Aux carrefours du monde
(Tel Gezer)

Introduction

Nous commençons aujourd’hui une nouvelle série d’étude.

Pour les prochaines semaines, nous allons faire quelque chose d’inhabituel. Je vous propose d’étudier la géographie biblique, tout en regardant des images et retirant de leçons.

C’est une première pour moi, donc je vous demanderai d’être indulgent. Je ne suis pas sûr de ce que ca va donner, mais ca vaut la peine d’essayer. Ce nouveau type de présentation, nous changera un peu et peut-être nous permettra d’éviter la monotonie.

En fait l’idée de faire ceci a pris naissance en moi, il y a quelques années, lorsque Tammy et moi avons découvert une série de reportages en Anglais sur le pays d’Israël. Ces reportages étaient super. Tout de suite, je me suis dit, il faut que je partage ceci avec mes frères et sœurs français, mais ils ne parlent pas tous l’anglais, alors comment faire ? La meilleure des solutions étaient de tirer des images du film, de tirer des transcrits et de vous présenter quelque chose en Français, fait à ma façon. Donc j’ai demandé de l’aide à Pam et enfin je suis parvenu à faire ce que je désirais faire depuis si longtemps.

Pourquoi étudier la géographie biblique ?

Parce que le vieux pays d’Israël est un témoignage de ce que Dieu a fait parmi les hommes.

C’est un témoignage qui atteste la véracité des pages de notre bible.

Les gens qui ont vécu dans ce pays ont laissé des traces indélébiles de leurs passages. Ces traces incluent les ruines des villes où ils ont vécus et des objets enfuis dans la terre qui témoignent de ce qu’était leur culture. Parmi ces objets, nous trouvons des œuvres d’art, des ustensiles, des armes et parfois des documents écrits.

Les habitants d’une région ont souvent tendance à travers les siècles à s’installer et à vivre aux mêmes endroits. Peut-être parce que ces endroits offrent des protections naturelles ou parce qu’ils sont proches d’une source d’eau potable ou d’une route. Dû à ce fait, les archéologues découvrent souvent des endroits où il y a des couches de ruines enfouies les unes sous les autres. Chaque couche représente une époque différente pendant laquelle des personnes ont vécu.

Lorsque les archéologues découvrent de tels endroits, ils les surnomment des « tel ». Ils mettent alors à nu successivement les couches de ruines différentes, pour en apprendre plus sur le passé du site. C’est ainsi bien souvent, qu’en Israël, le passé biblique surgit à la lumière.

Aujourd’hui, je voudrais vous faire découvrir le site de tel Gézer.

Ce monticule gigantesque de vestiges historiques se trouve sur les grandes routes de l’ancien monde qui reliaient les Empires de la Mésopotamie à l’Egypte.

Il est érigé en quelque sorte comme une stèle, sur les anciens chemins de la civilisation.

  1. L’âge du tel Gézer :

    En regardant cette photo, vous pouvez voir quelle dimension à ce tel. Il est énorme. Il est classé parmi les 3 plus grands tels d’Israël.

    Cet endroit a probablement été choisi pour voir la naissance d’une ville, tout d’abord, parce qu’il était déjà une colline. Donc c’était facile à partir d’ici de voir les ennemis s’approcher et de livrer un combat.

    Selon les chercheurs, des hommes ont vécu ici au moins 3000 ans avant le début de notre ère, cad. déjà durant l’âge de Bronze.

    Si vous y réfléchissez un instant, cela signifie que les vestiges superposés dans ce tel, témoignent de la vie de personnes pendant 5000 ans au moins. Quelque part enfuis sous cette colline, il y a les vestiges d’hommes qui ont vécu au temps d’Abraham,ou encore à l’époque du roi Salomon. Incroyable, non ?

    Tout ca se trouve sous cette colline.

  2. Le lieu du Tel Gézer :

    La deuxième chose que je voudrais mentionner concerne la disposition géographique de cette ville. Je pense que vous allez très vite voir pourquoi ce tel est aussi grand et pourquoi des villes furent bâties ici.

    Regardez sur la carte. A l’Ouest, au Nord et au Sud, il y a la plaine côtière. La plaine côtière est ce large morceau de terrain qui s’étend le long de la méditerranée sur +/- 25km. Il est plat et assez bien fertile.

    A l’Est par contre, il y a le Shephelah. Le Shephelah est constitué de collines. Elles s’étendent sur 13km après Gézer. Et puis derrière ces collines, il y a les montagnes de Judée, où se trouve Jérusalem. Jérusalem qui est à 25km de là est situé au plus haut des montagnes de Judée. Après Jérusalem, le terrain redescend vers la vallée de la mer morte et jusqu’au Jourdain.

    En un sens, Gézer se trouve donc juste à l’entrée du Shephelah.

    Mais ce qui rend ce lieu si important, découle des grands empires qui étaient établis tout autour.

    Au Sud-ouest, il y avait l’Egypte. L’Egypte était une civilisation importante aux temps bibliques. C’était la puissance mondiale à ce moment. C’était un des pays les plus avancés technologiquement et culturellement. On pourrait comparer l’Egypte d’alors à ce que sont aujourd’hui nos pays occidentaux pour le reste du monde, peut-être aux Etats-Unis modernes.

    A l’Est par contre, il y avait les civilisations orientales, située dans ce lieu qu’on appelle la Mésopotamie. Ce lieu fut le foyer de l’empire Assyrien, puis de l’empire Babylonien, et enfin de l’empire Perse.

    Ce qui est important de savoir, c’est que ces deux empires avaient besoin l’un de l’autre pour se développer. Ils dépendaient l’un de l’autre pour des raisons culturelles et économiques.

    Ce que ca signifie, c’est que la plaine côtière était l’artère reliant ces deux empires, leur amenant la vie.

    Celui donc qui contrôlait ce lieu contrôlait le commerce marchand. Et celui qui contrôlait le trafic marchand contrôlait le monde.

    Un endroit comme Gézer représentait plus qu’un bel endroit pour vivre et se défendre, C’était une ville qui permettait de contrôler le monde parce qu’il contrôlait les échanges économiques internationaux qui permettaient aux empires de se développer. Gézer était donc un lieu qu’il aurait été stratégiquement fou de négliger.

    Non seulement, il était sur la route qui menait du Nord au Sud, mais il était en plus sur la jonction de la seule route qui allait de l’ouest à l’Est, qui permettait de traverser le Jourdain et de se connecter avec le chemin des rois. Ce chemin qui passait par la Jordanie actuelle.

    Donc il y a à coté de Gezer, un grand carrefour où de grandes routes se croisaient. La Via Maris (la route de la mer) et la route de Jéricho qui passait par cette ville et se jetait sur le chemin des rois.

    Cette ville était donc très, très importante.

  3. La Porte de Tel Gézer :

    En marchant de l’autre coté du monticule, les touristes peuvent voir un site que les archéologues ont mis à nu. Il s’agit de constructions fortifiées où les portes de la ville se trouvaient. Ces constructions datent du temps du règne du roi Salomon. Derrière ces portes, on peut toujours voir d’anciennes rues.

    Je voudrais parler un instant de ces constructions où se trouvent les portes de la ville. A l’époque les villes étaient entourées de mur défensif. Ce mur ait assez haut et assez épais . Les gens qui voulaient rentrer dans la ville ne pouvaient donc pas y rentrer comme ils voulaient. Mais il fallait pourtant bien que les habitants, que les commerçants et leurs marchandises puissent entrer et sortir facilement. Il fallait donc créer des ouvertures dans le mur d’enceinte.

    Ces ouvertures pouvaient poser un véritable problème, car en cas de guerre l’ennemi essayait de passer par elles pour prendre d’assaut les maisons.

    La construction autour de ces ouvertures est donc devenue une vraie science pour les gens de l’époque. Les entrées devaient être bien protégées. On bâtissait donc de grandes tours fortifiées qu’on appelait des portiques et puis on y accrochait des portes massives faites de bois ou de métal. Les tours faisaient plus ou moins 10 mètres de haut. Il y avait de larges chambres dans chacune de ces tours, où les soldats s’entassaient pour surveiller les ouvertures. En cas de guerre des projectiles pouvaient être tirés des trous, et si besoin est d’autres soldats pouvaient se glisser à l’intérieur des tours, à partir des murs d’enceinte qui passaient par là. Ainsi les guerriers tués ou les blessés pouvaient être facilement remplacé.

    Si vous regardez attentivement, vous verrez que le portique de Gézer comprenait trois chambres de chaque côté. Il y en avait trois à gauche et trois à droite, donc un total de 6. C’est ainsi que les archéologues ont put déterminer qu’il s’agissait d’un portique du temps de Salomon. Ce style de construction était populaire à son époque.

    Avec le temps, les portiques sont devenus des centres administratifs pour les villes où ils se trouvaient. Plutôt que de recevoir le commun des mortels dans leurs palais, les chefs ou les rois préféraient rencontrer les gens dans les chambres du portique. Chacune des pièces étaient donc utilisée pour les fonctionnaires de la ville. Si une personne voulait une audience avec le roi, elle se rendait au portique à l’heure où le dirigeant y siégeait et elle le rencontrait dans une des chambres (voir 2 Sam. 19 :8 qui dit que David siégeait dans le portique et 1 Rois 22 :10 qui dit qu’Achab et Jéhoshaphat faisaient de même). C’est pour cela que dans la bible vous trouvez souvent l’expression, « un tel siégeait aux portes de la ville ». Ca signifie que la personne était un juge dans cette ville.

    Un exemple biblique où cette expression est utilisée est en Genèse 19. Lorsque les anges viennent voir comment vont les choses dans la ville de Sodome et Gomorrhe, où trouvent-ils le neveu d’Abraham, Lot ? Assis aux portes de la ville. Ca signifie que Lot était une personne influente dans Gomorrhe. Voir aussi Ruth 4 :1 et 11.

    Il était aussi enseigné dans la bible que le jugement du monde prendrait lieu au portique est de Jérusalem. Nous en parlerons plus tard, lors d’un message sur la capitale du monde juif. Si un jour vous visitez Israël, vous verrez que chaque ancienne ville de renom avait un portique plus ou moins comme celui-ci.

  4. La fosse

    Avant de retirer quelques leçons de tout ceci, il y a une chose de plus à remarquer dans cette ville. C’est cette espèce de tranchée qui était creusée au milieu des rues principales. De quoi s’agit-il ? Des égouts.

    Ces égouts servaient à évacuer les immondices de la ville. Quand il pleuvait, l’eau terminait ici et avec le courant poussait les crasses hors de la ville par le portique pour terminer plus bas dans une petite vallée.

    Cette vallée servait en quelque sorte de fosse. Si un animal mourrait et que les gens ne pouvaient le manger parce qu’il était impur ou qu’il était mort d’une maladie, on le balançait dans ce remblais. Selon certaines histoires bibliques certains corps humains y terminaient parfois. C’est là que dans beaucoup de villes les colonies de lépreux venaient s’installer et trouver refuge, juste à coté du portique. Ils y brulaient des immondices pour se réchauffer et ils y cherchaient de la nourriture. On sait qu’à Jérusalem c’était par exemple le cas.

    Entre parenthèse, cette fosse juste à coté du portique de Jérusalem était dans la vallée de Hinnom. Non seulement les gens de Jérusalem y jetaient leurs déchets, mais c’est aussi là que pendant un certain temps les prêtres de Baal sacrifiaient leurs enfants par le feu (2 Chron. 28 :3). Le nom de cette vallée (ge-hinnon en hébreux) a donné un terme que nous connaissons bien, lequel ? La Géhenne (Gehenna en grec). Jésus en Matthieu 5 :22 l’utilise pour parler de l’enfer. L’image qu’il voulait donner lorsqu’il l’appelait la Géhenne, n’était donc pas celle d’un volcan, où il y avait de la lave en ébullition et des flammes qui craquaient. Il donnait plutôt l’image d’une fosse septique, d’un remblai. Il y a des flammes dans ce remblai ténébreux parce qu’il y a de la chaire qui brule, il y a des vers qui ne meurent pas parce que les corps en décomposition s’y entassent.

    Ces gens assis sur les murs du portique de cette photo sont donc assis sur des ruines qui datent de l’époque du roi Salomon, pour être exacte de l’an 920 Avant Jésus Christ.

    Imaginez l’expérience qu’ils ont la chance de vivre. Toutes ces choses qu’ils peuvent voir et comprendre. Et ces choses ne sont pas prêtes de disparaître, que du contraire, il y a encore tellement qui n’a pas été mis à jour.

    Je pense que vous serez d’accord avec moi, si je dis qu’en regardant à ces vestiges, à ce pays, à la façon dont les gens vivaient, nous voyons la bible prendre vie devant nous. Et cette vie nous permet de tirer des leçons percutantes. Laissez-moi vous donner aujourd’hui deux leçons que je retire de tout ceci.

I. Vivre aux carrefours de notre monde.

Une des choses qui me frappe lorsque je regarde à ce pays, est la volonté que Dieu avait de placer son peuple aux carrefours du monde d’alors.

J’avais toujours pensé avant d’étudier la géographie biblique en profondeur, qu’Israël était un endroit perdu et retiré comme l’Alaska. Je pensais que les gens pouvaient plus ou moins y venir vivre une vie calme et se retirer ainsi du reste des affaires du monde. Mais c’est exactement l’opposé de la réalité.

Ce qu’il nous faut ressentir quand nous regardons à Tel Gézer aujourd’hui, c’est l’importance de ce carrefour des grandes routes d’alors.

C’est un peu comme si Dieu avait dit, en mettant ses enfants là : « Je veux influencer le monde. Je veux créer une certaine moralité, je veux créer la justice, je veux porter le salut sur la terre entière. Je veux répandre ma façon de vivre et de voir les choses. Et pour ce faire je vais mettre mon peuple là où tout le monde va pouvoir le connaître. »

B. Il me semble aussi qu’en laissant les cananéens occuper de telles positions, comme ils le firent si souvent, les israélites commettaient une grosse erreur. Parce ce que c’était Dieu qui leur avait donné ce pays, afin que leur idéologie puisse influencer le reste du monde. Et je le répète encore une fois, celui qui vivait ici pouvait avoir une telle influence, parce qu’il contrôlait fortement le monde.

Alors lorsque les israélites disaient pour quelque raison qu’il soit : « nous acceptons de vivre dans les montagnes et de laisser les Cananéens vivre dans les Gézers », il laissait aux Cananéens la majeure influence sur les cultures des grands empires et sur le reste du monde.

C. La leçon pour vous et moi est très claire. Si nous comprenons ceci, nous verrons que Dieu n’a jamais voulu que son peuple vive de façon isolationniste. Quand nous lisons la bible, nous voyons que Dieu veut que les chrétiens vivent sur les carrefours de leur civilisation. Les gens ont besoin de vous voir, de me voir afin qu’ils puissent apprendre à connaître Dieu.

Si nous nous retirons dans nos petites communautés, si nous nous fermons hermétiquement au monde en nous cachant dans l’isolationnisme, en nous déconnectant de la vie de tous les jours et en nous asseyant seulement pour juger les actions d’autrui, alors nous n’arriverons jamais à toucher cette terre pour Jésus.

Nous devons absolument comprendre que notre tache est de vivre si publiquement, si au devant de la scène que nous ne pouvons être pour les autres, qu’une influence majeure.

Quand les hommes nous verrons, c’est alors qu’ils connaîtront Dieu.

II. Soyons aussi des pierres érigées

Il y a aussi une deuxième leçon que j’apprends en regardant Tel Gézer. Vous avez peut-être remarqué en regardant les images, de grandes pierres qui se trouvent en arrière plan ? Certaines font jusqu’à 6 à 7 mètres de haut.

Autrefois, ces pierres étaient sur un terrain un peu plus haut que la ville. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, car le monticule de ruines a lentement grandi et surpassé la hauteur du terrain des pierres.

Mais pendant un certain temps, l’endroit où sont les pierres était le lieu le plus élevé à coté de la ville.

D’où viennent ces pierres et pourquoi sont-elles là ?

Il faut savoir qu’au Moyen Orient, il y avait une tradition ou une coutume qui voulait que lorsqu’un événement important de nature surnaturelle se passait, les gens de la région érigeaient de grosses pierres sur un haut lieu.

Ces pierres était comme des piliers ou comme des menhirs, on les appelait des Masseboth (ou massebah au singulier, du mot hébreux dresser).

Quand Dieu donna par exemple ses commandements sur le Mont Sinaï, en Exode 24 : 4 nous lisons qu’il appela les 70 anciens à sa montagne et qu’il ordonna à Moise de dresser 12 pierres comme celles sur cette photo, en représentation des 12 tribus d’Israël.

Ainsi, lorsque que quelqu’un passerait par là dans la suite des temps et demanderait « Qu’est-ce que cela signifie ? Que c’est-il passé ici ? », les juifs pourraient répondre : « Laisse-moi te raconter ce que Dieu fit pour nous ! »

Voir aussi Gen. 28 :18 et 35 :14 et Josué 4 :9

En 1 Pierre chapitre 2 :5, il utilise en un sens cette métaphore. Le Saint-Esprit nous enseigne : « … »

Pierre nous dit ici qu’en un sens nous sommes tous des pierres que Dieu scie et coupe et taille pour construire sa maison, cad son monde, son église, son royaume. Mais je pense qu’il y a aussi dans ce passage une allusion au massebah, au menhir, à ces pierres que les juifs dressaient.

Quand les gens nous voient, ce que Dieu veut, c’est que ces gens se demandent : « Que c’est-il passé ici ? »

Je pense cela car Pierre dira quelques versets plus loin, dans le même contexte : « … » Ch. 2 : 12.

N’est-ce pas exactement le rôle que ces pierres devaient jouer ?

Les gens en regardant ces pierres devaient se demander : « Qu’est-ce que ceci ? »
Et on pouvait leur répondre : « Laissez-moi vous parler de notre Dieu ! » Et ensuite ces gens répondaient : « Wow, ton Dieu est incroyable ! »

Nous sommes des pierres qui tours représentent quelque chose de significatif que Dieu a fait.

Conclusion :

En conclusion, je pense que Dieu a mis les israélites dans ce pays pour qu’ils puissent influencer le reste du monde. Ce qu’Israël justement manqua d’accomplir, c’est de conquérir ces villes comme Gézer qui contrôlaient le monde.

Mais aujourd’hui, qu’en est-il de nous ? Dieu nous a mis dans le monde pour que le monde nous voie et qu’à travers nous il puisse parvenir à le connaître lui. Ferons-nous l’erreur de ne pas prendre le contrôle de ces choses qui façonnent vraiment notre culture ? Peut-être devrions-nous nous interroger sur que sont ces choses ?

Ce serait tragique !

Nous sommes appelés, frères, à être des pierres vivantes. Ma suggestion, s’il faut vous en rappeler, c’est qu’aujourd’hui ou demain, vous alliez vous balader dans la nature et trouver un gros rocher. Et que vous preniez un appareil photo. Demander ensuite à quelqu’un de vous photographier à coté de ce rocher, pour toujours vous rappeler de ce qu’on vient de parler aujourd’hui.

Ne serait-ce pas fantastique si quand les gens nous voyaient, ils disaient : « ton Dieu doit vraiment être extraordinaire s’il a accompli cela en toi et pour toi ! Parle-moi de lui… »

Prions ensemble…