Si vous avez une bible, je vous invite à l’ouvrir en Jean ch. 3. La section que nous étudierons aujourd’hui va du verset 22 à 36.
Nous la lirons dans un instant.
Mais pour l’instant, je voudrais que vous répondiez à cette question : « Etes-vous une personne heureuse ? » En général êtes-vous connu pour avoir un cœur rempli de joie, de tristesse ou encore d’amertume ?
Il y a quelques années, une émission télévisée s’est consacrée sur la question. Il faut savoir que les ventes d’anti-dépresseurs n’ont jamais été aussi élevées en France. Parmi les invités sur le plateau, il y avait un vieux monsieur. Il était là, parce qu’il avait la particularité d’être toujours heureux. Ses voisins ne l’entendaient jamais se plaindre. Dans tous les endroits où il allait, on le voyait toujours sourire. Or pour l’animateur et tous ceux qui faisait l’émission, c’était du presque jamais vu.
Après avoir présenté son cas, ils ont décidé de prendre les questions des téléspectateurs.
Les questions ont commencé à fusionner.
Ce qui était intéressant, c’est que la plupart était pour ce vieux monsieur.
Voici ce qu’on lui demanda :
« Monsieur, comment pouvez-vous garder le sourire avec une santé comme la votre ? »
« Monsieur, comment restez-vous positif avec une petite retraite comme la votre, avec si peu d’argent ? »
« Monsieur, comment pouvez-vous rester heureux en voyant tous vos vieux amis disparaître, à l’âge que vous avez ? »
A la fin, le vieux monsieur a répondu quelque chose de marquant. Il a dit : « Je n’ai pas de recette miracle, mais tous les jours, en me levant je me dis ceci: Aujourd’hui, j’ai deux choix : Celui d’être heureux ou celui d’être malheureux. Et je choisis toujours la première option.
Ce n’est certes pas la norme, mais il est vrai que le bonheur est un choix. Nous pouvons tous choisir comment réagir face aux circonstances de la vie. Et aujourd’hui, je voudrais vous encourager à choisir de vivre heureux, parce que c’est ce que Dieu veut.
En Philippiens 4 : 4, nous lisons : « … ». Deux fois Paul répéta cela. Voir ch. 2 :18 « … »
Mais y a-t-il une formule magique pour nous aider à y parvenir ? Je crois que oui. D’ailleurs, Paul dit ceci en Phil. 4 :12 « … » (voir version du Semeur)
Paul avait trouvé le secret pour être content dans toutes situations. Je pense que Dieu peut également nous aider à le trouver.
Il le veut, car le chrétien doit être une personne heureuse.
De toutes les personnes au monde, nous devrions apparaître comme les plus contentes et non les plus tristes.
Ca me rappelle une lettre qu’un homme écrivit durant l’Antiquité. Ecoutez ce qu’il dit :
« Ce monde est mauvais, vraiment dominé par le mal. Mais j’ai découvert un peuple paisible et saint, possédant un grand secret. Ce peuple a trouvé un certain type de joie, qui est mille fois supérieur à la joie qui est ressentie en s’adonnant au péché. Ce peuple est méprisé et persécuté, mais il n’en est pas tracassé. Ces gens sont maîtres de leurs âmes et ils ont vaincu le monde. Ils sont chrétiens et je choisis aujourd’hui de devenir l’un d’eux. »
Oh, es-tu un chrétien aujourd’hui ? Si oui, alors tu dois trouver le secret pour vivre heureux.
Si tu ne l’es pas, écoute attentivement mon sermon aujourd’hui. C’est à toi que je parle.
Tu peux être heureux peu importe les circonstances. Tu peux sourire peu importe les épreuves.
Paul y parvenait et la personne que nous allons voir aujourd’hui aussi y arrivait. De qui s’agit-il ? De Jean Baptiste.
Lisons ensemble le texte : « … »
Jean est face à un problème ici, n’est-ce pas ? Et il doit savoir que son futur va être pire. Etre prophète n’a jamais été de bon augure en Israël. Jean doit savoir qu’il ne va pas vivre longtemps, mais il a l’air paisible malgré tout. Il n’est pas amer quand les épreuves se présentent à lui.
Parlons de ces épreuves. Deux choses perturbent sa paix en Jean 3.
Quoi qu’il en soit, la dispute est liée à l’œuvre de Christ, car juste après les disciples de Jean vienne trouver leur maître et parle de Jésus et de son baptême.
Donc Jean est en perte de vitesse. Sa boutique a maintenant de la compétition, les gens courent à coté et son travail devient de plus en plus difficile.
J’aime la façon dont Jean prend les choses. En essence, il dit 3 choses :
Alors qu’est-ce que je vois pour toi, mon frère ou ma sœur, qui n’est pas heureux dû aux circonstances de ta vie ?
Il y a ici trois leçons sur le bonheur.
C’était le cas pour Jean. Ce qui lui donnait un sourire, ce n’était pas ce qui se déroulait à proprement dire à l’extérieur, mais plutôt dans ses pensées.
On en revient à ce que Paul ou ce que le vieux monsieur sur l’émission TV disait. Ce n’est pas une question de circonstance, mais une question d’interprétation de ces circonstances.
C’est pour cela que Jacques peut dire en Jacques 1 :2 « … »
Comme un prédicateur l’a dit : « Le bonheur est bon pour l’âme. L’endroit pour être heureux est ici, le temps pour être heureux est maintenant et la façon d’être heureux, c’est de se rappeler que Christ est là et en charge de tout ! »
On oublie trop souvent cela, n’est-ce pas ? Mais Christ est toujours là et tout se déroule toujours en accord avec ses plans. Ses plans sont bons. Il nous aime toujours. Et il prend toujours soin de nous.
Si Christ est le point focal de mon existence, alors mon cœur sera plein de joie. Si Christ est la flamme de ma vie, alors je serai toujours heureux.
C’est pour cela que Jean l’était. Et je veux suggérer que la joie, la vraie joie ne pourra jamais être trouvée loin de Jésus (ou alors elle sera éphémère).
Je vous donne quelques exemples de cela. Voltaire, qui était connu pour un des plus grands athées, écrivit ceci : « Je voudrais n’être jamais né et n’avoir jamais vécu ! »
Lord Byron, qui était connu pour ses perversions finit par écrire : « Les vers, la gangrène et la misère sont le lot de ma vie. »
Jay Gould, qui pensait que l’argent faisait le bonheur et qui devint un millionnaire, dit à sa mort : « Je crois qu’en fait je suis l’homme le plus misérable au monde. »
Lord Beaconfield, qui visait la popularité et le prestige, on pas une vie de croyance, confessa : « La jeunesse est une série d’erreurs, l’âge adulte est un combat et le vieil âge est un long regret. »
Et puis laisse-moi encore te parler d’Alexandre le Grand. Lui qui pensait que la vie trouve un sens dans les conquêtes et les réformes politiques. A la fin de sa vie, il pleura car il était allé aussi loin qu’un homme le pouvait et il répéta encore et encore : « Que vais-je faire maintenant ? Il n’y a plus de royaume que je puisse conquérir. »
Poursuite du vent que sont ces choses. Et bien tristes sont ceux qui s’y attachent.
La joie durable, frères et sœurs, se trouve en Christ uniquement, car lui change la façon de voir les circonstances.
Et pour cela il utilise souvent les autres autour de vous de façon subtile.
Parfois, il envoie certains antagonistes pour questionner chaque chose que nous faisons et parfois il envoie certains amis pour attiser l’amertume en nous, en déplorant nos circonstances, en se plaignant pour nous.
C’est comme dans ce chapitre avec Jean Baptiste. Il était pris entre ces deux types de personnages.
Et je dis que ces 2 genres de personnes sont dangereux pour notre âme.
Les juifs qui remettaient en question l’œuvre de Jean auraient pu finir par attrister son âme, comme celle de Moise qui finalement désira mourir pour ne plus être embêté.
Après un temps de critique intense, Jean aurait pu dire : « Dieu, je suis fatigué de ces personnes, laisse-moi m’en aller ! »
Des rouspéteurs, ça épuise n’est-ce pas ? Mais Jean n’a pas permis aux critiques de lui voler sa joie d’être.
Il n’a pas laissé non plus la sympathie de ses amis le rendre amer. C’aurait été si facile. Sans le savoir, ils venaient polluer son cœur avec de la jalousie. Jésus croissait à leur dépend. Ils étaient frustrés et blessés. Après tant de dur travail, Jean était abandonné et mis de coté par beaucoup. Ils aimaient tellement leur formateur qu’il leur était difficile de supporter une telle chose.
Je vous mets en garde aujourd’hui. Parfois les plus grands dangers pour notre joie sont nos amis bien intentionnés. Par leur sympathie, ils peuvent vite planter une graine d’amertume dans notre cœur. Et cette graine germe et étouffe la joie.
Que Satan ne puisse jamais nous enlever ce que Dieu nous donne ! Que nous nous battions jusqu’au bout pour éviter le négativisme !
Ce qui m’amène à mon troisième point.
Jean était heureux non seulement parce qu’il voyait Christ comme le point focal de sa vie, parce qu’il ne permettait pas aux autres de dicter ce qui se tramait dans son cœur, mais aussi parce qu’il savait qu’elle était la place où Dieu le voulait, et il l’acceptait humblement.
Il était prêt à jouer un rôle subalterne, à tenir une position moins prestigieuse, plus discrète.
Si souvent, je suis parmi les premiers volontaires quand il y a de grandes choses à faire, quand on a besoin de héros. Mais quand je ne peux pas briller, je me sens écraser, étouffer, inutile. Je perds toute motivation.
Ce que je vois ici, c’est qu’à la place de voir les choses ainsi, il faut accepter de tout notre cœur la place que Dieu nous offre, peu importe où elle se trouve.
Et une fois, qu’on peut œuvrer, même si c’est pour une petite œuvre, il faut y mettre tout son cœur et toute sa force. Car c’est une autre clé pour connaître le bonheur.
Comme l’a dit une femme pieuse : « Tout travail est sur le même plan de mérite aux yeux de Dieu ! Même pour celui qui consiste à nettoyer les toilettes d’une église. »
Tant qu’on fait ce qu’on fait pour Dieu, toute tâche est digne de louange.
Il nous faut donc être prêt à accepter le verdict de Dieu pour nos vies, même si cela veut dire pas de succès, car un homme ne peut recevoir que ce que Dieu donne.
Attention, ceci ne veut pas dire qu’il faut être des fatalistes (Dieu m’a mis là et je n’y changerai jamais rien). Mais ceci veut dire que malgré tout, on peut trouver la joie peu importe les circonstances, parce qu’on y voit une opportunité offerte par Dieu.
Une illustration.
Celle du prédicateur Spence, qui était doué et qui avait converti des centaines de personnes. Mais Spence prit de l’âge. Avec les années, il perdit certaines de ses capacités de rendre ses sermons vivants. Manque de bol, un autre prédicateur plus jeune vint s’installer à l’église de la même enseigne, de l’autre coté de la ville. Celui là était dans la fleur de l’âge et parmi les plus doués. Il était éloquent et il avait du charisme. Les membres commencèrent donc à transférer leur appartenance. A tel point qu’un dimanche matin, il ne restait plus qu’une dizaine de fidèles au culte conduit par le vieux prédicateur. Au bout d’un moment lors du culte, le vieux prédicateur demanda : « Mais où sont donc tous les autres ? » Il y eut un silence car les gens étaient embarrassés. Finalement, quelqu’un lui répondit : « Je pense qu’ils sont tous allés écouter une nouvelle série que le jeune prédicateur d’à coté vient de commencer. »
Si vous aviez été le vieux prédicateur, qu’auriez-vous fait, qu’auriez-vous pensé, qu’auriez-vous dit ? Après tant d’années de travail, si votre vie était liée à votre œuvre.
Spence y réfléchit un instant, puis il sourit et dit : « Et bien, pourquoi n’irions-nous pas nous aussi l’écouter ? Et il descendit de l’estrade, invita tout le monde à lui emboîter le pas, puis il alla avec ses quelques fidèles écouter le nouveau prédicateur.
C’est remarquable n’est-ce pas ? Quelles jalousies, quelle amertume nous éviterions si nous étions toujours comme ça.
Au fond, c’est une question de confiance en Dieu. Il faut accepter humblement la place qu’il nous donne et nous réjouir dans ses plans pour notre vie. Il faut ajuster ses attentes mentalement.
C’est comme ça que Jean parvint à garder le bonheur.
Alors aujourd’hui je vous invite, non, Christ vous invite à être heureux. Laissez la joie du Christ remplir votre cœur.
Pour cela trois principes très simples : Centrer votre existence sur Jésus, ne permettez pas à Satan de vous dérober la joie lorsqu’il utilise les autres et réjouissez-vous de la place que Dieu vous donne aujourd’hui.
Voila. Je termine à nouveau avec les paroles de Paul en Philippiens : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur. Je le … »