Voila mes preuves…!

Série sur Jean (ch.5: 17-47)

Introduction:

Si vous avez une bible, je vous invite à l’ouvrir en Jean ch. 5. Nous continuons aujourd’hui notre étude avec une section assez longue, qui va du verset 17 à 47.

Il y a quelques jours, ma fille Candice (11ans) me demandait ce que nous étudions pour l’instant durant notre adoration (Elle est habituellement à la classe qu’Alex enseigne pour les enfants). Je lui ai donc parlé du livre de Jean et plus particulièrement de l’histoire de l’homme malade que nous avons vu dimanche passé.

En lisant l’histoire Candice est allée un peu plus loin que la section sur la guérison (qui va jusqu’au verset 16) et elle est tombée sur la première partie de la section que nous abordons aujourd’hui, où Jésus commence à révéler ouvertement son identité aux conducteurs juifs.

I. Les déclarations de Jésus.

J’étais fier d’elle, quand elle s’est arrêtée aux versets 17 et 18 et qu’elle m’a dit : « Papa, je n’avais jamais lu ça. C’est un verset qu’on peut dire aux Musulmans avec qui tu étudies, non ? »

C’est tout à fait juste !

Dans ce passage, Jésus fait des déclarations extraordinaires sur sa nature et ses capacités.

En d’autres termes, il proclame ouvertement être l’égal de Dieu, avoir les mêmes capacités, être la source de vie et le juge éternel !

Pouvez-vous vous imaginer être dans la foule ce jour-là et entendre ces déclarations. Qu’est-ce que vous en penseriez ?

Jésus voyant leurs doutes, pouvant lire l’incrédulité dans leurs yeux, décide alors de donner des évidences pour prouver son identité.

C’est important car s’il n’est pas vraiment Dieu, alors on peut déduire qu’il est psychotique ou tout simplement un menteur.

Alors quand il s’agit de prouver son identité, Jésus est prêt à faire ce qu’il faut.

Il sait qu’aucun homme ne peut accepter aveuglément de telles paroles. A ses yeux, nous avons le droit de demander des preuves confirmant ces déclarations. Regardez les versets 31 à 32, c’est ce que Jésus essaye de dire : « … »

II. Les preuves :

Les juifs avaient le droit d’attendre des preuves. Dans l’Ancien Testament, Dieu leur avait enseigné que tout jugement rendu devait être précédé du témoignage d’au moins deux personnes, regardez en Deut. 19 :15 « … »

Cette histoire pour dire que lorsque nous voulons prouver quelque chose, mieux vaut avoir des témoins fiables.

Jésus sait cela et il va donc avancer quatre témoins pour attester ses dires et confirmer son identité. Quels sont-ils ?

  1. Jean Baptiste
  2. Ses miracles
  3. Dieu le père
  4. Et les Saintes Ecritures.

Le premier témoin à qui Jésus fait donc appel est le prophète Jean l’immergeur.

1er témoin : Jean

Regardez les versets 33 à 35 : « … »

Rapidement Jean était devenu une célébrité en Palestine. Les gens venaient de partout pour l’entendre prêcher.

Mais si cette admiration n’était pas suffisante pour que les conducteurs acceptent son message, les foules, elles, considéraient l’homme comme un prophète.

Or c’est justement en qualité de prophète que Jean témoignait sur la personne du Christ.

Vous rappelez-vous ce qu’il déclara en Jean ch. 1 : 29 et 30 ? Nous y lisons : « … »

Jean comprenait qui était Jésus, sa position suprême et sa mission ultime, à savoir le salut de l’humanité.

C’est un témoignage fort qu’il rendît à Jésus ! Et c’est ce premier témoignage que Christ choisit de donner.

Deuxième témoin : les œuvres miraculeuses.

Mais, il ne se satisfait pas de produire Jean. Au verset 36, Jésus ajoute : « Mais j’ai pour moi, un témoignage plus grand… » En d’autres termes, si Jean ne suffit pas, si vous avez difficile de croire Jean, alors j’en appelle à autre chose : ma vie et mes œuvres.

Pensez aux œuvres de Christ pour un instant. Vous rappelez-vous l’eau changée en vin, aux noces de Cana ? L’avait-il fait pour l’argent ? Pour la gloire ? Qu’en avait-il retiré personnellement ? Rien ! Il l’avait juste fait pour éviter à un jeune couple l’humiliation.

Mais quel humain aurait pu faire cela ?

Et puis pensez au fils de l’officier royal. Cet homme n’avait plus aucun autre espoir. Son fils mourrait.

Mais Jésus avait-il utilisé ce miracle pour gravir les marches de la politique et du pouvoir ? L’avait-il fait pour obtenir l’aide d’alliés puissants et l’obtention d’une escorte personnelle ? Non. Il avait juste rendu un fils mourrant à son père, pour affermir la foi d’un homme en son Dieu. Il avait fait ça pour réapprendre les bonnes priorités à un père et un mari.

Qui aurait pu humainement parlant rendre la santé à un malade pour qui les docteurs ne pouvaient plus rien ? Qui d’autres que Christ travaillant avec le pouvoir de Dieu.

Et puis Jésus avait guérit cet infirme, cet homme qui depuis 38 ans était atteint par la maladie. Jésus avait-il même pris le temps de mentionner son propre nom à ce malade ? Non ! L’homme une fois guéri, pouvait-il aller crier à tous : « Vive Jésus, vive Jésus ! » ? Non !

Il avait fait son miracle dans l’anonymat, dans l’ombre, tout comme Dieu bénit chacun d’entre nous, discrètement, dans l’invisibilité du ciel, chaque jour.

Aujourd’hui, je respire, j’ai de la lumière, j’ai la vie grâce à Dieu et pourtant il ne se tient pas devant moi pour demander des applaudissements. Il est satisfait de pouvoir bénir notre vie dans l’anonymat.

Jésus était comme lui. Il guérissait dans son élan d’amour. Mais tous ces signes étaient une preuve de sa divinité. Ils montraient qu’il n’était pas simplement un psychotique ou un menteur.

Jésus leur montrerait encore bien des miracles avant son ascension finale.

Mais c’est marrant comme des personnes ratent parfois la logique frappante des faits.

C’est incroyable comme les gens ratent parfois ce qui est juste devant leurs yeux. Il en était ainsi avec ces conducteurs juifs et Jésus.

Ses miracles l’identifiaient comme le Sauveur du monde. Nicodème avait commencé à le réaliser, n’est-ce pas ? Regardez en Jean 3, verset 2 : « … »

Nicodème était parvenu à la bonne conclusion : Jésus était l’envoyé de Dieu. Il avait un pouvoir illimité et un amour sans comparaison. Nicodème voyait à cause des œuvres du Christ, que Jésus était différent de tous ceux qu’il connaissait.

Troisième témoin : Dieu le Père

Ceci dit, de retour en Jean 5, Jésus amène maintenant un troisième témoin. Regardez aux versets 37 et 38 « … »

Comment Dieu avait-il encore rendu témoignage au Fils ?

Vous rappelez-vous du baptême de Jésus ? En Matthieu 3 :16-17, nous lisons : « … »

De façon fracassante, le Père avait ici témoigné de l’identité du Fils. Et en oubliant ce témoignage, c’est Dieu le Père qu’ils rejetaient.

4ième témoin : Les Saintes Ecritures

Jésus ne s’arrête pas là. Il avance maintenant un 4ième témoin pour ses dires. De qui s’agit-il ? Des Saintes Ecritures. Regardez les versets 39 à 47 « … »

Voyez-vous les conducteurs juifs étaient des étudiants chevronnés de la Parole. Jésus leur accordait cette qualité (v.39 « Vous sondez les Ecritures »)

Ils cherchaient comme un mineur pouvait chercher du métal précieux, de façon intensive, en creusant en profondeur. Mais malgré cela, il passait à coté de ce qu’il devait en retirer. Pourquoi ?

Ces juifs étaient résolus à ne pas croire, peu importe les évidences. Jésus souligna donc que Moise, le prophète qu’il estimait le plus, serait leur juge.

Que pouvait-il faire de plus pour leur prouver son identité ?

III. Les leçons que nous en retirons :

Je m’arrête ici aujourd’hui et je propose deux grandes leçons, que nous pouvons retirer pour nos vies de tout ceci.

A. Quelles évidences me faut-il encore pour me convertir ?

Premièrement, il y a une remise en question. Il y a peut-être ici cet après-midi, des gens qui ne sont pas encore convertis, certains qui sont toujours indécis.

Si c’est le cas, laissez-moi vous interpeller pendant quelques instants. Vous voyez toutes les évidences que Jésus avance. Nous avons dans ce livre, qu’est la bible, un témoignage fiable.

L’histoire même atteste ses miracles, sa crucifixion, sa mort et sa résurrection. Ses ennemis ont écrits là-dessus et on attesté les faits. Ils ont juste nié la source de la puissance de Jésus. Ils n’ont pas remis en question les faits, mais ils ont attribué tout cela à Satan.

Alors aujourd’hui, que peut-il faire de plus pour me prouver qu’il est le Fils de Dieu ? Pourquoi, en regardant toutes ces évidences, ne répondez-vous pas par la foi?

Il y a un moment où ce n’est plus une question de preuves, mais d’honnêteté de cœur. Paul parle du cœur mauvais et incrédule qui se détourne de Dieu en Hébreux 3 : 12. Regardez « … »

Si vous ne croyez toujours pas aujourd’hui, il est peut-être temps de vous poser de sérieuses questions. Vous êtes alors du nombre de ces conducteurs juifs qui ont eux aussi rejetés Christ.

Ca c’est la première grosse leçon.

B. Votre identité chrétienne est-elle attestée par des preuves indéniables ?

Deuxième leçon : votre identité…

Dans les Ecritures, il était commun pour les croyants de se retrouver juger. Pensez à Shadrak, Mishac et Abed degel. Pensez à Daniel, à Etienne, à Jean, à Paul.

S’il y a une chose que j’apprends de Jésus aujourd’hui, c’est que nous devons pouvoir fournir des preuves pour attester de notre vraie nature.

Alors est-ce le cas ? Nous disons être chrétiens, mais pouvons-nous avancer des témoignages de cela ? Y a-t-il de grands serviteurs de Dieu qui pourraient, comme Jean le fit pour Jésus, témoigner en faveur de ma fidélité, qui pourrait dire : « sans aucun doute, je sais que… est un chrétien ! »

Pourrions-nous le justifier par nos œuvres ? Notre conduite de tous les jours montre-t-elle l’amour, la bonté, la fidélité, la justice de Dieu le Père ? Des gens pourraient-ils venir ici et dire : « Oh oui, x ou x m’a parlé de Jésus et m’a fait découvrir le salut. X nous a aidé, moi et ma famille tellement ! », « Quelle exemple d’amour il a été ! » ?

Est-ce qu’aujourd’hui, si je cherchais les Ecritures, elle rendrait témoignage du chemin que vous avez parcouru ? Est-ce que vous avez été baptisé et lavé de vos péchés ? Est-ce que vous êtes conforme à la bonne doctrine ?

Conclusion :

Je vous invite donc en ce jour, à soit accepter Jésus sur bases des évidences qu’il présente ou à commencer à vivre de manière flagrante et indéniable dans la foi.

Croirez-vous dans les preuves qu’il a fournies ?

Et accumulerez-vous en votre faveur des preuves qui attestent votre identité chrétienne ? Deux questions simples et pourtant si importantes !