bien, parce qu’il a été exalté.
Si vous n’êtes pas chrétien, laissez-moi souligner ce point. Jésus n’est plus un petit bébé dans une mangeoire. Il n’est plus un homme cloué sur la croix. Il a été exalté comme roi des rois et Seigneur des seigneurs. Il faut à présent vous approcher de lui en fléchissant les genoux et en acceptant son plan. Il vous faut passer par l’étape de la conversion.
IV. L’étape de la mission.
Nous avons donc vu l’étape de la découverte, de la conviction, de la conversion et nous arrivons maintenant à l’étape de la mission. Quand nous avons donné nos cœurs à Jésus, alors ça devient notre devoir de proclamer publiquement et ouvertement son nom et ses actions.
Qu’a dit Joseph à ses frères aux versets 9 à 13 de Ge 45 ? Je vois ici deux grands commandements : « Retournez dire chez vous ce que je suis devenu et ce que je vais faire. » Puis : « faites descendre vers moi le reste de la famille ! »
Savez-vous que tout le message de l’évangile peut être résumé par ces deux points : « Venez à moi ! » et « Allez de part le monde ! » ? Notre Seigneur nous a donné une grande mission, nous devons parcourir le monde et parler de lui à tous ceux qui croisent nos vies. Le faisons-nous aujourd’hui ? Je suis convaincu que des tas d’églises ne grandissent plus parce que les chrétiens se sont détournés de leur mission. Pouvez-vous vous imaginer ce qui se serait passé si ça avait été le cas pour les frères de Joseph ?
Dieu veut que nous marchions en communion avec lui. Et si nous voulons vivre dans le pays de Goshen, il nous faut suivre ses instructions. Pourquoi laissez nos bien-aimés exposés à la famine, à la soif et aux maladies ? Nous sommes des messagers de vie. Paul a dit en Romains 1.16 et 17 « … » Puis en 1 Co. 9.16 « … »
Alors que nous propageons l’évangile nous devons faire tous nos efforts, comme Paul et les autres apôtres le faisaient, pour n’être en rien un sujet de chute. Il faut que nos vies reflètent l’enseignement que nous avons reçu. Peut-être nous tirerons là le dernier parallèle avec l’histoire de Joseph aujourd’hui. Attention de ne pas faire quoi, alors que nous partons en mission ? Regardez au verset 24 « … »
Le monde doit voir notre amour et non pas des disputes.
Conclusion :
Voici donc les 4 étapes pour obtenir la communion avec Christ. Je termine en revenant à mes premiers points.
Dieu vous aime aujourd’hui. Il vous aime comme il a aimé cette femme qui a écrit la lettre que j’ai lue au début.
Il est prêt à vous pardonner comme il lui a pardonné, peu importe ce que vous avez fait. Vous n’avez probablement
pas signé un contrat de sang avec Satan comme elle, alors pourquoi ne vous sauverait-il pas ? Et même, si vous
l’aviez fait et aviez participé à des groupes néo-nazis, sa compassion, sa grâce en serait-elle moindre pour autant ?
Je vous assure que non. Il se tient ici aujourd’hui et vous demande si vous voulez bien vous approcher de lui. Le
ferez-vous ?