Introduction :
Si vous avez une bible, veuillez l’ouvrir en Jean ch. 15. Nous traitons depuis quelques semaines ce grand passage où Jésus parle de son départ, des tribulations qui vont suivre, et des solutions pour que ses disciples évitent d’être découragés. J’espère que chacun en a retiré quelque chose. Aujourd’hui, je voudrais terminer ce discours en concentrant notre étude sur un thème que Jésus aborde avec ses paroles. De quoi s’agit-il ? Lisons ensemble le verset 11 du chapitre 15 : « … », puis le verset 22 du ch. 16 « … » et dites-moi de quoi il s’agit ?
De la joie. La joie, un état d’esprit si agréable, mais au combien élusif pour beaucoup ! Tout le monde désire être joyeux. Mais au final, peu le sont vraiment. Peut-être il serait utile aujourd’hui de commencer par une définition de ce terme, la joie. Qu’entendent les Ecritures lorsqu’elles parlent de joie ? Le terme hébreux signifie « sauter ou virevolter de plaisir ». Le terme grec signifie « être heureux et avoir le cœur enclin à célébrer ». C’est un fruit de l’Esprit qui en un sens ne dépend pas des circonstances extérieures passagères. Ce n’est pas autant le résultat de ce qui peut m’arriver que ce qui m’est déjà arrivé. Vous savez comment le monde détermine s’il est joyeux ou pas. Si les circonstances du moment sont favorables aux gens, alors ils disent que tout va bien et qu’ils ont de la joie. Si les circonstances du jour sont mauvaises, alors ils disent qu’ils sont malheureux. La joie, dont parle les Ecriture, transcende les événements et vient d’une source beaucoup plus profonde. Mais il faut la cultiver et l’entretenir, ou des parasites, des ronces et un sol pauvre peuvent la détruire. C’est comme dans tous les domaines de la vie spirituelle. L’apathie, le pessimisme, les doutes ou les moments de désespoir peuvent entraver notre maturation en Jésus Christ. En un sens, nous avons besoin de travailler dur pour permettre à l’Esprit de produire ce fruit, mais n’oublions pas non plus que le Père céleste est le jardinier suprême qui nous aide à produire nos fruits. Nous l’avons vu la semaine dernière.
Rapidement, je voudrais mentionner plusieurs choses qui peuvent enlever toute notre joie et plusieurs choses qui peuvent aider Dieu à la produire plus amplement dans nos vies. Paul en écrivant aux Galates, au chapitre 4 : verset 15, a dit ceci aux chrétiens : « … » Cette même question devrait parfois être posée dans nos églises : « Où donc est l’expression de notre bonheur ? » ou pour le dire ainsi pour le rendre plus personnel : « Qu’est-il advenu de ma joie ? »
William Barclay, un fameux commentateur a dit un jour : « Un chrétien mélancolique est un concept contradictoire. Peu de choses dans toute l’histoire de la religion ont fait autant de mal au christianisme que cette association de l’église avec les vêtements sombres et les visages tirés. » Souvent on ne sent plus la joie au fond des chrétiens. Il y a trois brigands, trois voleurs de joie qui ont fait leur méfait.
I. Les trois voleurs de joie
Avez-vous parfois l’impression de simplement répéter des routines sans plaisirs, jour après jour dans votre vie ? Je pense que beaucoup de chrétiens au fond d’eux-mêmes sont insatisfaits avec la manière dont leur existence progresse. Peut-être c’est parce que les attentes qu’ils avaient pour leur mariage ne sont pas satisfaites. Peut-être c’est parce que les enfants ne sont pas devenus ce qu’on aurait voulu ou peut-être c’est parce qu’on arrive pas à avoir ce qu’on aurait toujours voulu obtenir (une maison, une voiture, un meilleur travail) Peut-être c’est dû au fait que nous avons une maladie, ou que nous ne sommes pas aimés par les autres parce que nous avons choisi de vivre pour Christ. Jésus parlait de cela en Jean 16 à ces apôtres. Il disait que leur vie ne serait pas facile sur terre à cause de leur différence s’ils essayaient de suivre les voies de Dieu (Jean 15 :18-20). Je suis persuadé qu’un esprit de mécontentement face à nos circonstances peut dérober notre joie. Peu peuvent dire ce que Paul disait en Philippiens 4 :12 « … » J’aime comme la Semeur traduit ce passage : « C’est le secret que j’ai appris : m’accommoder à toutes les situations… Je peux tout par celui qui me fortifie ! » Il y a un aspect mystérieux dans cette capacité à tout supporter, à s’accommoder de tout. Il faut « apprendre » à être ainsi. Le contentement ne vient pas quand on obtient tout ce qu’on aurait voulu. Il vient quand on relativise tout à la lumière de Christ.
Notre joie peut aussi s’évaporer quand nous permettons à des conflits avec autrui de perdurer. Quand l’offense que quelqu’un nous a faite occupe toute (ou une grosse partie de) notre attention mentale et émotionnelle, alors il ne nous reste que très peu pour offrir au Seigneur. La colère brouille les yeux de notre cœur et obscurcit notre perception de Dieu, et en conséquence éteint en grande partie notre joie.C’est probablement pour cela qu’Hébreux 12 : 14-15 dit « … » L’amour ne tient pas un registre des erreurs. Si nous gardons trace de toutes les fautes qu’une personne peut commettre contre nous, alors le fruit de l’Esprit qu’est la joie sera écrasé sous nos pieds. Paul reconnaissant cela nous a donc instruit en Philippiens 2 : 2 de « … ».
Le troisième élément destructeur pour notre joie dont je voudrais parler, est peut-être responsable de plus de désarroi que tout autre dans nos vies. Il s’agit des péchés que nous refusons de confesser et d’abandonner. Un tel péché du cœur rebelle peut vraiment chasser en un court laps de temps toute la joie de notre existence soit par la culpabilité, soit parce que Dieu commence à nous punir. David en parle en Psaumes 32 : 1-5, suite à son péché avec Bath-Schéba « … » Remarquez, il parle de la peine que son péché lui avait apportée. Mais j’aime ce qu’il exprime, lorsqu’il est repenti. Il n’y a plus de peine après sa confession. Regardez d’ailleurs comment il termine son Psaume, ch.32 :11 : « … » C’est similaire avec le passage en Ps. 51 : 7-8 « … » Avant de passer maintenant à l’étude de ce qui peut aider notre cœur à produire plus de joie, je voudrais, suite à ce que je viens de dire, donner la chance à Dieu d’émonder notre arbre. Considérez ces questions et s’il le faut repentez-vous :
II. Les aides joie.
Un auteur a dit un jour : « le problème avec beaucoup d’hommes, c’est qu’ils ont juste assez de religion en eux pour être malheureux, mais pas assez pour être joyeux. S’il n’y a pas de joie dans votre foi, c’est qu’il y a une fissure dans votre relation avec Dieu. » Ce sont de belles paroles. Dieu veut que nous soyons heureux. Dans ce but, il ne nous a pas seulement dit d’éviter certaines choses, il nous a aussi conseillé de cultiver certaines habitudes ou pensées qui peuvent nous aider à être joyeux.
Quelles sont ces habitudes ou ces pensées ?
Mes amis, si nous avons trop peu de joie aujourd’hui, c’est peut-être parce que nous ne connaissons pas bien Dieu, parce que la joie est une des qualités du caractère de Dieu. Peut-être nous ne sommes pas attiré à lui, parce que nous ne réalisons pas cela. Oh non, il n’est pas seulement un juge sombre et sévère attendant le marteau à la main qui il va pouvoir juger. Il n’attend pas impatiemment qu’on fasse une erreur pour nous sauter dessus et nous punir. Il est un être plein de joie. Il se réjouit sur celui qui a choisi de le suivre, au point de chanter quand il nous considère. Il est le bon jardinier qui dédie de nombreux soins à notre épanouissement. Quand il voit des fruits en nous, il s’en réjouit et il transmet son enthousiasme directement à notre cœur par l’intermédiaire de son Esprit qui vit en nous. Sa joie devient alors notre force ! (Néh. 8 :10)
Conclusion :
En conclusion, je vous demande d’examiner vos vies et de voir où en est votre joie aujourd’hui.
Pensez à ceci :
En conclusion, je voudrais lire Romains 14 :7 qui dit ceci : « … » Que ce passage pénètre et prenne racine dans nos cœurs ! Prions.