À travers la croix

Série sur Jean (chapitre 19: 16 à 35)

Introduction :

Aujourd’hui je voudrais commencer en vous demandant quelle est votre histoire d’amour préférée ? Si certains gardent un esprit assez jeune, peut-être ils me diront “la belle au bois dormant” ou “Blanche Neige” ou encore “La Belle et la Bête”. D’autres un peu plus âgés diront probablement Roméo et Juliette ou Cyrano de Bergerac ou encore “Au temps où on emporte le vent!” Il y a tellement d’histoires d’amour qui sont sorties à travers les siècles. L’amour a inspiré bon nombre d’auteurs. Elle a fait couler de l’encre non seulement sur la rencontre d’un homme et d’une femme qui se sont épris l’un de l’autre, mais aussi sur des relations particulièrement fortes entre amis, sur les sentiments que peuvent éprouver des parents envers leurs enfants ou vice-versa et même sur de belles histoires entre l’homme et l’animal. Il y a une histoire que j’ai entendue dernièrement et qui m’a touché sur l’amour. C’est une femme coréenne qui un jour décide d’aller visiter ses parents dans un village à un jour de marche. C’est l’époque où ils n’ont pas encore de voiture, ni de routes comme aujourd’hui. Quand elle part, il fait bon mais c’est l’hiver et elle doit passer par des forêts assez élevées en altitude. Elle part donc avec son bébé, mais, après une demi- journée, le ciel se couvre et le vent commence à souffler. Une vraie tempête de neige s’abat sur elle. La température chute dramatiquement et elle commence à ne plus vraiment voir par où elle doit aller. Mal équipée, elle faiblit vite et elle se perd. La nuit tombe et c’est de pire en pire. Elle n’arrive presque plus à avancer. Réalisant que son bébé ne survivra probablement pas, elle tire son manteau et elle le met autour de son enfant pour le protéger. Elle frissonne de tout son corps après cela, mais voyant que le nourrisson tremble toujours et que ses lèvres sont bleues, elle prend cette décision : lui survivra, même si elle doit en mourir. Elle enlève donc le gros pull qui lui reste et elle enrobe le petit dans son vêtement. Effectivement ce soir-là, elle en meurt, mais l’enfant survit et est retrouvé par son oncle qui inquiet s’est lancé à leur recherche. Quand l’oncle arrive, il trouve sa filleule morte gelée, mais dans ses bras, il y a une grosse boule de vêtements et au milieu son fils est sain et sauf.

Quand le garçon grandit, chaque semaine ses proches lui rappelle ce que sa mère a fait pour lui pour l’aider à être sage. Mais le jeune homme a difficile de comprendre. Un jour après avoir fait une grosse bêtise, il s’enfuit. Puis son oncle se met à sa recherche et le soir, en arrivant près du cimetière, il aperçoit un mouvement. C’est l’hiver à ce moment-là et il fait moins 20 degrés. Il s’approche et il voit le jeune homme sur la tombe de sa maman, agenouillé sans son manteau et son T-shirt. Le jeune homme pleure et il répète : « Maman, est-ce cela que tu as ressenti, il y a 20 ans ? Est-ce ainsi que tu as eu froid pour moi ? Aide-moi à aimer les autres comme toi tu m’as aimé ! »

Dans un sens, il est difficile de comprendre les sacrifices fait au nom de l’amour, n’est-ce pas ? Ils défient toute logique, ils nous laissent stupéfaits. Ils bouleversent nos âmes au plus profond de nous-mêmes. Oh que l’amour est magnifique ; l’amour d’une mère pour un enfant ou d’un enfant pour son parent ou d’un ami pour un autre ami !

Aujourd’hui, je voudrais parler sur l’amour en concentrant notre étude sur le plus grand sacrifice d’amour jamais fait. Je vous demande d’ouvrir vos bibles en Jean 19 : 15 à 18. Lisons ensemble ce récit historique, « … » Il est difficile de comprendre l’étendue de tout ce sacrifice, sans comprendre le contexte historique de cette crucifixion en Jean 19. Pour retirer les leçons appropriées de ce texte, il nous faut donc un peu creuser cet après-midi. Je sais que des films récents ont fait un bon travail à ce sujet. Même si certaines choses sont parfois fictives et imaginées, je suis reconnaissant pour la bonne part de réalisme qu’ils ont apporté au sacrifice de Jésus. La semaine prochaine, nous verrons un petit extrait de ceux-ci, mais pour l’instant je me propose de vous exposer oralement les faits.

I. Comment traiter mes ennemis.

Comme Jésus, il faut que j’apprenne à remettre mes ennemis dans les mains de Dieu. Il n’est pas nécessaire de leur donner une leçon pour qu’ils apprennent à être meilleur. Il me suffit de prier pour eux. N’est-ce pas ce que notre Christ a fait ? N’est-ce pas ce qu’il a enseigné en Matt. 5 : 43-44 ? Puis-je apprendre de lui ?

II. Combien Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit nous aiment.

Il était prêt à aller jusqu’à la croix pour moi et à être abandonné par Dieu. N’est-ce pas difficile à admettre, qu’il était prêt à faire ça pour moi et pour vous ? Dieu nous aime, le réalisez-vous aujourd’hui ? Quelqu’un d’autre vous aime-t-il ainsi ? Même en connaissant tous vos défauts et vos vices les plus profonds ?

III. Que le salut est disponible pour tous,

Même pour celui qui pendant un temps s’est moqué de Dieu, comme le truand sur la croix. Même pour celui qui a commis des crimes répugnants Même pour celui qui a attendu les derniers instants de sa vie pour commencer à croire, Le salut est disponible pour vous et pour moi aujourd’hui. Tout ce que nous avons à faire, c’est de confesser notre iniquité, d’admettre que nous sommes des pécheurs qui méritons la punition la plus stricte de Dieu, c’est de confesser la pureté du Christ et de demander qu’il se rappelle de nous par le baptême, si nous ne sommes pas coincé sur une croix.

IV. Les terribles conséquences du péché.

En regardant Jésus séparé de Dieu, je le vois. En voyant son désespoir à cet instant-là, je le vois. En voyant les ténèbres et l’obscurité qui vint ce jour-là, je le vois. Je le vois en lisant ce que les soldats firent, en apprenant leur dureté alors qu’ils tirèrent au sort les vêtements de Jésus devant sa mère, alors qu’ils donnèrent du vinaigre quand Jésus les supplia pour avoir quelque chose à boire, alors qu’ils traitèrent l’amour de Dieu, comme s’il n’importait pas. Je vois les terribles conséquences du péché aussi en regardant à ce truand qui refusa jusqu’au bout de se voir comme il était vraiment et de s’humilier alors qu’il était à côté du Fils de Dieu, de l’image même de la justice. Il s’est moqué jusqu’au bout du Fils de Dieu, en restant aveugle aux événements extraordinaires qui se déroulaient sous ses yeux, les ténèbres, le tremblement de terre, et qui sait quoi d’autre encore ? Je le vois en considérant tout ceux qui ce jour-là rejetèrent la plus grande histoire d’amour jamais jouée.

Conclusion :

En conclusion, il faut se demander ce que nous faisons de cette histoire avec Jésus qui est mort sur la croix. Attention, ce n’est pas une histoire qui a été faite seulement pour être racontée, puis oubliée. C’est une histoire qui demande une réponse du cœur. C’est la plus grande histoire d’amour jamais jouée, et elle l’a été pour vous et pour moi. Alors la question est qu’allez-vous faire de ce récit, parce que Jésus est mort pour vous !