Le cadeau idéal

Série: Monument aux héros de la foi

Introduction : Si vous avez une bible, je vous demande de l’ouvrir en Hébreux 11. Nous continuons aujourd’hui notre série que je voudrais intitulé : monument aux héros de Dieu. Ce chapitre parle de tous les grands hommes et toutes les grandes femmes de Dieu qui ont vécu par la foi. Je voudrais lire ensemble le verset 5 et 6. Vous allez voir que cette section ce concentre sur Enoc ou Énoch. Lisons « … »

Remarquez à la fin du verset 5, ce que le Saint Esprit dit d’Enoch: « qu’avant son enlèvement, il était agréable à Dieu. » Il y a des gens dont on veut parfois se débarrasser, parce qu’ils sont déplaisants par leurs paroles ou leurs actions. Dieu ressent parfois cela vis à vis de certaines personnes. Mais Il aimait être en la présence d’Énoc. Pourquoi? Le début du verset 5 et du verset 6 en Hébreux 11 nous donne un premier élément de réponse: « C’est par la foi qu’Énoch fut enlevé... Or sans la foi, il est impossible de lui être agréable! ». Si Énoc plaisait à Dieu, c’est tout d’abord qu’il avait la foi. La façon de plaire à Dieu c’est d’avoir la foi. C’est grâce à sa foi, qu’il obtint une place dans le groupe des héros de Dieu. Et quelle fut sa récompense? Il fut enlevé et ne vit point la mort.

Ouvrez vos bibles en Gen. 5. Allons voir ça d’un peu plus près. Ce chapitre nous donne la généalogie des ancêtres de Noé. C’est un peu particulier comme chapitre parce qu’on a l’impression de lire un obituaire. Regardez le verset 5, puis le verset 8 et le verset 11. Ils se terminent tous de la même façon… X mourut. Mais regardez le verset 21-24 « … » Le nom d’Enoch ressort comme une rose pleine de vie en plein milieu d’un cimetière. Il est le seul à être monté au ciel sans mourir. Et la raison pour laquelle Dieu le reprit sans qu’il ne meure est indirectement mentionnée ici: « Il marcha avec Dieu pendant 300 ans. »

Je voudrais que nous réfléchissions à cela aujourd’hui.

  1. Que signifie marcher avec Dieu par la foi?
  2. Qu’est-ce qui peut nous motiver à vouloir marcher avec l’Éternel.
  3. Et comment y parvenir fidèlement jusqu’à la fin?

I. Qu’est-ce que ça signifie de marcher avec Dieu?

Parlons donc premièrement de ce que ça signifie de marcher avec Dieu. Dans la bible nous trouvons que deux personnages ont marché fidèlement avec Dieu. Le premier était Enoch ; le second était Noé. Paul utilise l’expression en 2 Corinthiens 5.7: « … » Cette phrase voulait dire plusieurs choses:
  1. Marcher en faisant confiance aux soins de Dieu, à sa protection, à ses ordres.
  2. Mais ça signifie également vivre en relation très intime avec Dieu. Noé et Enoch étaient en communion totale avec l’Eternel.
Mon épouse et moi n’avons pas souvent l’occasion de marcher ensemble. Mais parfois, le temps est assez bon et nous sortons pour en profiter. Nous allons faire le tour du quartier avec le chien. C’est un moment spécial quand ça arrive, car pendant que nous marchons, nous parlons de plein de choses. Nous nous confions ce qui est dans notre cœur, nos joies, nos craintes, nos soucis, nos rêves. Ce sont des moments de grande intimité, ou personne ne peut nous détourner l’un de l’autre… → Il me semble que c’est aussi cela que la bible voulait dire en mentionnant que Noé et Enoch marchait avec Dieu. Ils étaient en communion intime, ils avançaient main dans la main.

Avez-vous aujourd’hui une relation intime avec Dieu? Très intime? Ça devrait être le cas. Comme le dit la chanson: « Tiens moi par la main Père, guide chaque pas que je voudrais faire dans ces lieux ici-bas. Tiens moi par la main, car c’est en toi seul que j’espère. » C’est dans ce but qu’il nous a créé ! Ce n’est pas uniquement pour le servir. Si ce qu’il voulait c’était uniquement quelqu’un pour le servir, alors il se serait contenté de créer les anges (sont bien plus obéissants et capables) Mais il nous a créé nous, pour que nous l’aimions et que nous marchions côte à côte avec lui. Regardez ce que dit Michée 6.8: « … » Il nous a créé pour être en relation très intime avec lui, comme un mari avec sa femme. Plus que tout, Dieu veut marcher avec nous. Et quand nous lui permettons de le faire, nous lui sommes agréables. C’est pour cela qu’il aimait tant Enoch. Malheureusement, trop souvent nous négligeons de marcher avec lui. Nous chantons nos hymnes, nous offrons nos prières en commun à l’église, mais souvent notre communion s’arrête là.

Ça me fait penser à ce jeune homme qui écrivait de belles dissertations sur Dieu. Ecoutez l’une de celle-ci: « Tout homme a besoin d’être uni avec Dieu. Si j’examine la nature humaine et son histoire, je vois qu’il y a dans le coeur des hommes un désir ardent de croire en un être divin. L’amour de Dieu est toujours accompagné d’un enthousiasme pour le bien, d’une recherche de la sagesse, d’une poursuite de la vérité et de nombreuses vertus, qui sont autrement anéanties par l’égoïsme et l’égocentrisme. Le péché détruit toutes bonnes dispositions. Lorsque la foi est absente, les hommes ridiculisent le bien. Notre cœur, notre histoire, notre raison, la Bible nous révèlent que nous sommes appelés à vivre plus dignement que cela. Ils témoignent sans relâche qu’il est absolument nécessaire d’être unis avec Christ, si l’on veut marcher dans la justice. Sans Jésus, il est évident qu’on ne peut être accepté de Dieu. Lui seul peut nous délivrer de toutes nos passions. » Belles paroles, n’est-ce pas ? On pourrait croire que le jeune homme qui a écrit cela était en communion profonde avec Jéhovah. Mais savez-vous de qui il s’agit? De Karl Marx, à 17 ans. Lui qui, quelques années plus tard, devint le père de l’athéisme et du communisme. Que lui est-il arrivé pour changer si radicalement? Je suppose qu’on pourrait donner de multiples raisons, mais à la racine, c’est parce qu’on lui avait enseigné la religion, mais il ne connaissait pas qui était vraiment Jésus. Il avait les bonnes réponses dans sa tête, mais Jésus ne vivait pas dans son cœur. Et lorsque l’épreuve est arrivée, sa vraie nature s’est manifestée. Il a révélé qu’il n’avait pas de relation intime avec Dieu, car on ne quitte pas Dieu si on l’aime intimement. Qu’en est-il pour nous ? Dieu vit-il dans notre tête uniquement ou dans notre cœur ? Le connaissez-vous vraiment, vivez-vous intiment avec lui?

J’en arrive maintenant à mon second point.

II. Pour quelles raisons un homme voudrait-il marcher avec son Dieu?

Enoch a probablement été motivé par 3 choses.
  1. En Hébreux 11.6 la bible dit qu’Enoch marchait avec Dieu car il savait que Dieu existait et qu’il récompensait ceux qui le cherchaient.
    En d’autres termes, il était convaincu de la présence d’un créateur, d’un Dieu personnel. Jéhovah n’était pas pour lui qu’une invention de l’homme, qu’une idole sans âme. Il savait que Dieu existait et pouvait bénir sa vie. Entre autres, il pouvait lui donner le ciel (cette ville en or) et enlever toutes ses larmes. Ô, voulez-vous cela aujourd’hui? Etes-vous convaincu que Dieu récompense ceux qui le suivent? Hébreux 11.6 dit qu’il le fait, mais il faut le cherchez de tout son coeur → Histoire de l’homme à l’église.

  2. deuxième motivation probable: Sa famille
    En Genèse 5 :22 nous lisons: « … » Remarquez qu’Enoch avait des enfants. Il était père, donc chef de famille avec des responsabilités. Peu de choses dans la vie peuvent nous responsabiliser comme les enfants. C’est vrai également dans le domaine de la foi. Je ne sais pas si pour Enoch, la venue de ses enfants fut un moment fort, qui changea tout, mais j’imagine qu’il fut affecté au moins quelque peu, comme chacun de nous l’est lorsqu’on devient papa ou maman. Peut-être un jour, il est rentré et il a vu sa femme en train de tricoter. Peut-être il lui a demandé ; « Que fais-tu chérie? » Un pull. « Un pull? Si petit? Tu es invité à un anniversaire? » Non! « Alors pourquoi fais-tu un pull de si petit? » Sur ce elle lui dit: « Viens, prends moi dans tes bras je veux te dire quelque chose. On va avoir un enfant. »

    Je me rappelle quand j’ai eu la nouvelle qu’on allait avoir un enfant, l’impact que ça a eu sur moi. C’était énorme ! En rentrant du tribunal, je pleurais. Je me rappelle avoir prié dans ma voiture, alors que j’étais seul. J’ai dit à Dieu : « Seigneur, si je ne fais rien de bon dans ma vie, si je ne deviens jamais un prédicateur éloquent et doué, si je ne touche jamais les gens de cette ville, alors au moins aide-moi à être un bon papa. Dieu laisse moi vivre d’une manière qui donnera à ma fille l’envie de te servir, d’aimer Christ de tout son cœur. »

    Toujours aujourd’hui peu de choses me motivent comme ça, je veux vivre de façon à ce que mes enfants ne soient pas dégoûtés de Dieu et de la foi. Frères et sœurs, qu’est-ce qu’il peut y avoir de plus fort que le désir d’être un exemple pour nos enfants en marchant avec Dieu? Je ne voudrais pas aller en enfer, mais ce serait encore plus terrible d’y finir, si j’y emmenais aussi un de mes enfants! Amen?

    (Histoire de l’ancien qui a rendu visite à un membre qui s’était détourné. Son fils a dit: « Nous n’irons plus jamais à cet église ennuyeuse papa, Dieu est trop embêtant! ». Le dimanche suivant le père se repentit. Il venait de réaliser ce qu’il transmettait comme attitude à son fils) Laisse moi te dire frère ou sœur que si tu as un enfant, Dieu considère que tu es en premier responsable pour éveiller et développer la spiritualité en lui. C’est d’abord toi qui aux yeux de Dieu, dois tout faire pour l’emmener au paradis.

  3. La crainte de Dieu. La pensée de ce que sera si on ne veut pas marcher avec Dieu.
    La crainte de Dieu est une chose saine nous disent les Ecritures (voir Phil 2.12 et Prov. 1.7). Elle doit être aussi une motivation. Enoch craignait Dieu. Jude 14 et 15: « … » Il prêchait par ce qu’il craignait lui-même le jugement. Est-ce qu’aujourd’hui je crains le jugement? Et de vivre sans Dieu à mes côtés pour me guider? Si non, regardez les statistiques et que les chiffres fassent impression sur vous. J’en arrive maintenant à mon dernier point.

III. Comment marcher fidèlement avec Dieu?

Genèse 5:22 dit qu’Enoch marcha 300 ans avec Dieu. Ca veut dire 109,500 jours ou 2,628, 000 heures. Ca c’est un bail! C’est une éternité! Et c’est pour cela qu’il plut à Dieu. Ca ne veut pas dire qu’il était parfait (romains 3 :23). Mais il ne cessa jamais de rechercher Dieu. Vous pensez peut-être que c’était plus facile à son époque? Ça ne l’était pas! L’humanité était si mauvaise que Dieu s’apprêtait à la détruire avec le déluge. Mettons nos excuses de côté! Mais Enoch marcha avec persistance. Qu’en est-il pour nous? Sommes-nous à l’image de celui qui part en randonnée et qui s’arrête après une heure, qui fait demi-tour et rentre vers le confort de sa voiture?

Comment pouvons-nous marcher avec fidélité comme le fit Énoch?

  1. En protégeant notre cœur (Prov. 4 :23),
  2. En nous nourrissant correctement (1 Pierre 2 :1-2) et
  3. En réalisant que nous ne sommes pas seul pour faire face aux problèmes. Lorsque nous fatiguons, Dieu va nous porter. La bible dit ceci en Ps. 37 :23-24 « … »
Dieu fortifie l’homme qui marche avec lui. Il nous affermit. Dieu n’est pas aveugle ou ignorant. Il sait que nous sommes frêles et corruptibles, que nous tombons souvent. Mais lorsque tu tombes Marc, garde courage. Il va t’aider à te relever si tu marches main dans la main avec lui. Avez-vous déjà appris à un enfant à marcher ? Si oui, vous savez ce que je veux dire, et de quoi ce verset parle. Quand le bébé atteint l’âge ou ses petits muscles sont assez forts pour se lever. On prend cet enfant, on lui laisse mettre ses deux petites mains joufflues autour de nos indexes → juste assez grands. Puis on l’aide à se lever. Puis on le laisse faire un pas et deux et trois. Et s’il trébuche, on le soutient et on le relève. Ensuite l’enfant repart et peu à peu il apprend à marcher, et il progresse de mieux en mieux. Voyez-vous c’est ainsi que Dieu fait avec nous. Le verset 24 de ce Psaume dit: « … »

Combien de fois sommes-nous déjà tombés? Mais gloire à Dieu, nous sommes encore là. Et si c’est vrai, c’est grâce à lui mes frères. Loué soit Dieu! (Esaïe 40 :28-31) J’ai entendu l’histoire d’un petit garçon qui devait traverser une intersection très importante pour aller à un magasin et faire des courses. Les voitures venaient et allaient à une vitesse si rapide, qu’il ne parvenait pas à trouver le moment opportun pour traverser. Tout d’un coup son papa apparaît au coin de la rue. Il vient le chercher. Il le prend par la main et il commence à traverser. Juste à ce moment une voiture arrive à toute allure et fonce sur eux. Le père a à peine le temps de tirer l’enfant par la main et de le mettre en sûreté sur l’autre trottoir. Mais en se faisant, les petits pieds quittent le sol et le garçon se fait à moitié porté. Lorsque son père le repose, le garçon regarde son papa et il lui dit: « On a réussi papa. J’ai bien couru hein? » Le père sourit, il commence à rigoler et il lui dit: « Oui mon fils! Tu as bien fait. »

Je me demande combien de fois Dieu sourit quand on lui dit: « J’ai bien fait Dieu, n’est-ce pas? Frères, si on arrive sain et sauf à franchir les épreuves, c’est grâce à lui. Ah qu’il est bon de s’appuyer sur le bras de Dieu! Alors frères marchons avec Lui. La route est peut-être difficile, mais le Seigneur est un appui fiable.

Comme le dit la chanson: « Par la foi, je marcherai, en comptant sur ses promesses je triompherai en tout temps dans mes détresses. Celui qui met en Jésus une pleine confiance, jamais ne chancellera plus. Complète sera sa délivrance! »

Conclusion:

Par la foi marchez-vous aujourd’hui? Si oui, continuerez-vous à le faire fidèlement, afin qu’il puisse un jour vous dire: « Ne rentre pas chez toi car ma demeure est plus proche que la tienne. Viens donc te reposer et vivre chez moi! »