Si vous avez une bible, je vous invite à l’ouvrir en Jean chapitre 10. Nous retournons à ce discours où Jésus parle de moutons et de bergers.
Il y a deux semaines, nous avons examiné les versets 1 à 6, et aujourd’hui nous continuons avec les verstes 7 à 18, un texte que j’ai intitulé : « Jésus, notre porte pour le paradis ! »
Avant de lire le passage, permettez-moi de vous rappelez le contexte. Un aveugle vient d’être guéri par Jésus. Le Christ fait ce miracle pour trois raisons : 1) pour confirmer son identité 2) pour manifester l’approbation de Dieu qui est sur lui, et 3) dans le but d’aider l’aveugle à avoir une meilleure vie.
Les chefs juifs ruent dans les brancards quand ils apprennent ce miracle. Ils convoquent l’homme guéri et ils tentent de le confondre. Sûrement un homme de Dieu ne ferait pas des miracles un jour de Sabbat et il se soumettrait à eux. Mais l’aveugle refuse de changer son témoignage.
Ils le chassent donc et le condamnent à ne plus pouvoir entrer dans les synagogues. Son influence sera donc diminuée. Tout le monde saura qu’il a été exclu et sa réputation sera ternie. Peut-être ainsi, il comprendra qu’il ne devait pas s’opposer aux représentants de Dieu sur terre.
Jésus en apprenant cela, décide d’aller trouver chaque acteur de l’histoire et de dire son mot.
Ensuite, Jésus se tourne vers des pharisiens et il les traite d’aveugles. Il leur demande : « Qu’ai-je fait pour que vous ayez tous ces sentiments négatifs envers moi ? Je suis honnête, je n’ai jamais trompé quelqu’un, j’ai fait des œuvres que vous ne pouvez humainement expliquer si vous niez que Dieu travaille avec moi. »
Puis il ajoute : « Je suis ce berger que vous attendez depuis si longtemps, ce berger sur qui Ezéchiel avait prophétisé. »
Vous rappelez-vous ce que nous avons lu il y a deux semaines en Ez. ? Chapitre 34 : 1-6 et 20-26 : « … »
Tout ce qui leur importait, c’était leur propre personne. Ils étaient égoïstes.
Au verset 21, Dieu va même jusqu’à les comparer à des boucs. C’est une mauvaise chose si vous connaissez la nature des boucs.
Michael, notre fils de fermier, nous a un peu parlé de son expérience avec les moutons, il y a deux semaines. Il nous a dit que les boucs sont en général plus intelligents que les moutons. Ils complotent.
Si on les laissent ensemble dans un endroit, c’est comme s’ils concevaient ensemble un plan pour s’échapper ou faire des bêtises. Les moutons travaillent seuls et ils se perdent sans le vouloir. Les boucs eux ont ce désir de partir à droite ou à gauche. Ils sont rebelles. Le berger doit vraiment les garder à l’œil.
J’ai entendu dire à ce sujet qu’un berger doit limiter le nombre de boucs dans son troupeau ou ils divisent la troupe et la situation devient ingérable. Le bouc est un animal rebelle (d’où Matth. 25 : 32). Il est agressif. Quand il est mené à l’abattoir, contrairement au mouton, il se bat jusqu’au bout. Il pousse des cris de colère.
La Parole de Dieu en Ez. n’était donc pas flatteuse. Dieu comparait les chefs à des boucs qui poussaient les moutons sans défense, hors des coins bien verts pour se goinfrer égoïstement.
Pour s’en mettre plein le ventre, ils ne souciaient point du mal qu’ils faisaient aux autres.
Dieu leur disait donc qu’il enverrait un berger honnête, un berger différent de tous les autres. Ce berger serait une extension de lui. Il protégerait les moutons et soignerait celles qui sont malades. Il les guiderait vers les bons pâturages et écarterait les boucs des moutons.
En Jean 9, Jésus faisait exactement ce que Dieu avait prédit. Il appelait les moutons de son troupeau pour le suivre vers de verts pâturages et les boucs se rebellaient. Les pharisiens protestaient contre le berger et ils ne pouvaient s’empêcher de combattre et de semer le trouble.
Les petites brebis, comme l’homme nouvellement guéri, couraient quant à elles à Jésus et étaient prêtes à mourir avec leur maître.
Donc Jésus dit à ces pharisiens en Jean 10 : « Vous ne répondez pas à mon appel, car vous n’êtes pas le bon type d’animal. Vous avez la nature du bouc. Mon troupeau connaît ma voix et il me suit. Il sait que je suis le vrai berger, prédit par Ez.
Et maintenant il ajoute en Jean 10 :7-10 « … »
« Je suis la porte » dit Jésus, soulignez ce point.
Je vous ai dit, il y a deux semaines, que lorsque le berger était à la maison, il mettait ses moutons dans un enclos communal. Puis il les sortait au matin.
Mais quand le berger sortait dans les montagnes, il y restait souvent pour plusieurs jours. Sachant que ses moutons étaient sans défense, au soir il construisait un enclos temporaire. Il ramassait ce qu’il pouvait, comme des branches, des pierres, des ronces. Il trouvait un endroit propice, puis il formait son enclos.
Pour que les moutons puissent y rentrer, il devait y avoir une ouverture. Au coucher du soleil, le berger appelait ses moutons un à un vers l’enclos. Pour y rentrer, le mouton devait passer sous le bâton que le berger mettait à mi-hauteur de l’animal. Il pouvait ainsi voir, si l’animal était blessé ou pas, par la facilité avec laquelle il passait sous le bâton.
Quand les brebis étaient toutes dans l’enclos, le berger fermait alors le trou en se couchant dans l’ouverture. Il était ainsi la porte de la bergerie. Rien ou personne n’entrait sauf en passant par lui. Maintenant vous savez l’image que Jésus voulait que les juifs comprennent.
En se déclarant être la porte, tout d’abord Jésus affirmait qu’il était le moyen de trouver le paradis. En Actes 4 :12, quelques années plus tard, Pierre commentera sur ce sujet en disant : « … » Ceci signifie, que la porte du ciel ne se trouve pas en Marie, aussi vertueuse fut-elle. Cela signifie que la porte n’est pas Mohammed, contrairement à ce que la déclaration de foi musulmane proclame. Cela signifie que le chemin du ciel ne se trouve pas en Bouddha ou dans les anges.
Le paradis est comme une grande ville, comme une bergerie. Et le seul moyen d’y rentrer c’est par la personne de Jésus Christ.
En outre, l’entrée dans le royaume des cieux n’est pas dictée par les credo humains. Elle n’est pas déterminée par un vote d’hommes sur terre. Elle est déterminée par Jésus. L’ancien aveugle pouvait être en communion avec Dieu, tout en étant rejeté par les pharisiens.
J’ai eu cette semaine une jeune dame chez moi qui m’a demandé s’il était juste d’abandonner la religion de ses parents. Quelle devait être ma réponse ? Tout dépend. Est-ce que cette religion se base vraiment sur la Parole de Dieu. Notre allégeance doit être à la Parole du Christ, non aux institutions religieuses de nos parents.
Enfin, avant de continuer, comment pouvons-nous passer du monde à la bergerie de Dieu, en utilisant Jésus comme porte ? Actes 2 :36 à 38, nous donne la réponse. Ce n’est pas seulement reconnaître que Jésus est le seul chemin, c’est aussi se l’approprier. Pour se faire regardez ce que Pierre dit aux juifs lors de la Pentecôte : « … »
En Romains 6, il est écrit que c’est en devenant une seule plante avec Christ que nous pouvons trouver la résurrection, en d’autres termes le ciel. Regardez au verset 5 « … » Mais comment meurt-on, comme lui est mort ? Regardez au versets 3 et 4 « … »
Utilisez la porte, c’est devenir un avec Jésus. Comment devient-on un ? Par le baptême dit cette fois Paul, apôtre pour les non juifs.
Regardez un verset de plus, Galates 3 :26-27 : « … » Comment est-ce qu’un homme peut devenir un mouton de sa bergerie ? Par la foi. Oui ! Mais comment la foi s’exprime-t-elle pour être véritable et saisir Christ, ou la vie éternelle ? Par le baptême.
A chaque fois que des hommes demandaient ce qu’ils devaient faire pour trouver le salut, après la mort du Christ, la réponse était toujours pareille. Il leur était enseigné qu’il fallait croire et être baptisé. Il était enseigné que sans le baptême, il n’y avait pas de salut, puisque c’était le moment où il s’appropriait christ et ouvrait la porte en devenant une plante avec lui.
Laissez moi vous dire, il y a de nombreuses personnes qui gravitent autour du troupeau de Dieu, parce qu’il fait bon vivre prêt de son troupeau. On y trouve un esprit de famille, une atmosphère paisible, une nourriture spirituelle rafraîchissante. Les gens sentent en venant ici, qu’il y a quelque chose de différent du monde et qu’ils ont besoin de la sécurité et des bénéfices qu’offre un troupeau. Alors ils créent leur propre bergerie ou ils escaladent le mur pour rentrer dans l’antre de Dieu.
Mais laissez-moi vous dire, si vous êtes dans une bergerie et Christ n’est pas présent, ce n’est pas la bonne bergerie. Vous le découvrirez à vos dépends tôt ou tard. Il y a beaucoup de bergerie dans ce monde, mais attention une seule appartient à Dieu.
Et en ce qui concerne les intrus qui escaladent par le mur, Jésus avait prédit que ce serait. En Matthieu 13 : 24-30, il donne cette parabole : « … »
Qui représente l’ivraie ? Ces gens qui escaladent le mur, parce qu’ils ne sont pas prêts à se soumettre au berger et faire ce qu’il dit. C’est ceux qui refusent le baptême qui les unit légitimement à Christ. Ce sont des personnes qui appartiennent à l’ennemi, mais qui grandissent dans le champ de Dieu parce que la terre est plus propice que dans le monde. Ils trouvent de l’aide de la part des chrétiens, ils profitent de la chaleur humaine du peuple de Dieu, mais ils ne sont pas vraiment des moutons. Ce sont des boucs.
Etes-vous un avec Christ aujourd’hui ? Et sinon pourquoi ?
Attention, il n’y a pas de mal, de venir voir à quoi ressemble un troupeau conduit par le maître. Il n’y a pas de mal à venir pour découvrir Jésus. Celui qui vient en visiteur ne doit pas être mis au mur par les paroles que je dis. Mais celui qui vient et qui veut faire partie de la famille, être au même rang que les moutons véritables de Dieu, sans vouloir se soumettre et obéir au berger doit être interpellé par ce que nous voyons ici. Jean 10 :9 « … »
Sans accepter de suivre Jésus, je ne reste qu’un ami de la famille. Je ne connaîtrai jamais tous les bénéfices des soins du Père. Sans être baptisé, je ne serai jamais un avec
Jésus et légitimement son enfant. Je peux prendre le repas du Seigneur tant que je veux, ça ne signifiera jamais rien.
Comprenez-vous aujourd’hui que Jésus est la vie abondante ? Il y a un monde en folie aujourd’hui hors de ces portes qui se bat pour trouver la vie abondante. Regardez tous les dancings, tous les sites de rencontre sur Internet, toutes les drogues et les élexirs miracles qui se vendent. Mais ces choses ne peuvent amener la vie abondante. Seul Jésus le peut. Verset 10 « … »
Si aujourd’hui vous avez faim et soif, allez à lui et vous trouverez la vraie nourriture qui vous remplira. Si vous êtes malade quand vous rentrez au berceau le soir, vous verrez, il le remarquera. Il vous mettra à ses côtés et vous oindra là ou ça vous fait mal.
Si personne ici bas ne remarque, vous verrez lui il le remarquera et vous aidera.
Il ne laissera aucun animal sauvage vous déchirez, aucun homme ne pourra vous détruire intérieurement, peu importe combien il essaye. Même si vous n’avez pas de griffes, de dents acérées ou de cornes, Jésus vous rendra plus que vainqueurs.
Comment sais-tu vraiment ça, Daniel ? Parce qu’il l’a déjà prouvé, il a donné sa vie pour chacune de ses brebis quant elles étaient encore au loin. Dans des souffrances atroces, il a livré combat avec le plus grand des ennemis et dans son dernier souffle, en disant : « Père, reçois mon esprit ! » il a vaincu.
Qui est comme lui ? Qui d’autre a fait ça pour nous ? Regardez aux verset 11-15, il dit être le seul : « … »
En conclusion, savez-vous quelles questions vous n’aurez jamais besoin de vous poser ? « Est-ce qu’il m’aime ? » « Fera-t-il tout ce qu’il peut pour moi ? »
Je termine avec cette histoire vraie. Guss Nichols après un sermon, a vu un frère descendre vers lui. Ce frère lui a raconté que dans sa jeunesse, il vivait dans une petite ferme juste à côté d’une ligne de train. Il n’avait pas l’eau courante à cette époque et quand il avait 9 ans, sa maman lui a demandé d’aller puiser de l’eau de l’autre côté de la voie ferrée. Il est donc parti avec son petit frère et un sceau. Sur le chemin du retour, ils se sont arrêtés et ils ont commencé à lancer des pierres de la voie ferrée surélevée dans les champs. Ils riaient tellement qu’ils n’ont pas entendu ou remarqué un train venir à grande vitesse. Le train était presque sur eux quand leur mère est arrivée en courant et les a poussé hors de la voie. Elle a presque eu le temps de s’écarter, sauf que son pied a été accroché par la locomotive grondante. Malheureusement, ce fut tout ce qu’il fallut pour qu’elle soit happée sous les roues. Là sous les yeux de ses fils, elle mourut déchiquetée par un train trop rapide. Avec de grosses larmes dans les yeux le frère a raconté cette histoire puis a dit : « J’ai toujours su qu’elle m’aimait. Et je l’ai honorée toute ma vie » C’est un témoignage merveilleux. Mais nous aussi nous avons une histoire similaire. Aujourd’hui, Christ est passé sous la locomotive pour nous. Alors quelle sera notre réponse à son appel. L’honorerons-nous