Introduction:
Aujourd’hui, je voudrais pour quelques instants vous demander de penser à cette merveilleuse invention qu’est le Typex. Vous rappelez-vous des tout premiers moments où ce petit liquide blanc est sorti ? C’était merveilleux, n’est-ce pas ? Je me rappelle en particulier avoir été content, car à l’âge de 8 ans en Belgique, les professeurs ne nous permettaient pas d’utiliser les stylos à encre effaçable. On ne pouvait pas non plus écrire au crayon. La seule chose qu’on pouvait utiliser était un bic. À première vue, ce n’était pas un problème, sauf que nos instituteurs avaient l’idée folle de vouloir nous noter pour le soin manifesté dans nos cahiers. Avez-vous déjà essayé de garder un cahier bien propre, quand vous apprenez à écrire au bic et que vous faites plein de fautes d’orthographe ? C’est mission impossible, il y a des ratures partout ! Parfois il n’y avait qu’un choix. C’était d’arracher la page, de la mettre à la poubelle et de recommencer à écrire le texte. Alors quand le papier liquide est sorti, c’était la joie. On pouvait finalement faire des erreurs et les effacer proprement, puis réécrire ce qu’il fallait. En quelques mois, les ventes de ce produit éclataient et plus aucun de nous ne pouvait s’en passer.
Pourquoi vous dis-je tout cela aujourd’hui ? Parce que l’histoire de nos vies est un peu comme un texte qu’on essaye d’écrire dans un livre. On voudrait tous que cette histoire soit soignée et attirante, sans grosses fautes visibles pour tous. Mais en vérité, nous faisons tous des erreurs à un moment ou à un autre. Et en conséquence, il y a en nous des taches noires qui pèsent sur nos consciences. Ces fautes sont souvent honteuses et malheureusement, leur souvenir affecte régulièrement et négativement nos relations présentes, nos choix face aux épreuves de la vie et la façon dont nous réagissons aux difficultés quotidiennes. Quand la culpabilité fait sa demeure dans notre cœur, alors nous vacillons et nous finissons par ne plus pouvoir tenir ferme dans ces moments quand nous avons justement besoin d’être solide. La culpabilité ronge nos fondations, notre demeure commence à se fissurer et souvent des pans de notre vie s’écroulent, sans que nécessairement les autres ne comprennent pourquoi. Aussi, je pense que si du papier liquide était disponible dans les pharmacies, pour effacer les ratés de nos choix et pour remettre à neuf nos âmes, peu d’hommes choisiraient de vivre sans. Ce serait un médicament qui instantanément enrichirait ses inventeurs. Malheureusement pour eux, les pharmaciens ne peuvent vous offrir un pot de cela, mais bonne nouvelle pour nous, du Typex existe malgré tout pour nos âmes. Aujourd’hui, je veux vous montrer qu’il y a une solution fantastique pour ceux qui ont fait des erreurs et qui désirent un nouveau départ.
Si vous avez une bible, veuillez l’ouvrir avec moi en Jean 21 pour voir de quoi je parle. J’ai intitulé mon sermon : « libéré des chaînes de la culpabilité ! » Lisons ensemble les versets 1 à 3 « … »
Arrêtons ici et laissez-moi vous aider déjà à faire un parallèle avec mon introduction.
I. Pierre paralysé par sa culpabilité
La bible nous dit que Pierre est sur la mer de Tybériade et qu’il vaque à la pêche. Au premier coup d’œil, on ne s’en étonne pas. Mais je voudrais vous rappeler qu’au chapitre 20, versets 19 à 23, Jésus l’a appelé à une autre occupation, laquelle ? Lisons ensemble : « … »
Ce passage est repris dans l’évangile de Matthieu et de Marc, bien qu’il soit exprimé différemment. Il s’agit en fait de la grande mission que Jésus donne à ses apôtres d’évangéliser le monde. Il leur dit en essence : « J’ai une nouvelle tâche pour vous. Je veux que vous ailliez répandre la nouvelle de mon sacrifice, de ma mort et de ma résurrection de par le monde. J’ai besoin de vous et je vous donne certains dons de mon Esprit pour vous assister. »
C’est donc avant l’apparition de Jésus à Thomas. Mais après cela, nous lisons que plutôt que d’accomplir la mission de Jésus, Pierre s’attarde et se met à pêcher. Donc Pierre au lieu de courir pour l’accomplir retourne à ses anciennes racines pour se remettre à pêcher, pour faire ce qu’il connaît bien. Et en plus, il entraîne tous les autres avec lui. Se pourrait-il qu’il s’attarde parce qu’il y a en lui quelque chose de brisé, parce qu’il y a quelque chose d’endommagé ? Se pourrait-il qu’il ne se sente pas le cœur à la tâche, parce qu’il y a en lui un doute sur ses capacités ? Je vous rappelle que c’est toujours lui qui a pris les devants jusqu’à présent. Il était celui qui menait les autres par son zèle.
Si j’y pense bien, j’ai rencontré beaucoup d’hommes dans l’église qui s’attardait à prendre leurs responsabilités, qui traînaient les pieds pour conduire des prières, pour se mettre à enseigner, pour s’impliquer, alors qu’on avait besoin d’eux, à cause d’un problème lié à une culpabilité qu’ils ressentaient suite à un ancien péché. Combien n’avons-nous pas vu de parents incapables de discipliner leurs enfants ou de conduire dans la justice leurs épouses, parce qu’ils avaient commis une erreur grave par le passé, tel un adultère ou un moment d’abus physique ou verbal ? Je vous dis aujourd’hui, j’ai rencontré assez souvent des hommes et des femmes incapables d’avoir des relations équilibrées, incapables de tenir ferme sur certains points dans leur foyer parce qu’ils étaient rongés par le poids d’anciennes fautes dans leurs existences. Alors oui, je dis que la culpabilité pouvait être à la base de cette relative paralysie que Pierre manifestait. En lisant le reste du texte, je découvre d’ailleurs un problème, un conflit interne que Jésus va devoir confronter en Pierre.
Continuons à lire et vous allez voir où. Versets 4 à 9 à présent « … » Remarquez ici plusieurs choses intéressantes sur la scène qui nous est peinte. D’abord les apôtres pêchent et ne prennent rien. Puis quand Christ s’en mêle, il y a une prise miraculeuse. Tout comme quand ? Tout comme en Luc 5, quand Pierre reçut son premier appel pour suivre Jésus. Tout comme ce moment où il quitta tout pour devenir un disciple de Jésus. Et puis il y a la mention d’un feu, de charbons allumés. Quand avons-nous lu que Jésus se trouvait près d’un feu juste avant ? En Jean 18 : 18, quand il avait été mené à la maison d’Anne, l’ancien souverain sacrificateur. C’est à ce moment que Pierre l’avait renié.
C’est donc comme si Jésus avait disposé les choses ainsi pour lui remettre à l’esprit d’anciens événements, d’anciens moments clés de la vie de Pierre. Pourquoi aurait-il pu vouloir faire cela, vous demandez ? Continuons à lire et voyons. Du verset 10 au verset 15a à présent : « … »
II. La confrontation de Pierre avec Jésus.
Jésus a une question importante à poser à Pierre. La bible nous dit qu’il demande : « Pierre m’aimes-tu plus que ceux-ci ? »
Ici pour bien comprendre, il est nécessaire qu’on retourne un peu aux racines grecques. Littéralement Jésus demande « Pierre est-ce que tu m’agape plus que ceux-ci ? » Ne lisez pas la réponse. Si vous deviez deviner ce que Pierre va répondre, que diriez-vous ? Normalement, comment réagirait-il ? Pensez à comment il a toujours parlé jusqu’à présent ? Jean 13 : 36-37, Jean 6 : 66-68, Jean 13 : 6-9, Matthieu 16 : 22… C’est toujours lui le premier à faire de grande déclaration, c’est toujours lui le plus parlant… Il a toujours agi comme s’il était meilleur que les autres, plus fort, plus zélé, plus courageux. Si je me base sur ce qu’il a fait ou dit jusqu’à présent, je dirais qu’il va sauter sur l’occasion pour affirmer à Jésus qu’il l’aime plus que tout le monde. Ce serait la continuation logique de sa personnalité jusqu’à là. Mais il ne va pas dire oui.
Attention à bien me suivre ici. Bien que le texte français semble indiquer que Pierre va répondre affirmativement à la question de Jésus, en fait Pierre va tourner autour du pot pour ne pas devoir y répondre directement. Il va répondre de façon évasive : « oui Seigneur, tu sais bien que je t’aime » ou en grec « oui Seigneur, tu sais bien que je te Phileo ! » Il utilise un terme bien moins fort que celui utilisé par Jésus. Quand le Seigneur lui parle d’amour, il parle d’Agape, c’est-à-dire de l’amour suprême et sacrificiel. C’est l’amour qui se manifeste par les actions, qui est décrit en 1 Corinthiens 13. L’amour que Dieu nous manifeste peut-être qualifié de l’amour Agape. C’est le type d’amour que nous sommes aussi supposés montrer à nos conjoints et à nos enfants.
L’amour que Pierre dit avoir par contre est l’amour Phileo, c’est-à-dire l’amour qui unit deux amis qui s’apprécient. Entre mes amis et moi, il y a de l’amour, mais c’est un amour moindre. Il décrit plutôt des sentiments amicaux. Pierre ne veut pas dire qu’il n’aime pas Jésus, mais il n’ose pas non plus avancé que son amour est totalement sacrificiel. Il va donc plus ou moins répondre : « Oui, j’éprouve des choses pour toi, mais tu sais Seigneur que je ne suis pas ce que je suis supposé être ! »
Je pense que la question de Jésus doit venir secouer Pierre au plus profond de lui-même. Elle vise la zone obscure, douloureuse, honteuse encore enfuie dans le cœur de Pierre. Jésus a compris la culpabilité que Pierre ressent et il choisit d’adresser son problème pour guérir ce qui paralyse l’apôtre.
Remarquez ceci, combien de fois Pierre a-t-il renié Jésus selon les Écritures ? 3 fois. Et combien de fois, Jésus va-t-il lui poser la question : « Pierre m’aimes-tu ? » ? 3 fois. Voyez-vous le parallèle ? Cette situation est vraiment l’inverse du soir où Pierre a renié Jésus. Le Christ choisit ici d’ouvrir une vieille plaie pour soigner une infection interne qui s’est développée. Il choisit de déterrer quelque chose que Pierre n’ose pas mentionner, que Pierre voudrait pouvoir oublier, mais qu’il n’arrive pas à mettre de côté.
Est-ce que vous pouvez comprendre ce qui se passe ici ? Avez-vous déjà commis des fautes qui ont eu pour résultat une certaine paralysie en vous ? Si oui, pouvez-vous vous identifier avec ce que Pierre doit ressentir ? C’est bizarre comme nous essayons de cacher nos péchés et de nier la culpabilité que nous pouvons ressentir parfois, n’est-ce pas ? L’être humain est doué pour faire ça. Mais ça ne résout rien, n’est-ce pas ? C’est futile ! Parce que quand la culpabilité nous ronge, elle finit presque toujours pour nous abattre ou par nous empêcher d’atteindre les sommets où Dieu voudrait que nous arrivions. Quand on enterre le problème, sans vraiment le résoudre alors on donne au péché encore plus de force et de puissance. Il finit par nous enchaîné dans les liens de la culpabilité.
Il y a deux histoires qui illustrent bien cela. Tout d’abord, celle du roi Lion. Vous rappelez-vous de ce dessin animé ?
Dans l’histoire qui nous y est contée, Simbad, un jeune lionceau, voit son père mourir suite à la charge de bisons qui ont pris peur et qui le piétinent. C’est le résultat d’un complot de son oncle scar, qui rêve de devenir roi, mais qui est un grand lâche. Bien sûr, pour se faire il faut encore une fois le roi mort, que Simbad disparaisse. Alors que va faire Scar ? Il utilise la situation pour faire penser à Simbad que c’est de sa faute si son père est mort. Il lui dit dans le film : « Simbad, qu’as-tu fait ? Et que va dire ta mère ? » Simbad est effondré. Il culpabilise et finalement pris de remords, il dit à son once : « que vais-je faire ? » Qu’est-ce que son oncle répond ? « Parts, parts, va aussi loin que tu peux et ne reviens jamais ! » Et Simbad s’enfuit, laissant la place de roi au machiavélique scar. Pendant des années, il restera au loin, jusqu’à ce que finalement il se fatigue de fuir et qu’il soit prêt à faire face à son passé. Voyez-vous Satan est comme Scar, par la culpabilité il essaye de nous faire fuir et de prendre le contrôle de nos foyers, de nos églises, de notre relation avec Dieu. Seule une confrontation avec son père pouvait libérer Simbad. De même, seule une confrontation avec Dieu et la vérité peut nous libérer des liens de la culpabilité.
Puis il y a une histoire plus ancienne, qui s’appelle la lettre rouge. Quelqu’un a-t-il déjà lu cette histoire ? (roman de Nathaniel Hawthorne) C’est le récit d’une jeune femme nommée Hester qui à la fin du 19ième siècle tombe enceinte, alors que son mari est depuis un certain temps à la guerre. À cette époque-là, ce n’est pas comme aujourd’hui et elle se retrouve vite traînée en justice pour son écart de conduite. Le tribunal lui offre le choix de soit révélé le nom du Père, soit d’être condamnée à porter la lettre A sur un écriteau rouge de taille moyenne autour du cou. La lettre A est bien sûr, le rappel et la proclamation publics de son crime : l’Adultère. Elle refuse de trahir l’homme qui l’a mise en ceinte, le pasteur de l’église locale et donc elle se voit forcée de porter ce signe chaque jour sur ses vêtements. Elle devient bien sûr la risée du village et de tous les voyageurs. À partir de là, elle fait face à l’humiliation, aux insultes et au déshonneur. Cette lettre est le rappel constant de sa faute. Mais avec le temps, elle réalise qu’elle n’a plus rien à cacher, puisque sa faute est connue de tous et elle commence à se reconstruire. Son mari revient et elle est forcée de tout lui avouer. Au fur et à mesure du livre, elle devient de plus en plus forte, tandis que le prêtre qui l’a mise en ceinte et qui n’a pas avoué sa faute est rongé par les remords et devient de plus en plus faible. Il se replie sur ses livres et s’isole dans son bureau. À force d’être enfermé, il s’affaiblit et sa santé finit par devenir inquiétante. Le mari sait que le pasteur est malhonnête et il attend sans rien dire que ce pasteur craque. Il exhorte sa femme à attendre sans rien révéler. Et il tire profit de la situation. Finalement un jour, le prêtre n’en peut plus. Il appelle Hester devant toute l’assemblée et publiquement, il confesse sa faute. Le mari qui a un fond mauvais, qui est un serviteur du mal, va ensuite le trouver et lui dit : « Dans le monde entier, il n’y avait qu’un seul endroit où tu pouvais échapper l’emprise que j’avais sur toi à cause de cette histoire, c’était sur l’échafaud de la confession et de la repentance et malheureusement pour moi tu l’as trouvé ! » La révélation de son péché était ce que ce pasteur craignait le plus et finalement c’était le moyen pour lui de trouver le pardon.
III. Comment échapper aux liens de notre culpabilité ?
Vous voyez la même chose est vrai pour vous et pour moi. Le seul moyen pour échapper à notre culpabilité, c’est d’y faire face et de confesser notre faute. Jean 8 :32 dit que la Vérité nous affranchit ! C’est un fait ! C’est pour cela que Jésus choisit de venir confronter Pierre. Pour l’aider à mettre à jour ses vrais sentiments, sa culpabilité et lui offrir une chance d’effacer cette trace noire au fond de son âme. Si Jésus n’avait pas confronté la culpabilité de Pierre, cette culpabilité aurait probablement étouffé tous les potentiels de l’apôtre. Ce grand conducteur aurait probablement passé le reste de sa vie avec une part d’amertume dans l’âme et avec quelque chose de cassé en lui. Il serait probablement resté un grand pêcheur de poissons, au lieu de devenir un pêcheur d’hommes. Mais Jésus l’aimait trop pour permettre cela. Et aujourd’hui, Jésus nous aime trop que pour permettre que nous aussi nous rations nos vies à cause d’un problème de conscience similaire.
La fin de l’histoire est tellement encourageante dans ce texte. La troisième fois que Jésus pose sa question « Pierre m’aimes-tu ? Si oui alors pais mon troupeau ! », il change les termes qu’il utilise. Il ne dit plus : « as-tu de l’Agape pour moi ? », mais il descend d’un cran, comme pour rencontrer Pierre là où il est émotionnellement et il dit : « Alors Pierre as-tu du phileo pour moi ? » Il fait ça je pense comme pour dire : « Si ce n’est que ça que tu penses pouvoir m’offrir, alors je suis prêt à faire avec ton amour imparfait ! » Et malgré le fait que ton amour est imparfait, je veux toujours que tu paisses mes agneaux. « Tu as toujours une place dans mon royaume ! » Puis il termine en l’encourageant et en lui disant : « D’ailleurs Pierre ton amour moindre va grandir et un jour il va devenir si fort que tu vas choisir de mourir pour moi sur une croix ! »
Jean ne nous raconte pas la fin de Pierre dans son évangile car ce n’est pas son but. Mais nous savons par les Pères de l’église comment cette prophétie se réalisa. Quelques années plus tard, Rome choisit de se débarrasser de l’apôtre Pierre. Après qu’il eut donné un beau sermon sur Jésus, Pierre fut mené à une croix et crucifié. L’apôtre ne se défendit pas. Ce jour-là, il ne s’enfuit pas, mais il fit face à son exécution pour l’amour de Christ. L’histoire nous rapporte que la seule chose qu’il demanda fut que les soldats le crucifient la tête en bas. Savez-vous pourquoi ? Par peur que les gens ne le comparent à Christ et parce qu’il ne se sentait pas digne de souffrir la même mort que son Seigneur. Dans sa mort, il accomplit donc les derniers souhaits que son maître lui exprima. Il le suivit jusqu’au bout !
Conclusion :
Aujourd’hui, Christ a le même souhait pour nous que pour Pierre. Il nous dit par ce texte : « Suis-moi ! »
Mais attention, Satan veut nous en empêcher. Pour se faire, il utilisera toutes sortes de ruses. Il sèmera le doute dans votre esprit en suscitant ces questions : « Pourquoi le ferais-je, je n’en suis pas digne ! Et si je rate une fois de plus, qu’adviendra-t-il ? Serais-je assez fort ? » Mais comprenez, la seule réponse qui importe pour Christ est celle à cette question : « M’aimes-tu ? »
Connaissant votre culpabilité cachée, il vient à vous avec du Typex pour effacer toutes les fautes que vous avez commises et il vous dit : « C’est à toi de voir, c’est ton choix. Veux-tu me suivre ? C’est une question de savoir si tu m’aimes, même à moitié. Si oui, alors offre-moi cet amour et je prendrai soin de le faire fructifier ! »
Je termine avec ce passage : Psaume 32 : 2 à 5 « … »