Introduction:
Si vous avez une bible, je vous invite à la prendre et à l’ouvrir en Romains ch. 16. J’ai décidé de prêcher sur ce passage aujourd’hui, suite à une discussion que nous avons eue entre hommes mardi dernier. Pendant une partie de la soirée, nous avons échangé des avis sur quelle était la meilleure façon de nous saluer lors de nos rencontres. Étant donné qu’il y avait un Belge, un Marocain, un Américain et un Français ce soir-là, vous pouvez vous imaginer que les avis étaient très partagés et que ce n’était pas facile de trouver un accord sur le sujet.
Ô que les cultures sont différentes ! C’est parfois difficile de trouver le bon moyen de fonctionner quand on se retrouve dans un pays qui n’est pas le sien au départ, n’est-ce pas ?
J’ai été chercher un livre sur les différentes manières de se saluer dans le monde une fois et vous ne croiriez pas la taille du bouquin que j’ai trouvé, c’était une brique ! Il disait par exemple comment saluer quelqu’un correctement au Japon. Quelqu’un sait-il comment on doit s’y prendre ? Il faut mettre ses bras le long du corps avec la paume des mains sur les hanches et se pencher en avant. Mais attention ! Si la personne qu’on salue est plus importante que soi, il faut descendre plus bas que lui et il ne faut pas se redresser, avant qu’il ne se redresse.
En Indonésie, par contre on serre la main de la personne et on la tient pendant une quinzaine de secondes pendant qu’on lui dit combien on est content de le voir et qu’on met son autre main sur son cœur.
Comment fait-on en Inde ? On met les doigts de ses mains l’une sur l’autre sous le menton et on fait un petit signe de la tête. Si vous allez en Roumanie, en ce qui concerne les salutations, vous risquez d’être choqué. Si quelqu’un vous considère comme un proche, il s’approchera probablement et vous collera un baiser sur la bouche. Si c’est une belle fille, ça ne vous dérangera probablement pas, mais si vous êtes un homme et que c’est un gros monsieur bien viril avec de grosses moustaches qui vient vous faire ça, ça risque de ne pas beaucoup vous plaire. Bon, par contre en Egypte il vaut mieux ne pas essayer ça. Les hommes seulement se serrent la main et si vous êtes une femme et que par erreur vous embrassez un homme, il sera obligé d’aller se laver 7 fois car vous l’aurez rendu impur.
Ce n’est vraiment pas facile, n’est-ce pas ? Mais ce n’est pas seulement pour nous quand on voyage dans les autres pays. Quand les Américains viennent ici, ils sont tout perdus aussi. Dans un autre livre que j’ai lu cette semaine, une ethnologue expliquait que c’est un cauchemar pour eux de parfois savoir comment agir. On serre la main du banquier, du comptable, du docteur, mais pas du garçon de café, de la femme d’ouvrage ou du réparateur. Elle racontait aussi l’histoire d’un ingénieur qui, après avoir appris qu’on serre toujours la main en France quand on se voit et se quitte, avait serré la main de son patron le lendemain en allant le voir dans son bureau. Puis en sortant, il lui avait de nouveau serré la main, ainsi qu’une heure plus tard quand il était revenu, et de nouveau en sortant. Après le dîner, il avait une fois de plus répéter la chose et finalement son patron un peu perdu lui avait dit : « Mais Steve, on s’est déjà vu aujourd’hui, pourquoi me serres-tu encore la main ? Qu’est-ce que c’est supposé signifier chez vous ? »
Ce n’est vraiment pas facile, n’est-ce pas ? Encore moins de savoir quand on passe au bisou et combien il faut en donner. Dans un coin de la France, on en donne 1, dans un autre 2, encore ailleurs 3 ou 4. Alors comment doit-on agir dans l’église ? Lisons ensemble Romains chapitre 16, versets 1 à 16 : « … » Probablement la section avec laquelle nous sommes le plus familier dans ces versets est la deuxième partie du verset 16 : « Toutes les églises du Christ vous saluent ! », car c’est de ce verset par exemple qu’on tire le nom que nous écrivons sur nos lieux de culte. Mais ce passage des Ecritures est tellement plus que cela. C’est un exposé sur comment se traiter les uns les autres. Il y a de précieuses leçons à retirer de tous ces versets-ci. Regardons-y et pour bien comprendre, permettez-moi de commencer par ce qui est dit juste au-dessus de la dernière partie du 16ième verset. Paul dit : « Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser ! »
I. Un ordre de Dieu :
Au cas où vous penseriez que c’est un détail, une déclaration faite par hasard, au passage, une fois seulement, regardez en 1 Corinthiens 16 : 19-20 « … », en 2 Corinthiens 13 : 12 « … », et en 1 Thessaloniciens 5 : 26: "..." Maintenant quelqu’un dit : « oui, mais ça doit être propre à Paul ! » Non pas vraiment, regardez en 1 Pierre 5 : 14 « … ». Pierre l’ordonnait aussi. Alors la question qui me vient à l’esprit est « Pourquoi ne le faisons-nous pas toujours ? » Pourquoi quand nous nous voyons, évitons-nous parfois de nous embrasser ?
La réponse la plus commune, c’est que ce n’est pas vraiment notre habitude. Tu sais Daniel, moi je donne le plus souvent la main ou je préfère simplement faire un signe de la tête. Oui, mais ce passage est écrit à l’impératif, n’est-ce pas ? Un impératif signifie un commandement, un ordre qui vient directement de Dieu dans ce cas. Ce n’est pas seulement une suggestion céleste. Il nous vient de 2 apôtres aux personnalités différentes, il est donné à l’ensemble des églises, peu importe leur situation géographique. Paul écrit de le faire à Rome, à Corinthe, à Thessalonique et Pierre écrit de le faire dans des églises qui sont où ? Dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l’Asie et la Bithynie. Ce commandement est donc donné à des assemblées dans au moins 8 pays différents. Et chaque fois, c’est à l’impératif que les apôtres mentionnent ce besoin de se dire bonjour ainsi.
Hummm, alors que faisons-nous de ces paroles, les mettons-nous en pratique ? Si nous voulons être honnêtes, nous ne pouvons juste étudier ceci, prendre des notes, les classer dans un dossier et puis oublier ce qui a été dit. Nous sommes ici et nous étudions ensemble parce que nous voulons pratiquer ce que Dieu demande.
Alors que faisons-nous de ce commandement ? Pourquoi ne le pratiquons-nous pas naturellement ? Nous trouvons mille excuses pour ne pas le faire : J’ai peur de donner la mauvaise impression, ou je ne veux pas étouffer les autres en sautant sur eux et les tirant vers moi. Il y a tellement d’excuses pour ne pas mettre en pratique les ordres de Dieu. Mais sommes-nous ici pour trouver des excuses, émettre notre avis ou pour écouter Dieu et apprendre de sa sagesse ? Le moins qu’on puisse dire, c’est que Dieu est sage et qu’il y a plusieurs principes sous cet ordre qu’il nous donne. Le baiser implique certaines choses aux yeux du Saint- Esprit. (D’abord, je ne t’ignore pas)
II. Le baiser symbolise une relation fraternelle. 1 Thess 5 : 26
Nous sommes la famille de Dieu, frères et soeurs. Quand Dieu a sauvé chacun de nous, il nous a adopté et nous a uni à cette famille et aujourd’hui nous partageons un lien profond et unique qui dépasse les points d’attache que nous pouvons avoir avec les personnes du monde.
Puisque nous sommes un en lui, nous devons nous saluer comme des frères. Dans les sociétés de l’époque, il y avait diverses manières de se saluer. Par exemple, des inconnus qui se croisaient pouvaient se dire « Shalom ». Deux amis pouvaient se serrer l’avant-bras, comme dans les films romains. Mais les frères et les sœurs se saluaient par un baiser. Il y avait une intimité entre eux, qui était manifestée dans leur manière de se saluer quand ils se rencontraient. Le monde pouvait voir qu’ils étaient proches les uns des autres, juste en voyant comment ils se retrouvaient. J’étais dans une file à Burger King l’autre jour et deux garçons de plus ou moins 20 ans étaient devant moi. Un a payé un hamburger à l’autre et l’autre l’a remercié avec un bisou sur la joue. Vous savez ce que j’ai pensé ? Tiens, ça doit être deux frères (ils n’avaient rien d’homosexuel dans leur attitude, ni dans leur façon de se comporter l’un avec l’autre). C’était apparent que le bisou était donné parce qu’ils avaient une relation intime, comme des frères. Quand les gens nous voit nous saluer, voient-ils des frères et des sœurs ou pensent-ils que deux étrangers se retrouvent ? Dieu voulait qu’on agisse comme des frères et sœurs intimes.
Alors je voudrais dire que déjà, c’est pour ça que je préfère à la limite deux frères qui se serrent dans les bras à l’église plutôt que deux frères qui se serrent la main, surtout si ces frères sont des Américains. Pourquoi ? Parce que dans les familles aux USA, on ne s’embrasse pas mais on se donne des hugs. Au moins quand deux américains se donnent des hugs, plutôt que de se serrer la main, ils sont beaucoup plus proches de la volonté de Dieu que ceux qui ne le font pas. Car en se saluant ainsi, ils symbolisent au moins la relation familiale qui peut exister entre deux membres d’une même famille. Ils se disent bonjour et au revoir comme des frères et des sœurs et pas comme des étrangers.
Ils respectent au moins le principe de 1 Thess. 5 : 26, bien que le baiser est le moyen choisi par Dieu.
III. Le baiser offre cette affection dont nous avons tous besoin. I Pierre 5 : 14
Je voudrais revenir aux 15 premiers versets de Romains 16. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi le Saint-Esprit a jugé utile de nous faire parvenir cela ? Si cette section s’y trouve, c’est qu’il y a une raison. Dieu ne fait pas les choses par hasard. Je suis convaincu qu’il a désiré que nous ayons ceci pour nous enseigner une leçon. Voyez-vous ceci est plus qu’une liste de nom, c’est un exemple pour chacun de nous. Dieu nous a donné en Paul un exemple pour savoir comment montrer notre amour à un frère, pour savoir comment prendre soin de lui et comment nous manifester les uns les autres de l’affection.
En fait, ce passage est comme une clinique, pour nous apprendre à aimer. C’est important parce que nous avons souvent des idées erronées sur les relations. Par exemple, j’entends certains qui disent : « le plus une personne est spirituelle, le moins elle a besoin des autres ! Il dépend de plus en plus de Dieu et prend de plus en plus ses distances des hommes. » C’est faux ! Paul avait besoin des autres et il était un géant spirituel. Il avait besoin de sa famille spirituelle, il l’aimait, il voulait passer du temps avec elle, il avait de la considération pour elle. Ses frères et sœurs étaient ses amis et il comprenait qu’il avait besoin de leur manifester et de recevoir de l’affection.
Oui, nous avons besoin d’affection, même en tant que chrétiens. Savez-vous quelque chose qui m’a marqué lors de la chute de Chao Cescu ? Les reportages sur les enfants dans les orphelinats. Je me rappelle avoir vu des tas de petits bambins que les parents avaient abandonné. Ils étaient à dix ou quinze par chambre et ils avaient vraiment l’air mal-en-point. Savez-vous pourquoi ? Pas à cause d’un manque de nourriture, ni de soins médicaux. La communauté internationale envoyait des médicaments, de la nourriture, des lits, des vêtements. Mais il y avait tellement d’enfants, que les infirmières ne pouvaient pas les tenir individuellement longtemps et avoir beaucoup d’interaction avec chacun d’eux. Il en résultait des enfants sous-développés et mal-en-point.
Déjà en 1915, des études avaient été menées sur des orphelins placés en institution aux USA. Et les chercheurs avaient remarqué quel lorsque les enfants ont peu de contact physique avec un adulte, quand aucun papa ou maman ou figure parentale n’est là pour bercer, pour serrer dans les bras, pour cajoler un enfant, alors le taux de mortalité de ces enfants explose.
Mais si ceci est vrai, alors qu’en est-il avec les nouveaux-nés en Christ ? Qu’en est-il quand personne ne prend à cœur de leur montrer qu’ils sont importants et chéris ? Il est si facile de comprendre cette relation de cause à effet dans le monde avec le manque de contact physique, mais pourquoi ne le comprenons-nous pas dans le royaume de Dieu ? Quand les gens naissent dans le royaume de Dieu, ils ont ce besoin d’amour et d’affection. Alors, pourquoi sommes-nous si lents à manifester ces choses ? Pensons-nous qu’ils n’en ont pas besoin ? Où en est notre taux de mortalité ? Combien quittent l’église seulement quelque temps après l’avoir jointe, à cause d’un manque d’affection. Certes il y a aussi d’autres moyen de montrer son affection, mais le toucher physique est important. Si vous ne me croyez pas dites aux couples mariés qu’ils ne pourront plus s’embrasser.
Romains 16 : 1 à 15 démontre que l’église devrait être une zone de grande affection. Ca devrait être un endroit où les gens se sentent aimés, ça devrait être une assemblée où un frère et une sœur ne peuvent pas passer sans sentir qu’on se soucie vraiment d’eux.
Dernièrement j’ai entendu qu’une école à Houston au Texas avait acquis une réputation de zone de grande affection. Les élèves s’embrassaient dans tous les coins (pas de la façon biblique, bien sûr) au point où le directeur a dû faire poster des écriteaux dans tous les coins disant : « Zone où on ne peut s’embrasser ! »
Je me demande, est-ce que l’église est devenu une zone où on décourage les marques d’affection. On s’assied sur les bancs et quand un coude touche une personne assise à côté de nous, on s’excuse mille fois et on recule de dix pas. Avons-nous si peur d’être proche de nos frères et de nos sœurs en Christ ?
Il y a l’autre extrême bien sûr où parfois certaines personnes chatouillent ou touchent les femmes là où il ne le faut pas. Ce n’est pas ça non plus que j’essaie d’encourager. Paul parle du saint baiser. Vous me comprenez, n’est-ce pas ? En tant que prédicateur, une des choses les plus agréables que j’ai souvent l’occasion de faire, c’est de marier des gens ou d’assister à certains mariages. La cérémonie est toujours belle. Le sermon est parfois un peu long, parfois un peu difficile à présenter, mais ce n’est pas bien important. Savez-vous pourquoi ? Parce que les mariés eux se réjouissent surtout d’entendre une chose, ces mots : « Je te prends pour époux ou épouse » et « Vous pouvez maintenant embrasser la mariée ! » Et quand ils le font, avez-vous déjà remarqué qu’il semble avoir l’habitude de s’embrasser ? C’est comme s’ils avaient pratiqué la chose encore et encore.
Un jour, un jeune couple est allé voir le prédicateur qui allait les marier, pour demander qu’il évite de leur dire de s’embrasser durant la cérémonie. Ils étaient trop gênés. Le prédicateur a honoré leur requête, mais après la cérémonie une vieille femme s’est approchée de lui et lui a demandé : « Sont-ils vraiment marié ? » « Oh oui », il a dit. « Mais alors pourquoi ne se sont-ils pas embrassés ? » « Ils ne voulaient pas car ils étaient trop timides ! » À quoi la vieille femme a répondu : « Oh, j’espère que ça leur passera ! » Nous aussi j’espère que ça nous passera. Nous avons besoin d’affection. Et pas seulement dans les gestes, mais aussi dans les mots. Je n’ai pas le temps de le voir, mais vous remarquerez que 10 fois, dans 12 versets Paul parlera très chaleureusement à ses frères et sœurs dans l’épître aux Romains.
La leçon dans ceci, c’est que les salutations affectueuses devraient faire partie de nos assemblées. Et si nous le faisons pas, alors pouvons-nous vraiment dire que nous accomplissons ce que Dieu attend de nous ?
Conclusion :
En Conclusion, que dire ?
Attention à ce commandement ! Je crois qu’une des choses les plus faciles à oublier de faire, surtout quand nous nous fâchons avec quelqu’un dans l’église, c’est de nous saluer avec un baiser d’affection. Un tel me fait du mal, alors comment est-ce que je réagis ? Je vais lui montrer qu’il m’a fait mal et je vais partir sans le saluer correctement. Je donne un baiser à un tel et un tel, mais quand j’arrive à lui, je me détourne ou je tends à présent la main. Ainsi il recevra clairement mon message.
Oui, mais est-ce vraiment ce qui est juste ? Est-ce que je veux vraiment envoyer ce message ? Est-ce bien de faire cela en tant que chrétien ? Jésus n’a-t-il pas dit : « Père pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ! » Matthieu 6 : 14-15.
Peut-être si ce commandement est aussi fréquent, c’est parce que Dieu savait quel était notre tendance quand quelque chose va mal. Je ne veux pas encourager l’hypocrisie ici et dire que nous devons faire semblant. Mais comprenez ceci. Si un problème survient, je dois travailler pour réparer au plus vite la relation. Je dois m’efforcer de parvenir au plus vite à la guérison. Il me faut le plus tôt que possible embrasser de nouveau, ou je serai en porte-à-faux avec ma foi et Dieu. Aucun vrai Chrétien ne peut dire qu’il se satisfait en toute bonne conscience d’une relation froissée avec un frère et donc d’une poignée de main avec un regard froid. Si c’est le cas, alors les responsables de l’église ont le devoir de confronter la situation.
Deuxièmement, n’oublions jamais que notre refus d’obéir à Dieu dans l’application de ce commandement, aura des effets négatifs sur toute l’assemblée. Si une personne du dehors vient nous voir, elle ne verra pas la paix de Christ qui règne dans nos cœurs, ni l’affection. Alors pourquoi joindre ce groupe, pensera-t-elle ? Je termine en disant que ce commandement de s’embrasser s’applique aux relations entre frères et sœurs baptisés et que les visiteurs d’une assemblée ne sont pas tenus par les mêmes règles car ils ne sont pas encore engagés envers Jésus. Il n’est donc pas un péché de juste serrer la main à un visiteur, surtout si ce dernier a l’air réticent.
Enfin, je veux que vous pensiez à ceci. Imaginez Paul venant ici pour nous visiter un dimanche. Le verriez-vous comme le type de personne qui marcherait ici 2 minutes seulement avant le culte, pour n’embrasser à la va vite qu’une ou deux personnes sur le passage et éviter les discussions, puis qui se lèverait dès que c’est fini pour courir à sa voiture ? Moi pas, surtout pas après avoir lu Romains 16. Je le verrais plutôt comme celui qu’on devrait pousser hors des portes, car on doit fermer. Et sur le chemin, il s’arrêterait pour s’enquérir de la santé des petits-enfants, des oncles et des tantes et de tout ce qui se passe dans nos vies et pour embrasser chacun.
Alors mon encouragement est n’attendez pas demain pour manifester votre amour aux frères et aux sœurs. Faites le maintenant, comme Dieu le veut, comme dans une vraie famille.
Prions pour qu’il nous aide à faire ceci.