La nature unique de notre foi.

Série : Retour aux rudiments de notre foi

Introduction :

Bienvenue à tous ! Je vous rappelle que nous venons de commencer une série qui s’intitule : « retour aux rudiments de la foi ». Dans celle-ci, nous revoyons les éléments de base de nos convictions chrétiennes. La semaine dernière, nous avons vu que le christianisme est structuré d’après le plan de Dieu. Ce terme plan vient du mot TUPOS en grec, que nous retrouvons dans le Nouveau Testament. Il signifie un moule dans lequel on verse du plomb pour produire à chaque fois la même image.

Puisque le christianisme est le produit de ce moule, il a une identité distincte. De même, puisque l’Église est organisée d’après le plan régissant le christianisme, l’Église a une identité distincte. Nous pouvons la reconnaître, elle est unique. C’est ce que le Seigneur nous dit d’ailleurs en Éphésiens 4.4 : « Il y a un corps ». En Éphésiens 1.22-23, nous lisons : « … » Il y a autant de véritable églises qu’il y a de corps. Or combien de corps la bible dit-elle que Jésus a ? Un. Il n’y a qu’une véritable Église. Elle est unique et elle a une identité distincte. Je désire continuer notre étude aujourd’hui en parlant de la foi. Je vais tenter d’établir 2 points.

I. Notre foi a une identité distincte.

A. Tout d’abord, laissez-moi préciser un peu ce que je veux dire aujourd’hui quand je parle de la foi. Il ne s’agit pas de la foi en Bouddha, de la foi en Mohamed ou de la foi en Krishna. Je parle de la bonne foi, de celle que le Nouveau Testament nous enseigne d’avoir, de celle qui seule donne de l’assurance pour notre destinée éternelle.

Notre foi est distincte et unique. Elle est définie par le moule de Dieu et structurée pour produire en nous un engagement envers Jésus qui nous sauve.

B. Nous allons aussi voir que lorsque la bible parle de la foi, il s’agit de l’ensemble de ce que nous croyons dans le christianisme. C’est l’ensemble de ce que nous devons enseigner.

En Actes 6.7, nous lisons d’ailleurs : « … »

Vous voyez dans ce passage que la foi était ce qui était enseigné, cru et obéi.

En Actes 14.22, nous voyons que Paul et Barnabas exhortaient les églises à continuer, à persévérer dans la foi. Maintenant, si une foi est tout aussi bonne qu’une autre, comme le disent de nombreuses personnes aujourd’hui, alors pourquoi Paul exhortait-il les premiers chrétiens à continuer dans LA foi ?

C. Encore une preuve de plus que la foi était bien d’avantage qu’une émotion qu’on ressent. En Galates 1.23, Paul dit : « … » La foi pouvait être prêchée. Remarquez, il ne prêchait pas dix fois différentes.

D. En Philippiens 1.27, Paul dit d’ailleurs aux Chrétiens : « … » Les premiers chrétiens, comme nous d’ailleurs, devaient combattre pour la foi. Est-il donc raisonnable pour nous d’être confiants dans ce que nous croyons ? Oui, autrement comment pourrions-nous combattre pour la foi.

E. Est-il juste de dire qu’il n’y a qu’une foi qui doit exister ? Regardez en Jude 3. Le Saint-Esprit nous dit : « … » De nouveau, nous avons le terme combattre. Mais cette fois, le mot originel est un peu différent en grec. Il est plus fort qu’en Philippiens 1.27. C’est le mot que les auteurs dans l’antiquité utilisaient pour décrire les batailles que les gladiateurs se livraient dans l’arène, hors desquelles un seul sortait vivant. Les autres sortaient les pieds devant. Voilà comment nous devons combattre pour la foi, notre vie en dépend. Il est évident que nous ne pouvons combattre ainsi pour la foi, si nous pouvons d’abord l’identifier, la différencier des autres fois. Remarquez ici que Jude ne parlait pas de combattre contre la foi dans les dieux romains (bien que son message sera applicable aussi dans ce cas), mais il parlait de lutter contre des doctrines divergentes dans le christianisme. Certains disaient enseigner ce que Christ voulait, mais ce n’était pas le cas. Nous voyons donc que la foi du Nouveau Testament peut être prêchée, obéie, on peut continuer dans celle-ci, lutter pour elle, combattre à mort pour elle. Mais ce n’est pas tout.

F. Avez-vous déjà lu la première épître à Timothée et relevé combien de fois, Paul y fait mention de la foi ? Je vous rappelle que cette lettre était dédiée à un prédicateur, pour l’exhorter à prêcher correctement à Éphèse. Au 3ième chapitre, verset 13 nous lisons par exemple au sujet de la foi : « … ». Au chapitre 4.1, on lit encore : « … ». Et au chapitre 5.8 : « … ». Au 6ième chapitre, verset 11, il est dit : « … » et au verset 12, « … ». Comment pouvons-nous combattre ce combat, si nous ne pouvons même pas reconnaître la foi qui est juste ? Paul conclut au verset 20, en disant : « … ». D’après tout ceci, nous pouvons avoir de l’assurance dans notre foi, la suivre ou la renier et l’abandonner. Nous pouvons combattre pour cette foi ou nous voir détourner de celle-ci à cause des enseignements erronés de certains. Il n’y a donc pas de doute : notre foi est unique, il n’y en a qu’une de vraie. Dieu est très clair dans ce sens.

G. Regardez en Éphésiens 4.4-13. Nous lisons : « … » Il y a une seule foi, n’est-ce pas ? Ce n’est pas juste mon interprétation du Christianisme. Nous avons ici une révélation divine qui l’atteste. Il y a une seule foi, et pourquoi nous a-t-il donné des conducteurs ? Pour arriver à l’unité de la foi. Remarquez la portée universelle de ce souhait. Il veut que TOUS, nous parvenions à l’unité de la foi, c’est pour cela qu’il a donné une seule foi.

Mais pour que ces conducteurs puissent parvenir à nous mener à l’unité de la foi, il est nécessaire qu’ils sachent eux-mêmes différencier et définir correctement la foi, n’est-ce pas ? Il y a une seule foi. Dieu veut que ce soit elle que nous prêchions, que nous obéissions, pour laquelle nous luttions. Dieu a donc dû nous fournir un moule, un plan qui nous permet d’identifier et de définir correctement cette foi. Où se trouve ce moule ? Dans la Parole de Dieu. La foi se base sur un ensemble de Vérités uniques et bien particulières. Ce qui m’amène à mon point suivant.

II. La relation de la foi avec la Vérité.

En Jean 8.31-32, Jésus dit : « … » Qu’est-ce qui nous rend libre du péché ? La Vérité divine qui se trouve dans la Parole de Dieu. Mais nous suffit-il d’entendre la Parole prêchée une fois pour être libéré ? Non ! Il faut être immergé dans la Parole pour recevoir la vie. Rappelez-vous ce que j’ai dit la semaine dernière. On ne découvre pas la Vérité en regardant dans les étoiles, en fumant un joint, en s’isolant dans la chaleur d’une tente. La Vérité ne trouve pas son origine dans des expériences subjectives. Elle ne vient pas de ce qu’un homme peut simplement ressentir. On ne découvre pas la Vérité sans avoir un Nouveau Testament dans ses mains selon Jésus. Remarquez, c’est si et seulement si… c’est une condition importante. C’est seulement si on demeure dans sa Parole, qu’on découvre la Vérité.

Quelle est donc la seule autorité en matière de religion ? Sa Parole !

Qui a le droit de dire ce qui est juste ou pas, ce qu’on doit faire ou pas ? Sa Parole !

Voilà pourquoi en Jean 12.48, Jésus nous donne cette mise en garde : « … » Si la Parole de Dieu va un jour nous juger, alors nous pouvons dire sans risque de nous tromper, que c’est elle qui nous donne la norme pour nos vies. Donc il ne s’agit pas seulement de l’entendre une fois, il faut être immergé dans la Parole et lui obéir. N’est-ce pas ce que nous pouvons déduire des paroles de Pierre, en 1 Pierre 1.22 ? « … » (Ne sommes-nous pas sauvés lorsque nous purifions nos âmes ? Si ! Mais quand nos âmes sont-elles purifiées ? Quand nous obéissons à la Parole, à la Vérité.

C’est ce que nous avons lu la semaine dernière en Romains 6.16-17. Paul dit que nous sommes affranchis du péché, lorsque nous obéissons à la règle de doctrine qui se trouve dans les Écritures. Cette règle de doctrine est une appellation pour la Vérité dont Pierre et Jésus parlent.

La bible a un ensemble de Vérités distinctes à accepter. Pour devenir enfants de la nouvelle Alliance, les pécheurs doivent obéir à cette Vérité. Mais ne croyez pas qu’une fois converti, notre responsabilité envers cet ensemble de vérités disparaît. Regardez en Galates 5.7 : « … » À qui Paul parle-t-il ici ? À des hommes qui étaient déjà chrétiens. Dieu désirait que ces chrétiens continuent de marcher dans son ensemble de vérités, une fois qu’ils étaient libérés du péché. Jésus en Luc 8 avait déjà révélé cette volonté divine, en donnant la Parabole sur les différentes sortes de terre. Aux versets 4 à 15, il parle de ce fermier qui se met à ensemencer ses champs. Une partie tombe le long du chemin, une autre sur un sol rocailleux, une autre dans les ronces et enfin une partie tombe dans la bonne terre. Alors que toutes les autres semences finissent par disparaître, que fait celle qui tombe dans la bonne terre ? Elle lève et elle donne du fruit au centuple. Puis Jésus dit que celui qui a des oreilles pour entendre, entende. Quand les apôtres lui demandent ce que signifie cette histoire, il explique que cette histoire a avoir avec le salut. La semence est la Parole de Dieu. Le sol sur le bord du chemin représente ceux qui entendent la Parole, mais qui à cause de l’œuvre du diable l’oublie aussitôt. Le diable agit rapidement de peur qu’ils ne se convertissent.

Le sol rocailleux représente ceux qui reçoivent la Parole avec joie, mais qui n’ont pas vraiment de persévérance parce qu’ils sont trop superficiels. Le sol avec les ronces représente ceux qui reçoivent la Parole, mais qui s’en détournent finalement à cause des soucis de la vie de tous les jours ou de l’appât du gain.

La bonne terre représente les cœurs honnêtes, qui s’accrochent à la Parole et qui avec patience finissent par produire du fruit.

La Parole est comme une graine. Mais n’est-il pas réassurant que chaque graine produit toujours du fruit selon son espèce ? N’est-il pas réassurant que si vous plantez des oranges, vous n’obtenez pas des olives, ou que si vous plantez des tomates, vous n’obteniez pas des oignons ? Un pommier ne produira jamais des noisettes, n’est-ce pas ? Des hommes produisent des hommes et des chiens produisent des chiens. On peut être certain que chaque semence produira des fruits selon son espèce. Et la Parole de Dieu est une semence, nous dit Jésus. Si c’est le cas, alors nous savons que lorsqu’elle est semée dans le cœur des hommes, elle ne peut produire, si le cœur est fertile, que des chrétiens. Elle ne produira pas un certain type de chrétien là et un autre type ici. Elle produira partout, tout simplement, des chrétiens comme au premier siècle. Puis ces chrétiens en suivant la Parole, produiront des Églises comme au premier siècle. Quand le christianisme est rependu, inaltéré par la philosophie et les traditions humaines, dans sa pureté et sa simplicité initiales, alors il produit le résultat escompté. S’il est entendu, accepté, obéi et suivi comme Dieu le veut, alors des hommes sont sauvés. Le modèle qu’on y trouve est simple. Il est le même partout dans les Écritures. Observez si ce n’est pas le cas dès le moment où les apôtres reçoivent le Saint Esprit, au jour de la Pentecôte, afin qu’ils puissent prêcher la bonne nouvelle.

En Actes 2.5-36 Pierre se met à convaincre ses auditeurs qu’ils ont crucifiés le Christ. Que disent les Juifs au verset 37 ? « Que ferons-nous ? Nous avons tué le fils de Dieu ! » Que répond Pierre au verset 38 ? « Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé… » Voici que Pierre présente le moule, le tupos. Il faut obéir, il n’y a pas d’exceptions. Dans quel but doivent-ils être baptisés ? Pour le pardon des péchés. Selon l’ordre de qui? De Jésus, en son nom. Et au verset 41, nous lisons que 3000 s’avancent et se font baptiser. Le verset 47 dit qu’ils sont ajoutés à l’église.

Ils ont donc dû entendre quelque chose, croire quelque chose, obéir à quelque chose et ils ont été sauvés et ajoutés à l’église. Savez-vous que nous lisons la même chose pas moins de 9 fois dans le livre des Actes, dans ce récit du commencement de l’église et de son expansion dans le monde ? Le modèle est identique en Actes 8, quand Philippe se rend en Samarie pour proclamer Jésus Christ. Croyez-vous que son message est en essence différent de celui de Pierre en Actes 2 ? Non. Parce que le même Esprit travaille aussi en lui. Ses auditeurs entendent la même Vérité et nous lisons au verset 12, qu’hommes et femmes se font baptiser.

Et puis le récit nous parle de Simon le magicien. Simon croit et se fait également baptiser. Donc Simon et les Samaritains ont entendu le même message que les auditeurs de Pierre en Actes 2. Ils ont cru aux mêmes choses et ont fait les mêmes choses pour recevoir la même chose, à savoir la rédemption des péchés.

Et puis toujours en Actes 8, nous trouvons que Philippe est amené en présence d’un Eunuque. L’homme est en train de lire un passage d’Ésaïe. Philippe le lui explique en lui parlant de Jésus et quand la caravane arrive près d’un point d’eau, l’eunuque dit : « Regarde voici de l’eau. Qu’est-ce qui m’empêche d’être baptisé ? » Et notre prédicateur lui répond : « Rien si tu crois vraiment ! » L’eunuque croyait-il vraiment ? Ô oui ! Que croyait-il ? La même chose que les Samaritains et les Juifs de Jérusalem. Il venait d’entendre en essence le même message. Il fit donc ce que les autres firent et reçut ce que les autres reçurent. Puis il quitta Philippe et s’éloigna en se réjouissant.

Si je continue sur ma lancée, en Actes 9 nous avons la conversion de Saul. En Actes 10, celle de Corneille. En Actes 16, nous avons deux conversions de plus, celle de Lydie et du geôlier. En Actes 18, nous lisons la conversion des Corinthiens et en Actes 19, celle des Éphésiens. Dans chaque histoire, ils ont tous entendu la même chose, cru la même chose. Chacun d’eux a reçu l’ordre de se repentir et d’être baptisé pour recevoir le même cadeau, le salut.

Conclusion :

En conclusion, y a-t-il un moule dans le christianisme ? Notre foi suit-elle un plan ? Comment dire non ? Et aujourd’hui, Dieu veut que vous sachiez vous aussi, que si vous obéissez et persistez dans ce que les premiers chrétiens ont appris, vous recevrez le pardon et le don du Saint-Esprit.

Le christianisme est unique, il a une identité distincte, il produit des fruits identiques. Êtes-vous prêts à embrasser la foi ?