Introduction:
Aujourd’hui j’ai décidé de reporter à la semaine prochaine, la projection des diapos de Jules Miller et de traiter un sujet concernant un peu plus notre vie de tous les jours.
Je voudrais vous poser deux questions en commençant :
Pour commencer à répondre à ces questions, je voudrais vous demander de penser à ceci. Nous avons encore beaucoup de célibataires et de jeunes gens dans l’assemblée, mais un jour vous espérez probablement être marié et avoir des enfants, vrai ou pas vrai ? Ceux qui pensent à avoir des enfants un jour, avez-vous déjà réfléchi à des noms que vous aimeriez qu’ils portent ? Ceux d’entre nous qui ont déjà des enfants savent que ce n’est pas toujours facile de trouver des noms qui plaisent aux deux partenaires. On rigolait cette semaine avec Didier de certains noms qui reviennent à la mode, mais qui étaient à éviter à tout prix dans le passé (Eugène, Ernest, Joséphine, Albert, Berthe,…). Les modes changent, mais certains noms restent toujours un bon choix, par exemple David ou Pierre, ou Marc ou Samuel. Par contre qui a jamais entendu ces noms : Schammua, Jigual, Gaddiel, Ammiel, Séthur ou Palthi ? Personne, n’est-ce pas ?
Pourtant tous ces noms existent et se trouvent dans la bible. Je vais vous montrer, regardez en Nombres 13 :1-20 « … » A votre avis, pourquoi ne nous rappelons-nous pas de ces noms et pourquoi personne ne les utilise-t-il ? Ce n’est pas qu’ils sont trop vieux, parce que parmi eux nous trouvons aussi les noms de Caleb et Josué, qui viennent de la même époque et qui sont utilisés aujourd’hui.
Je pense que personne n’a jamais nommé ses enfants des noms de Schammua, Jigual, Ammiel, Séthur et Palthi, parce qu’ils étaient de grands défaitistes, des négativistes. Parmi les 12 espions, ils étaient du nombre des 10 qui dirent : « On ne peut pas le faire ! » Regardez aux versets 30 à 33 du chapitre 13 en Nombres « … »
Voyez-vous, ces hommes étaient des défaitistes, ils manquaient de confiance et de foi dans les promesses de Dieu et à cause de cela, ils faillirent misérablement et ils entraînèrent avec eux, dans leur chute, tout le peuple d’Israël. A cause d’eux, pendant 40 ans Moïse dut enterrer des milliers de personnes, jusqu’à ce qu’une nouvelle génération remplace l’ancienne et soit prête à penser et à agir différemment. Je vous le dis aujourd’hui, on ne se rappelle pas très longtemps des gens négatifs. Ces personnes ne connaissent jamais vraiment du succès. Personne ne veut être associé avec eux. Ils gagnent peut-être les foules au départ, parce qu’ils parlent bien ou soulèvent parfois des problèmes qui doivent être traités, mais si c’est dans leur personnalité d’être des grands négatifs, alors les gens se lassent de les écouter et commencent à les fuir tôt ou tard. Il y a un temps bien sûr pour la réprimande, pour la correction, surtout quand c’est pour confronter des choses que Dieu veut que nous confrontions. Mais être négatif là où Dieu nous appelle à être positif est dangereux et contraire à sa sagesse.
Je pourrais dire de même aussi avec l’envers de la médaille, être trop positif là où Dieu veut que nous ne le soyons pas, n’est pas bon non plus. Dans la suite de l’histoire en Nombres, nous lisons au ch. 14, versets 39-45 « … » Parfois nous sommes trop optimistes quant à une victoire dans certaines de nos entreprises, alors qu’il est clair bibliquement parlant que Dieu ne peut approuver nos choix. La vie chrétienne est un appel constant à avoir un juste équilibre.
Alors aujourd’hui, je voudrais que nous analysions notre personnalité : Sommes-nous des optimistes, mais dans le bon sens, quand Dieu nous appelle à être positifs ou sommes-nous de grands défaitistes, là où Dieu ne veut pas que nous le soyons ? Dans quelle catégorie vous classez-vous ? Et question piège, si je demandais à votre conjoint ou votre meilleur ami de vous classifier dans un des deux groupes, que pensez-vous qu’il me dirait ? Que me diraient vos collègues au travail ou vos copains de classe ? Votre patron ou votre professeur ?
I Le négativisme :
Mais quand cette vue idéaliste du monde est confrontée à la réalité pas toute jolie de la vie, alors les gens se voient ramener sur terre avec une violence inouïe et souvent ça réduit en poudre quelque chose en eux, ça fait des victimes. Ils sont projetés dans un océan de négativité. Ils n’arrivent plus à rester positifs. Ils se plaignent constamment, ils n’arrivent plus à distinguer les bénédictions qui peuvent se cacher dans les problèmes, ils dépriment, critiquent, font du chantage et veulent que tout le monde voie les choses comme eux.
Honnêtement, combien de fois ne sommes-nous pas nous-même tombés dans ce cycle vicieux ou n’avons-nous pas été influencé de penser négativement à cause de ceux qui broient du noir ? C’est commun, n’est-ce pas ?
Pour un Chrétien, je dirais même que ça peut-être difficile de nager à contre-courant.
Je ne sais pas pour vous, mais je ne connais pas beaucoup de choses qui sont aussi négatives que de passer son temps nuit et jour à soulever les fautes des enfants de Dieu. Juste avec ce verset, nous pouvons montrer que Satan est le chef instigateur des pensées négatives.
Qui était celui qui est entré dans Judas pour suggérer que Christ ne valait pas la peine d’être suivi ? Regardez en Luc 22 : 3 à 6 « … » Satan amène, encourage et entretient les pensées négatives. C’est lui qui a encouragé le négativisme dans l’esprit de Judas, c’est lui qui a inspiré à Hérode le meurtre des enfants quand il voulait se débarrasser de Jésus, c’est lui qui a poussé Pharaon à abuser les juifs. Et qui était celui qui a encouragé Adam et Eve a manger le fruit défendu ? Qui à votre avis a inspiré les 10 espions, ce jour où Moise leur demanda un rapport ? Qui inspira ces paroles dans leurs bouches : « On ne peut pas le faire ! » ?
Et oui, dans l’église aujourd’hui, c’est toujours Satan qui est derrière le négativisme.
De même, quand des jeunes gens se retournent contre l’église et décident de ne plus venir à cause de leurs parents, qui a amorcé ce découragement et cette rébellion, ce négativisme totale et démesuré contre le corps du Christ ? Satan ! Satan encourage le défaitisme. À cause de lui, combien de fois n’avons-nous pas failli à notre appel d’évangéliser, de soutenir de bons projets missionnaires, d’organiser certaines activités ou certains ministères ? Tout ceci parce que sa voix a dit, à travers l’un ou l’autre : « Ca ne peut pas être fait ! », « les obstacles sont trop importants », « nous sommes trop peu nombreux », « nous n’avons pas les ressources, nous n’avons pas l’énergie, les talents, l’argent… »
Parfois aussi la voix de Satan vient à travers ce genre de déclarations : « Quelque chose de bon peut-il sortir de Nazareth ? » ou « N’est-il pas juste le fils du charpentier ? ». Je m’explique, parfois Satan essaye de nous faire penser à travers les autres que nous ne valons pas grand-chose. Les gens, qu’il utilise, le disent différemment aujourd’hui, mais c’est toujours dans la même lignée. Ils disent : « Tu n’es pas très doué ! Que penses-tu pouvoir faire avec ton handicap ? », « T’es un vaurien ! un bon à rien ! »
Combien de fois des parents n’ont-ils pas détruits l’estime personnelle de leurs enfants avec de tels mots ? Ce n’est pas juste frères et sœurs, que Dieu nous garde de telles choses.
La voix négative de Satan se trouve encore dans le frère ou la sœur qui n’arrête pas de critiquer les autres, parfois même en imposant sur eux des choix que Dieu n’a pas demandé qu’ils fassent. « Tu ne dois pas regarder la TV, car je ne regarde pas la TV ! » « Tu ne dois pas t’habiller avec de vieux jeans, car Dieu veut qu’on soit toujours sur son 31 » « tu ne dois pas dépenser ton argent bêtement de cette façon ou cette façon, car moi je ne choisis pas de faire ainsi. » Paul dit en Romains 14 : 4, « … ». Jacques dit dans le 4ième chapitre de son épître aux versets 11 et 12 : « … »
Enfin la voix de Satan vient parfois à travers nos proches, sous la forme de ce que l’épouse de Job a dit à son mari. Qu’a-t-elle dit quand les problèmes sont venus ? Job 2 : 9 « Tu demeures ferme dans ton intégrité ? Maudis Dieu et meurt ! »
Combien de fois n’avons-nous pas entendu des proches nous dire de maudire Dieu et d’abandonner l’église et la foi ? Je me demande aujourd’hui combien de personnes pleines de potentielles, combien de batailles spirituelles nous avons perdu à cause de Satan.
Vous voyez, Satan n’a qu’un espoir, c’est de détruire nos églises, nos familles, nos amitiés et nos couples. Et pour se faire, il utilise la négativité. Il souffle à notre oreille : « Mais tu ne seras jamais heureux si tu écoutes Dieu dans ce domaine ! Tu n’y parviendras pas et tu te couvriras de ridicule ou ils profiteront de toi. »
Ça me rappelle l’histoire des deux grenouilles qui se baladaient un jour ensemble. Une fit un faux-bond et tomba dans le sillon profond, dans la trace d’une roue qui était passée sur cette route. La grenouille, qui était sur le haut, cria : « Oh non ! Tu ne sauras jamais sortir de ce trou ! » En effet, la grenouille qui était tombée sauta, sauta encore, mais ne parvint pas à atteindre le haut. Finalement, elle perdit courage et dit à l’autre : « C’est fini pour moi, je te verrais au ciel ! » Elles se quittèrent, mais le jour suivant la grenouille qui était tombée dans le trou fit de nouveau son apparition. La grenouille défaitiste n’en croyait pas ses yeux. Elle dit : « C’est pas vrai ! Comment t’as fait ? » L’autre lui répondit : « Je ne sais pas. J’ai entendu le bruit d’un camion qui venait. Puis quand j’ai vu sa roue, j’ai sauté beaucoup plus haut que je ne le croyais possible. Et je m’en suis sortie ! »
Vous voyez pour se sortir de certaines ornières dans lesquelles nous sommes coincés, il faut plus souvent une motivation suffisante, et cette motivation ne vient en général pas de quelqu’un qui nous décourage. Si nous écoutons la voix de Satan, je vous le dis aujourd’hui, nous ne serons jamais heureux.
J’aime ce que Proverbes 23 : 7 dit, regardez : « … » Que veulent dire ces paroles ? Simplement que nos vies et nos actions sont façonnées par ce qui se passe dans nos têtes, dans nos pensées. Si je pense négativement, si je deviens trop critique ou défaitiste, alors je n’atteindrais jamais mes potentiels. Ce sera comme l’homme qui monte sur un plongeoir et qui a peur de sauter, parce qu’il pense qu’il va se faire mal dans l’eau. Alors il attend, attend et attend encore. Il ne bouge pas, il ne va pas de l’avant.
II. Le positivisme.
Dieu aime donc que nous ayons les pensées positives. Regardez en Nombres 14 : 24 « … » Nous voyons ici que Caleb et Josué avaient une vision différente que celles des 10 autres espions. Ils n’étaient pas influencés par le défaitisme de Satan dans l’histoire, mais par l’optimisme de Dieu. Et l’Eternel les récompensa pour leur fidélité. Ils dirent : « Nous pouvons nous emparer de ce territoire ! » et à l’âge de 85 ans, Caleb s’empara d’une montagne entière dans ce pays. Josué quant à lui devint leur conducteur. Et remarquez qu’à cause de leur positivisme, on se rappelle toujours d’eux aujourd’hui. Des milliers de parents nomment encore leurs enfants en mémoire d’eux.
Pensez à tous ces hommes dans la bible, que Dieu récompensa pour leur positivisme. Des noms vous viennent-ils à l’esprit ? Il y avait David. Alors que tout le monde lui disait que Goliath était imbattable, lui faisait confiance à Dieu. On pourrait encore parler de Noé, que tout le monde moquait, mais qui construisait malgré tout son arche en restant optimiste et confiant dans les promesses de Dieu.
Jésus aussi était un optimiste. Il donna sa vie sur la croix pour nous, alors que Satan voulait le convaincre que nous n’en valions pas la peine.
Et regardez en Phil. 4 : 13, Paul était-il un penseur négatif ? Et Jean ? Regardez en 1 Jean 5 : 4 « … » Quand un homme est né du ciel, il surmonte les obstacles, il gravit les montagnes, il franchit les ravins, il n’y a rien qui l’arrête et le fait couler sur la route. Quand un homme est né de Dieu, il surmonte le négativisme de ce monde.
C’est de ce genre de foi en Dieu dont nous avons besoin. Il nous faut faire confiance à la présence permanente de Dieu et à son action. On peut dépendre de la loi de la gravité, n’est-ce pas ? De la même façon, nous pouvons faire confiance à toutes les lois de Dieu. Pourquoi pensez-vous que le Fils Prodigue pouvait se dire dans la crasse de son péché : « Je me lèverai et j’irai chez mon Père ! » Parce qu’il savait que le père était bon et fidèle. Dieu est bon et fidèle, ne laissez jamais Satan vous faire croire le contraire.
Ensuite, nous devons manifester du positivisme envers Jésus et son église. L’église est la possession la plus importante de Christ et elle devrait être ma possession la plus importante. C’est le véhicule de mon salut, c’est le berceau de ma foi. Et pourtant je trouve tellement de gens qui ne veulent que la critiquer (Si seulement on faisait plus ceci ou ceci, si un tel était moins, si chic et chac étaient prêts à…).
Êtes-vous ce type de personne aujourd’hui ? Ne voyez-vous que ce qui ne va pas dans l’église ? Si oui, il faudrait essayer de faire ceci, de passer autant de temps et d’énergie à louer le bien qu’à en dire du mal.
Oui l’église est loin d’être parfaite, elle peut toujours faire mieux, mais nous n’aurons jamais l’église parfaite, parce que si c’était possible, alors nous n’aurions plus besoin d’un Sauveur. Si vous croyez que votre assemblée y arrive un jour, alors ce sera probablement un problème de perspective, parce que tant que nous faisons ce que Jésus veut, nous convertissons des âmes et les âmes n’arrivent pas toutes pures. Les nouveaux Chrétiens viennent avec leur part d’immaturité qui brouille la perfection de l’église.
Vous savez parfois la raison pour laquelle les serviteurs de Dieu n’arrivent plus à nous satisfaire, c’est notre esprit est bloqué sur le négativisme et ça nous empêche de voir le bien qui se fait autour de nous. Ensuite je dis, soyez positifs en ce qui concerne votre service pour Dieu et en termes plus généraux envers votre famille, vos amis et au travail.
Voyez le bien dans les gens, pas leurs faiblesses. Que nos paroles amènent la vie et non la mort. Paul dit en Éph. 4 : 29 qu’il faut nous édifier les autres.
Trop souvent nous sommes comme cet homme dans l’histoire du chien qui pouvait marcher sur l’eau. L’avez-vous déjà entendue ? Un garçon acheta un jour un chien. Il découvrit vite que le chien avait une capacité unique, il pouvait marcher sur l’eau. Il jetait un bâton dans le lac, le chien s’élançait, il courait sur la surface de l’eau, il prenait le bois et revenait. Le garçon n’en revenait pas. Il alla chercher son papa et lui dit regarde papa, il lança son bâton sur le lac et le chien fit de nouveau le tour. Le garçon tout content dit à son père : « Qu’en penses-tu papa ? » Savez-vous ce que le père a répondu ? « oui, mais est-ce que tu as déjà appris à ton chien à nager ? C’est ça que tu devrais faire ! »
Si souvent nous sommes comme ça. A cause de notre négativisme, nous détruisons, nous décourageons plutôt que nous édifions. Un serviteur de Dieu doit agir et penser autrement.
Conclusion :
Alors sommes-nous de grand optimiste, des chrétiens positifs ou sommes-nous de grands pessimistes ? Nous devons probablement tous travailler à notre vision des choses, mais je vous encourage aujourd’hui à devenir des Calebs, des Josués, des Davids, des Samuels et des Jonathan et pas des …, comment encore ?