Depuis la nuit des temps il y a eu des distinctions entre les hommes et les femmes, entre les races, il y eut des castes, des distinctions entre riches et pauvres, de nationalités, des préjugés raciaux et autres.
En lisant l'histoire des autres grandes religions je n'ai pas envie d'en faire partie, parce qu’aucune ne parle de l’égalité entre les races et les castes, entre les nationalités et les classes culturelles comme le vrai christianisme. Mais peut être vous pensez que j'ai tord, parce que lorsqu’on regarde l'histoire du christianisme après les apôtres, on observe parfois du racisme dans les églises. Mais ce n’était pas ainsi que Christ le voulait. Et nous devons nous baser sur le vrai christianisme de base: celui qu’on voit dans la Bible.
Que dit la Bible sur les différences que j'ai citées plus haut?
Aujourd'hui, je vais parler sur cela, plus précisément sur ce que le Nouveau Testament et les apôtres enseignent.
Nous allons voir 4 points
Une fois qu'un nouveau croyant a reçu le baptême, il est ajouté au corps du Christ. Il doit alors y avoir l'unité des croyants.
Autrement dit, il doit comprendre que toutes distinctions malsaines ont été abolies. Parce qu'il n’y a aucune distinction dans la valeur des hommes, aux yeux de Dieu entre les croyants qui sont devenus UN en Christ. Lisons 1 Corinthiens 12:13, Galates 3:27-28, Colossiens 3:10-11.
Dans ces trois portions de l'Ecriture, on voit que tous les croyants sont un en Christ et que toutes les distinctions humaines malsaines ont été abolies.
C'est sur cette base que l'église est bâtie.
Si nous apportons dans l'église et au Seigneur toutes nos distinctions terrestres malsaines, nous corrompons l'église et nous briserons les relations entre frères et sœur.
Nous devons voir que nous avons tous été unis en Christ. Nos distinctions passées n'existent plus parmi nous une fois que nous sommes dans le seigneur, et dans le corps.
Dans ce monde ce qui compte le plus pour une personne c'est sa position, ce qui veut dire son statut.
Si je suis un certain type de personne, je dois vivre en fonction de ma position et de mon statut.
Si nous transposons cette façon de faire dans le nouvel homme, nous rendons notre nouvel homme vieux, parce que ces distinctions appartiennent au vieil homme.
C'est pourquoi quand nous entrons dans l'église, nous abandonnons toutes ces anciennes valeurs.
Dans le monde, la distinction la plus répandue est celle de la nationalité, je dirais même que c'et la principale raison des guerres dans le monde.
« Je suis français et fier de l'être » diront certains, « je suis américain, je suis anglais, je suis africain ». Le pire c'est que sur le même continent les gens revendiquent une nationalité différente et supérieure. « MON PAYS est meilleur ! »
Et en France, où les régions sont différentes par leurs cultures, même là, les gens revendiquent CHACUN une identité propre qui les sépare des autres.
J'ai visité et vécu dans beaucoup de départements et je peux vous l'affirmer, les gens sont à la recherche de leur identité. Même les Chrétiens font cette démarche identitaire régionale ou nationale.
Mais le problème, c’est que dans cette recherche, il en arrive souvent à être exclusif et à dire : « Je ne fréquente pas telle personne, parce qu'elle est de telle nationalité ou de telle région, ou tribut et je ne sais quoi d'autre !».
Je crois que nous sommes tous des nationalistes à un degré différent, mais le peu que nous le sommes peut apporter des divisions dans l'église.
Au temps des apôtres, il y avait des problèmes dûs à ce fait entre les juifs et les Grecs ou autres nationalités. Ça ressortait sous la forme de discussions entre juifs et gentils sur la circoncision: les chrétiens juifs pensaient que les chrétiens gentils devaient se faire circoncire, car ils voyaient leurs pratiques culturelles comme supérieures. Ils ne pouvaient laisser de coté leur culture, leurs vieilles habitudes que leur pays leur avait appris. Regardons en Actes 15:1-12.
Nous voyons que les apôtres Pierre et Paul ont pris la défense des chrétiens gentils, en démontrant que Dieu avait donné la même grâce aux juifs qu’aux autres nations et que rien au niveau culturel n’était supérieur dans un groupe ou l’autre.
N'oublions pas que l'Évangile devait être prêché non seulement en Israël, mais aussi partout dans le monde. Matthieu 28:18-21
Les chrétiens gentils ont dû attendre en acte 15 pour ne plus se sentir pousser à être circoncis et à suivre les lois. Et pour cela les apôtres ont dû envoyer une lettre commune.
… nous n’allons pas spéculer sur la couleur de Dieu parce que c'est un manque de maturité spirituelle. Posons nous cette question : vais-je me réunir seulement avec mes "frères" de couleur?
Vais-je ne fréquenter que les personnes de la même couleur que moi?
Le royaume de Dieu n'est pas divisé par race et par nationalité. Rappelons nous de la parabole du bon samaritain !
Réfléchissons dessus et appliquons la dans notre vie. Chassons aussi tout préjugé racial ou nationaliste.
Dans la Bible, il y a d’autres distinctions mentionnées entre Grecs et Juifs. Les juifs étaient une race très religieuse et les Grecs étaient une race qui embrassait la philosophie et la sagesse. A cause de ces différences, ils voyaient souvent les choses différemment.
Ceux que vivent dans différentes parties du monde ont souvent leurs propres caractéristiques ethniques. Par exemple, on dit que les gens du Sud sont plus chaleureux et ceux du Nord plus réservés, de même pour les gens de l'Est et de l’Ouest.
Les gens des tropiques aiment plus chanter et danser, tandis que les nordiques, spécialement ceux de l'Europe du Nord, sont moins joyeux et plus froids.
Mais tous ces gens peuvent être des Chrétiens unis, quelle que soit leur ethnie.
Puisque nous sommes appelés à former un corps, on doit apprendre à laisser tomber les caractéristiques ethniques, lorsque nous venons à l'église. Il n'y a rien de tel dans la vie de l'église du Nouveau Testament. On ne peut bien sûr renier les différences dues à notre passé et notre éducation, il est bien d’avoir chacun ses intérêts, ses forces, une perspective différente, mais il faut pouvoir sortir de ses ornières culturelles pour pouvoir s’identifier à tous. C’est ce que Paul faisait. Il utilisait les différences de culture pour faire sa force et non sa faiblesse. Regardons ensemble 1 Cor. 9 :19-22.
Beaucoup de problèmes surgissent dans les églises, quand les gens apportent leur saveur ethnique dans l'église, sans pouvoir s’en séparer, lorsqu’ils veulent faire du corps de Christ un corps belge ou français ou haïtien.
Par exemple les Chrétiens font des clans dans les églises. Nous voyons des personnes de la même ethnie se réunir avec les mêmes personnes qu'eux et faire des Église de la même ethnie, jusqu'à ignorer les autres qui sont différents d'eux. Parfois c’est une tentation quand on vit en minorité à l’étranger et que le pays d’origine manque. On veut retrouver de la familiarité et on recrée un chez-soi. Mais notre chez nous est l’église et l’église doit constituer une sous-culture plus forte que celle de notre pays d’origine. Nous sommes chrétiens et non belges ou américains et les gens doivent le sentir quand ils viennent à nous. S’il reparte en pensant que le corps est haïtien ou africain, honte à nous. Alors nous n’avons pas reflété une contre-culture, un visage chrétien plus fort que nos habitudes d’origine.
N'oublions pas que les distinctions ethnique n'existent pas dans l'église, ni dans le nouvel homme. On ne peut condamner quelqu'un juste pour un tempérament différent.
Que nous soyons d'une personnalité réservée, chaleureuse, intellectuelle, dès que nous devenons un frère ou une sœur, nous devons abandonner ces différences, de telles choses n'appartiennent pas a l'église du Nouveau Testament.
Dès lors que nous mettons des standards de jugement dans l'église, elle sera divisée, donc ne vous attendez pas a ce qu’elle soit unie.
Je ne dis pas que ceux que sont joyeux doivent abandonner leur tempérament, mais juste accepté ceux que sont différents.
Il est dit : « Supportez-vous les uns et les autres » Éphésiens 4:2 « avec amour ».
Quelle est la solution pour éviter tout c'est tracas?
C'est au moment de l'étude que nous puissions faire comprendre a la personne que les distinctions malsaines et exclusives ne sont pas acceptées dans l'église, mais que nous sommes tous UN et que nous nous acceptons tous.
Prenons ensemble Galates 3:27-28
Revêtir la nouvelle nature par le baptême est en même temps être intégré à la nouvelle création. L'Église en tant que corps visible du Christ, constitue l'actualisation de la nouvelle création.
Ici Paul prononce avec emphase une déclaration faite ailleurs dans un contexte baptismal, à savoir que le Chrétien ne peut conserver les caractéristiques de sa vielle nature.
De telles caractéristiques incluent non seulement les vices de 1'"égoïste" mentionnés auparavant, mais aussi des distinctions discriminatoires basées sur la race, la culture ou le statut social.
L'argument de Paul ici s'applique aux circonstances que présentent les problèmes particuliers de l'Église à Colosses. D'un côté, les distinctions faites par le judaïsme entre les Juifs et le reste des habitants du monde est critiqué avec une certaine vigueur (circoncis et incirconcis). D'un autre coté, Paul critique aussi les distinctions faites par les Gréco-romains entre eux et le reste du monde barbare.
Le monde Barbare se réfère aux peuples dont le langage est moins articulé que le Grec. Le terme Scythe désignait simplement le type le plus bas de barbare (méprisé à la fois des juifs et des gréco-romains). La dernière référence aux esclaves et aux hommes libres a probablement pour origine la situation concernant Onésime et Philémon, qui préoccupait beaucoup Paul à ce moment.
Toutes ces distinctions sont étrangères à l'essence même de l'Évangile chrétien.
Mais, malgré la lettre des apôtres, la situation ne changeait pas vraiment.
Paul a dû reprendre Pierre parce qu'il ne marchait pas selon la vérité de l'évangile, selon Galates 2 où nous voyons Pierre qui mangeait avec les chrétiens gentils, jusqu'au moment où certains disciples juifs de l'apôtre Jacques arrivèrent, alors il se retira d'eux. Paul doit alors rappeler que la compréhension des chrétiens juifs de la doctrine chrétienne était mauvaise et influencée par leur culture. Les œuvres de la loi ne sauvaient pas ; si la loi pouvait sauver, Christ était mort pour rien.
Que nous soyons français, américain, africain, chinois, antillais, nous sommes tous frères et sœur en Christ. Notre nationalité a été abolie et nos distinctions nationales n'existent plus.
Nous ne pouvons avoir un christianisme français ou américain Sinon ce n'est plus le christianisme que Jésus et les apôtres ont prêché.
Ceux qui ont été baptisés pour la rémission des péchés ont enterré leur nationalité avec eux, et ça ne devrait pas causer de divisions dans les Église.
Pouvons-nous raisonner de cette façon : « je suis africain, je me réunis avec ceux que sont africains ou si je suis américain, je me réunis avec d'autres américains » ?
Où est l'unité, où est l"amour fraternel dans cette façon de faire ? Où se trouve l'enseignement de l'Évangile ?
Il ne peut plus y avoir de distinctions nationales, dans le corps de Christ, le nouvel homme est pleinement uni.
Le nationalisme des Juifs dans la Bible a été annulé par le Seigneur, quant est-il de l'église à Strasbourg et en France?
Examinons notre cœur et demandons à Dieu de changer si nous agissons comme les juifs dans le Nouveau Testament.
J'ajouterais aussi, annulons les distinctions de nationalités, les distinctions raciales. Dans le royaume de Dieu, il ne peut avoir cette différence entre noir et blanc, ou asiatique, ou indien ou autre.
Notre race ne nous donne pas une place privilégiée auprès de Dieu, mais bien notre fidélité.
Dieu de quelle couleur est-il?
Si quelques-uns disent qu'il est blanc aux yeux bleus avec une barbe, ou qu'il est noir avec des cheveux frisés et sans barbe, la Bible dit le contraire. Personne n'a jamais vu Dieu, si ce n'est le fils de Dieu.
Tout ce qui compte c'est Christ; tout le reste est aboli (Voir Romains 10:12; 13:14; Éphésiens 4:24; a lire)
En Christ, il n'y a pas une nationalité, ni une distinction ethnique ou culturelle, parce que nous sommes un en Christ par le baptême qui nous sépare de tout ce qui est du monde.
SI NOUS VOULONS VIVRE COMME DE VRAIS CHRÉTIENS, NOUS DEVONS ABOLIR SURTOUT TOUT NATIONALISME.
Il n’y a aucune fierté d'être un Français ou un Américain ou Africain et autre nationalité; notre seule fierté est Christ, de l'avoir comme maître mais aussi de la servir, de l'adorer en tant qu'humain. Notre seul pays, si je puis dire, c'est le royaume de Dieu.
Il ne nous a pas choisi parce que nous sommes blancs ou noirs ou asiatiques. Il ne nous choisit pas par notre nationalité. Mais par notre unité, notre croyance et notre fidélité devant Dieu.