Être unis malgré une multitude d’opinions

Série: Romains (ch 14)

Introduction :

L’unité est chose importante dans la bible. Lors de son ministère, notre Seigneur en parlait souvent. Les apôtres firent de même durant leur existence. En Ephésiens 4 : 1, nous lisons par exemple : « .... ». Dans la première lettre aux Corinthiens, au chapitre 1 verset 10 Paul écrit aussi ceci : « … ». En s’adressant aux Romains, l’apôtre voulait aussi qu’il y ait cette unité. Il a donc écrit des instructions précises à ce sujet, que nous avons commencé à voir la semaine dernière en Romains 14. En abordant cette section, il ne faut pas oublier plusieurs facteurs. Premièrement, l’église à Rome n’avait jamais eu la chance de recevoir la visite d’un apôtre pour l’aider à être plus mûre. Deuxièmement l’église était très diverse dans sa composition. Rome était une grande ville et la capitale de l’époque, elle attirait donc beaucoup de gens de diverses nations. Nous savons d’ailleurs qu’il y avait au moins deux ethnies représentées dans l’assemblée. D’un côté nous lisons qu’il y avait des juifs devenus chrétiens, et de l’autre des païens. Pensez à tout ce que ça impliquait avec les traditions différentes, avec les cultures différentes… Et puis il y avait différents niveaux de maturité spirituelle. D’un côté, il y avait ceux qui étaient forts dans la foi (qui avaient pu rompre avec leurs habitudes passées), et ceux qui étaient faibles (càd. qui étaient toujours influencés par leur vie avant leur conversion, par leurs anciennes croyances et superstitions). On les appellerait les nouveau-nés en Christ. Dans les églises ainsi constituées, que trouve-t-on souvent? De la fierté et un manque de sensibilité. Fierté par rapport à sa nationalité, et fierté par rapport à sa connaissance. C’est commun ! Il y a cette tendance à penser que son pays est le meilleur du monde. Il y a cette tendance à penser que l’autre est têtu et idiot, parce qu’il ne grandit pas assez vite. Ces choses sont exactement ce qui se passe à Rome au 1er siècle. C’est dans ce contexte que Paul va remettre les pendules à l’heure. Ayant commencé son épître en disant que tous sont pécheurs, que la raison du salut c’est la grâce de Dieu, il explique comment un croyant peut vraiment être mûr en Christ. Le secret ce n’est pas la connaissance seule, c’est l’amour de Dieu et de son prochain. Il appelle donc les chrétiens à se sanctifier, à se séparer des souillures du monde et puis à s’accepter les uns les autres, à être unis.

En Romains 14, il débute ainsi, « Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions », puis il écrit nombre de choses sur ce sujet et finit ainsi en Romains 15 : 5-7 « … »

I. Plus que tout dieu veut l’unité chez ses enfants

II. Comment gérer les diverses opinions

Et des divergences d’opinions, il va y en avoir. C’est l’implication de ce que Paul écrit en Romains 14 :1. Je pense que si l’on devait classifier les opinions, il y aurait deux grands groupes :

Conclusion :

Je termine ici en récapitulant mes points principaux.
  1. Dans l’église, il y aura inévitablement des opinions doctrinales différentes.
  2. Chaque chrétien doit pratiquer ce que lui dicte sa conscience devant Dieu.
  3. Parfois cela veut dire que la séparation d’une église locale sera nécessaire. Mais que ce soit le dernier ressort après la prière, la discussion et l’étude.
  4. Quand la séparation arrive, il faut éviter l’esprit d’élitisme, les calomnies, les condamnations envers les personnes (Dieu seul est juge), je ne parle pas ici de la condamnation des actions, mais même là, il y a un moment, un temps et une attitude correcte à conserver. Finalement, si on se sépare, que ce soit avec le plus profond chagrin et avec l’espoir d’un jour réintégrer la même compagnie.
En toutes choses, l’amour doit primer. Le fort doit aimer le faible et le faible doit aimer le fort. Est-ce aujourd’hui l’attitude qui nous caractérise frères et sœurs ? Si non, je suggère de prier pour que Dieu nous aide à agir ainsi.