Faire l’expérience de plus qu’une vie en surface

Série sur Jean (ch.12 :12-13)

Introduction:

Je voudrais commencer mon sermon aujourd’hui avec une petite histoire. C’est celle d’un enfant qui, il y a une cinquantaine d’années, vivait à la campagne. Ses parents étaient fermiers et chaque jour lorsqu’il revenait de l’école, il devait les aider. Ils étaient pauvres et n’avaient pas beaucoup d’argent pour voyager. Ils sortaient très rarement.
Un jour, alors que le petit garçon allait à l’école, il vit sur le chemin des affiches qui n’étaient pas là, la veille. Il s’approcha, les lut et découvrit qu’un cirque venait en ville le week-end suivant.
Il avait toujours voulu voir un cirque. Son grand-père lui avait parlé souvent des merveilles qu’on pouvait y voir, des éléphants, des lions, des clowns, des singes et encore bien d’autres choses. Quand il alla à l’école, ce jour-là, tout le monde parla de cet événement : les enseignants en classe et les enfants dans la cour.
En rentrant chez lui, ce soir-là, l’enfant n’avait qu’une idée. C’était de demander à ses parents la permission et un peu d’argent pour aller voir le cirque le week-end suivant.
Une fois rentré, il courut se jeter dans les bras de ses parents pour leur expliquer son envie. Après avoir entendu sa requête, ses parents réfléchirent, puis d’un commun accord, ils lui annoncèrent qu’ils n’avaient pas l’argent pour l’accompagner, mais qu’il pourrait y aller seul, s’il faisait bien ses devoirs et ses tâches.
La semaine passa et le petit garçon fit tout son possible pour être sage et bien se conduire. Son anticipation montait de jour en jour. Finalement le samedi, il se leva sans presque avoir dormi de la nuit, il courut faire ses travaux sans prendre son petit-déjeuner et puis quand tout fut fini, il revint vers 4 heures pour demander son argent aux parents.
Son papa lui remit un beau billet de 20 francs. Et le petit garçon sortit en sautant de joie, pour se rendre à la ville. Quand il arriva, les rues étaient bondées de gens. Des tas de personnes étaient le long des rues sur les trottoirs. Alors, il se faufila vers l’avant, se fit une petite place juste au bon moment entre d’autres enfants et il vit un cortège s’approcher.
Il y avait, venant vers lui des gens du cirque. Ils étaient tous dans leurs beaux costumes. Ils saluaient la foule de la main et ils faisaient des choses fantastiques. Il y avait des personnes qui jonglaient, d’autres qui crachaient du feu. Derrière eux, venait une roulotte avec un lion. C’est la première fois, qu’il en voyait un. Il était surexcité. Et puis, il y avait des clowns qui avançaient sur des monocycles et des petits tricycles. Ce n’est pas tout ! Venaient ensuite deux éléphants. Ils étaient gigantesques. Puis derrière eux, un homme avait des singes qu’il tenait en laisse. Puis, il y avait quatre chevaux avec des femmes qui les montaient en se tenant debout sur leur croupe. Quel spectacle extraordinaire !
Et puis finalement pour clôturer le tout, un clown fermait le cortège en allant serrer la main des gens et en donnant des bonbons aux enfants. Quand ce clown arriva près du petit garçon, l’enfant fit quelque chose d’inattendu. Il alla se mettre sur la route devant l’homme et avec un sourire jusqu’aux oreilles, il lui remis son billet de 20 francs, il dit : « Merci, encore merci ! », puis il repartit en courant vers sa ferme.
Il croyait voir vu le spectacle du cirque, mais en fait il ne savait pas la différence entre un cortège promotionnel et le vrai spectacle. C’était la première fois qu’il allait voir un cirque. Tout ce qu’on lui avait dit, c’est qu’au cirque, on voyait des lions, des singes, des éléphants et des jongleurs. Et tout ceci, il venait de le voir. Donc il avait tiré les mauvaises conclusions.
Cette histoire est l’illustration parfaite pour la leçon que je voudrais vous présenter aujourd’hui.
Parce que vous voyez, j’en suis arrivé à la conclusion que presque partout autour de nous et parmi nous, il y a des gens qui pensent vivre tout ce qu’il y a à vivre, mais qui en réalité ne font l’expérience que de vivre les choses superficiellement.
Je le vois souvent avec les parents. Lorsqu’ils ramènent le nouveau-né à la maison pour la première fois, ils sont aux anges. Ils n’ont qu’un désir, c’est être les meilleurs parents au monde.
Beaucoup parmi nous savent de quoi je parle. Vous êtes parents. Vous avez ce désir et vous avez un plaisir énorme à voir vos enfants grandir et se développer. Et vous faites tout pour le vivre pleinement.
Mais beaucoup de parents dans ce monde ne développent jamais une relation aussi intime et profonde qu’ils le voudraient avec leurs enfants. Pour une raison ou pour une autre, ils finissent par ne vivre qu’un cortège.
Ça se passe fréquemment aussi dans nos vies de couple. Le jeune homme rencontre la jeune fille, ils tombent follement amoureux l’un de l’autre. Ils se disent qu’ils veulent vivre à tout jamais ensemble et avoir le meilleur des mariages au monde.
Nous connaissons tous les bénéfices qu’un bon mariage peut apporter dans une vie. Nous voulons tous recevoir si possible les fruits d’une telle union. Si on en a la chance, avec les années qui passent, dans un bon mariage, on devient de meilleurs compagnons, on acquiert de la sagesse, de la force, on grandit. Il y a des choses profondes qu’on ressent et quelle joie c’est d’être ensemble pour les grandes étapes de la vie. C’est une joie presque indescriptible ! Tous ceux qui se marient veulent connaître cela. Mais sincèrement, combien y parviennent ? Combien dépassent vraiment le stade du cortège et vivent une relation plus profonde que superficielle avec les années ?
Et savez-vous où je le vois aussi ? Dans la religion et l’église.
Nous célébrerons Noël dans quelques jours et combien ne seront pas dans les églises juste pour la Messe de Noël ? Ils rentreront dans leurs maisons pensant qu’ils ont vécu tout ce qu’il y a de mieux que l’église peut apporter.
Ils seront à l’église une des rares fois de l’année pensant qu’ils vivent tout ce que Dieu veut qu’ils vivent, mais ils ne feront l’expérience des choses qu’en surface.
Ça nous arrive aussi à nous qui essayons parfois d’être fidèle, mais qui nous arrêtons court de l’intimité que nous devrions vivre avec Dieu.
Combien ne commencent pas dans la voie chrétienne en pensant qu’ils vont tout offrir à Dieu, en pensant qu’ils vont vivre la vie abondante, la vie éternelle, la vie d’un héro de la foi et puis ils ne finissent qu’en rester en surface de la vie religieuse ? Ils ne connaissent jamais tous ces bénéfices que Jésus promet à ceux qui l’aiment à long terme de tout leur cœur.
Avec toutes ces réflexions en tête, je voudrais vous amener aujourd’hui à un cortège qui nous est décrit en Jean chapitre 12.
À partir du verset 12, nous voyons que Jésus choisit de se rendre à Jérusalem pour célébrer la Pâque. Ce sera son dernier voyage. Il ne ressortira jamais vivant de cette ville. Il sait qu’il va y être mis à mort.
Mais alors qu’il arrive en ville, il y a des gens qui se sont amassés le long des rues pour le recevoir et l’accueillir. Nous lisons ceci, du verset 12 au verset 19 : « … »
Dans cette foule, remarquez qu’il y a ceux qui veulent le suivre jusqu’au bout du chemin. Mais il y en d’autres qui sont contre lui. Ils ne veulent pas voir en lui un Messie, ni un salut et ils ne veulent pas que Jésus soit adulé. Les chefs ont d’ailleurs décidé de le faire mourir.
Il y a donc dans les spectateurs ceux qui vont juste voir un cortège et ceux qui vont suivre pour aller bien au-delà de cette occasion.
Et je voudrais que nous réfléchissions à pourquoi les choses sont ainsi. Pourquoi y a-t-il des gens qui vont en profondeur dans leurs relations et d’autres qui ne peuvent que rester en surface ?

I. Pourquoi certains vivent-ils une existence superficielle ? A. Certains pourraient suggérer qu’il s’agit d’un problème de connaissance.
Il est vrai que parfois le manque d’informations peut causer un manque de désir ou d’implication.
Dans l’histoire du petit garçon que je vous ai racontée en commençant, la racine du problème était le fait qu’il ne savait pas ce qu’un cirque était vraiment.
Et il est vrai que beaucoup vivent leur relation avec Jésus de façon superficielle parce qu’ils ne connaissent pas vraiment sa volonté et ses enseignements. Ils n’ont jamais lu la bible ou très peu.
Il est vrai que beaucoup de parents ne parviennent pas à se rapprocher de leurs enfants parce qu’ils ne savent pas comment.
Il est vrai que beaucoup de couples ne vivent pas le grand amour parce qu’ils ne connaissent pas les principes élémentaires qui peuvent donner un bon mariage et comment répondre adéquatement aux besoins de l’autre sexe.
Oui, il peut y avoir un problème dû à un manque de connaissance. C’est pour cela qu’il faut encourager les gens à grandir dans leurs connaissances, des choses du monde, mais surtout dans la bible. C’est pour cela qu’il nous faut enseigner diligemment la volonté de Dieu et rentrer en profondeur dans les choses.
Mais en Jean 12, la raison pour laquelle les conducteurs juifs refusèrent de vivre plus qu’une relation superficielle avec Christ, n’était pas uniquement et principalement un problème de connaissance.
B. Si vous regardez en Jean 11 :47, vous voyez qu’ils savaient que Jésus pouvait faire des miracles, des choses uniques. Ils savaient que Jésus pouvait soutenir ses prétentions d’être le Messie. D’ailleurs le grand prêtre venait de prophétiser en sa faveur. Mais malgré tout, la plupart tournaient leur dos à Christ. Alors ce n’était pas uniquement une question de connaissance.
Pourquoi restaient-ils en surface dans leur interaction avec Christ ?
Je crois que la cause était un problème d’égoïsme. Regardez au verset 48 de Jean 11, ils débattent concernant la résurrection de Lazare et voilà ce qu’ils disent : « … »
Vous voyez tout ce à quoi ils pensent, c’est à eux-mêmes : « Que se passera-t-il pour NOUS si Jésus continue ainsi ? Quel prix devrons-NOUS en payer ? »
Ils sont égoïstes. Ils savent quels miracles Jésus a faits ! Certains parmi eux croient en lui, l’histoire nous le dira plus tard. Mais ils gardent le silence parce qu’ils ont peur d’être rejeté par les autres. Tous ces chefs aiment la gloire des hommes, plus que celle de Dieu.
Je le redis, leur problème c’est qu’ils se soucient tellement d’eux-mêmes qu’ils ne se tracassent pas de découvrir ce que Jésus peut leur apporter pour changer leur vie.
Ça mes amis, c’est un problème qui existe encore aujourd’hui.
Alors j’ose dire que souvent, la raison pour laquelle certains parents n’auront jamais une bonne relation avec leurs enfants, c’est parce qu’ils sont trop égoïstes. Ils ne pensent qu’à l’argent que leur travail peut amener ou qu’à leur propre amusement loin de la famille.
De même souvent les mariages foirent à cause de l’égoïsme d’un ou des deux partenaires. On ne pense qu’à satisfaire ses propres besoins, qu’à aller là où c’est profitable pour soi et non pas pour le conjoint.
De nombreux travaux missionnaires n’aboutiront jamais non plus pour la même raison. Je pense à toutes ces églises qui ont cessé parce que des travailleurs sont repartis et n’ont pas assuré un suivi correct. Peut-être c’était une mauvaise compréhension de la nature du travail. Mais souvent c’est parce que ceux qui partent à l’étranger n’y sont au bout du compte que pour voir un autre pays, ou que pour en retirer une gloire personnelle ou pour faire une belle expérience, une expérience enrichissante qui leur apporte de nouveaux talents qu’ils ne trouveraient pas autrement. Mais au fond, ils ne se soucient pas vraiment de l’église pour laquelle ils travaillent. Ça se voit dans leurs choix quand ils repartent sans se soucier de ce qui advient après eux.
Et puis, c’est vrai aussi dans le christianisme en général. La raison pour laquelle beaucoup de croyants n’auront jamais une relation profonde avec Christ, c’est parce qu’ils s’aiment trop eux-mêmes. Ils n’aiment pas Christ suffisamment en comparaison. Il y a en eux trop d’intérêts pour un épanouissement personnel et pas assez pour les autres ou pour ceux du royaume de Jésus.
Ils regardent au monde autour d’eux pour voir ce qu’ils peuvent en retirer, plutôt que ce qu’ils peuvent lui donner. Ils mettent en avant ce qu’ils ont le droit d’avoir, de vivre, de connaître et ils oublient de s’investir comme il le faut en Jésus.
Oh ressemblons-nous à ces descriptions aujourd’hui ? Peut-être je suis trop dur, mais je pense que c’est la racine de beaucoup de problèmes aujourd’hui.
Et je sais que moi-même, je dois faire face constamment à mes désirs égoïstes et lutter pour être meilleur. Ils reviennent constamment à l’assaut quand je pense en être débarrassés. C’est la marque de la jeunesse, de toute mon immaturité. 2 Tim. 2 : 22 et 3 : 1-2

II. La solution : plus de toi et moins de moi ! Alors quelle est la solution ? Un peu moins de moi-même et un peu plus de lui et son esprit en moi.
La solution, c’est adopter la même attitude que Marie dans l’histoire en Jean 12 : 1-8.
Marie était une des rares personnes qui savaient aller loin dans ses relations avec autrui.
Elle alla très loin dans sa relation avec Christ, plus loin que Judas. Contrastez les deux personnages. Judas vécut les choses en surface avec Jésus. Quand il vit le parfum répandu sur les pieds de Jésus, il pensa que c’était un gâchis. Il aurait utilisé l’argent non pas pour nourrir les pauvres, mais pour améliorer sa propre vie sur terre (Jean 12 :5-6)
Juda était là seulement pour le cortège. Oh, bien sûr il suivait aussi Christ pour certaines bonnes raisons. On a parfois tendance à tout rendre noir et blanc. Je suis persuadé que Judas avait certaines motivations justes. Tous ceux qui deviennent parents, qui se marient, qui travaillent dans le champ de Dieu, qui décident de suivre Christ au départ le font en général pour les bonnes raisons. Mais, il y a cette incapacité à s’oublier arrivé à un certain point.
Marie, elle aimait Jésus de tout son cœur et elle allait jusqu’à tout sacrifier pour lui. Elle s’oubliait elle-même en regardant à Christ. Judas, lui oubliait Christ en regardant à lui-même.
Et en conséquence, il ne pouvait donner que très peu.
Donc la réponse pour faire face à l’égoïsme et vivre plus que superficiellement, c’est de vivre plus pour lui et moins pour moi. C’est de penser plus à lui et moins à moi.

III.) Mise en garde et défi Je veux terminer en ajoutant deux choses aujourd’hui.
A. Premièrement, je veux vous dire que si nous finissons par rater le vrai spectacle, en ne vivant qu’un cortège, nous allons y perdre beaucoup. Tôt ou tard, nous en serons vraiment désolés.
Si vous en doutez, allez parler aux parents qui sont maintenant âgés mais qui ont raté le coche avec leurs enfants. Allez parler à ceux dont les enfants ont déjà quitté la maison et avec qui ils n’ont presque plus de relation. Savez-vous ce qu’ils vous diront ? « Oh, si je pouvais revenir en arrière et tout recommencer ! Je referai tout différemment. Je passerai beaucoup plus de temps avec mes enfants. Je passerai moins de temps au travail. »
Et puis parler aussi avec ceux qui sont en instance de divorce et qui aujourd’hui sont seuls suite à une séparation. Combien de fois ne les entendons-nous pas dire : « Si je pouvais repartir à zéro, je ferais d’autres choix. Je serais un meilleur mari ou une meilleure épouse, plus patient, plus fidèle, plus compréhensif. Je m’y investirai avec tout mon cœur afin de connaître ce beau mariage que ce n’est jamais devenu. »
Et je le dis, un jour nous serons devant le trône de Dieu, il y en aura qui regretteront éternellement leurs choix, qui diront que s’ils pouvaient revenir en arrière ils s’investiraient plus dans la foi, dans l’église, dans l’étude de la Bible. Mais il sera trop tard !
Beaucoup réaliseront qu’ils ont juste vécu un cortège.
B. Deuxièmement, je veux terminer en vous exhortant d’aller de l’avant et de vivre pleinement l’existence que Jésus veut que vous viviez que ce soit dans la foi, dans vos mariages ou avec vos enfants. Peu importe le domaine de la vie, faites plus que de vous investir en surface. Faites plus que de vivre le cortège, participez au spectacle. La récompense en vaut la peine. Si vous êtes ici juste parce que c’est Noël, engagez-vous à venir plus, à vivre plus que ça avec Christ. Il y a tellement à gagner.

Conclusion :

En terminant, je vous adresse donc les mêmes encouragements que le maire de New-York donna à ses résidents, il y a quelques années. Une famille du Sud venait d’être agressée dans les métros. Elle était venue pour voir un tournoi de tennis très populaire (l’US open). En rentrant des voyous les ont croisés dans le hall souterrain et un a sorti un lame de rasoir et a entaillé le pantalon et la jambe du papa pour voler son portefeuille. Quand la maman a crié à cause de la frayeur, un autre lui a mis de toutes ses forces, un coup de poing au visage.
Le jeune adolescent, qui assistait terrorisé à la scène de l’agression de ses parents, a décidé d’intervenir lorsque sa mère a commencé à être frappée. Mais au moment où il a pris un pas, un autre voyou lui a mis un coup de couteau au ventre. Brian Hopkins est mort 40 minutes plus tard, des blessures qu’il venait de recevoir.
Lors de l’investigation policière, les autorités ont appris qu’il y avait dix autres personnes sur les quais ce soir-là. Ils ont tous vu ce qui se passait, mais ils n’ont rien fait.
Alors lors d’une intervention télévisée, le maire s’est levé et a dit ceci : « Nous nous devons, nous citoyens de nous impliquer. C’est la 18ième fois cette année que de tels évènements se produisent dans nos métros. Et je veux que vous compreniez bien en partie la racine du problème. Je vais le dire ainsi : « Un jeune homme aimait tellement sa mère qu’il a tout donné pour la sauver, tandis que 10 autres s’aimaient tellement qu’ils n’ont rien donné pour les sauver. »
Dans quelle catégorie vous classez-vous aujourd’hui ? Si c’est du mauvais côté, êtes-vous prêts à le changer ?
Aimerez-vous assez autrui et Christ pour donner un peu plus de vous-mêmes ? Vivez plus qu’une vie superficielle !