Aujourd’hui je vous invite à ouvrir vos bibles en Matthieu 7. Et je commence cette section en posant une question : « Quelle est votre destinée ? »
Il y a énormément de personnes qui veulent trouver une réponse à cette question. La semaine dernière nous sommes allés à la foire des deux rives ensembles et nous avons vu, parmi les échoppes médiévales, une tente avec une diseuse de bonnes aventures. Ces cartes étaient étalées et elle prédisait le futur à une jeune dame.
e suppose que nous sommes tous intéressés par notre destinée. Nous voulons savoir si demain de bonnes choses nous arriverons ou si le malheur s’abattra sur nous. Il en va de même pour notre destinée éternelle. La plupart des hommes veulent savoir si après la mort se sera la fin, ou s’ils seront confrontés à une vie éternelle.
Si nous sommes ici aujourd’hui, c’est que nous croyons à une vie dans l’au-delà. Mais nous ne sommes peut-être pas sûr si nous terminerons au paradis ou en enfer. D’où ma question : « Quelle est votre destinée ? »
Une chose est sûr, si nous voulons arriver au bon endroit, il nous faut avoir une destination en tête, dès le départ. C’est comme pour les voyages. Si je veux me rendre quelque part de bien et non me retrouver au milieu de nulle part, il faut que je commence par définir l’endroit où je veux aboutir. Et alors, je dois choisir le chemin adéquat pour m’y rendre.
Jésus connaissant ce principe, en Matthieu 7 : 13-14, va dire : « … »
Il y a 2 choses que nous voyons dans ce passage. Premièrement, la limite du choix qui s’offre à nous, deuxièmement les différences entre les possibilités qui nous sont offertes.
Il y a 2 portes par les quelles nous pouvons passer et 2 voies sur les quelles nous pouvons voyager. Il y a une porte et un chemin qui mène à la vie, et il y a une porte et un chemin qui mène à la perdition.
Il n’y a que deux possibilités. Faites bien attention à ce que je dis ici. Jésus n’a pas dit qu’il y a 3 chemins ou 3 portes. Il n’y en a que deux, donc nous n’avons que 2 possibilités pour notre destinée. La mort ou la vie éternelle.
Je sais que ce que je dis choquera certaines personnes. Nous vivons dans un monde qui aime la diversité et les choix multiples. Nous allons au magasin, et nous avons 10 choix pour la marque et la couleur de papier toilette que nous allons utiliser. Nous allons nous renseigner pour faire des études et on nous présente 10 possibilités pour aboutir à une profession.
Lorsque nous classifions les hommes, nous parlons de 4 ou 5 catégories. Il y a les nourrissons, les enfants, les adolescents, les jeunes gens, les gens mures et puis les retraités. Mais Dieu lui voit les choses en binaire.
Il divise la population en traçant une seule ligne verticale. Il y a ceux qui sont à sa droite et ceux qui sont à sa gauche. Il y a les brebis et les boucs, ceux qui sont perdus ou ceux qui sont sauvés… A ses yeux, il n’y a que deux camps, 2 routes, 2 portes, 2 sortes d’arbres, 2 sortes de constructeurs, 2 sortes de voyageurs ! Nous sommes soit sur le bon chemin, soit sur le mauvais.
Deuxièmement remarquez les différences dans ce passage entre les 2 portes, puis les 2 chemins.
En Actes 14, aux versets 21-22 nous lisons que les premiers chrétiens l’avaient bien compris. Regardez : « … »
Choisir le royaume de Dieu n’est jamais facile. Le chemin n’est pas facile, mais même avant de parler du chemin, nous pouvons dire, l’entrée sur le chemin n’est pas facile. Beaucoup réalisent lorsqu’ils veulent se convertirent à Christ qu’ils vont tout perdre, y compris leur famille. Il faut donc, avant de s’engager dans le christianisme, être prêt à rompre les attaches qu’on peut avoir avec certains parents, certains amis, certains petits amis. Ou alors c’est le doute et l’incrédulité qu’il faut vaincre. Ca peut aussi être ses désirs d’indépendance.
Mais remarquez que peu importe, il y a un choix à faire si on veut s’engager sur le bon chemin. Ca n’arrive pas par hasard.
Par contre, pour aller en enfer il n’y a pas de choix à faire. Je le vois au travers des mots que Jésus utilise en Matthieu 7 :13. Jésus ne dit pas : « Entrez par la porte large », mais « entrez par la porte étroite ». Pourquoi ?
Parce que tous au départ on est déjà sur le chemin qui normalement passe par la porte large. Mais il y a des panneaux indicateurs, le long avant d’arriver au grand passage, qui disent : « Voulez-vous la vie ? Alors passez par la porte étroite sur votre droite ! »
« Que dois-je faire pour être sauvé ? Crois, sois immergé et passe par la porte où il y a du sang. »
Pourquoi du sang ? Parce que la porte représente quelqu’un dans la bible. Regardez en Jean 10 : 7-9 « … ». La porte, ce n’est pas Moise, ni Bouda, mais Jésus qui a versé son sang pour laver nos péchés. C’est par lui qu’on accède au paradis.
Maintenant pour revenir à notre illustration des panneaux qui sont sur la route qui passe par la grande porte, quelques mètres plus loin il y d’autres panneaux qui disent : « Que dois-je faire pour être perdu ? », puis il y a un cadre vide.
Pourquoi ? Parce qu’il ne faut rien faire de spécifique pour être perdu. Il suffit de continuer à exister comme on a toujours existé. Il suffit d’avancer sans choisir Jésus. Car Romains 3 :23 dit : « … »
Ne croyons pas aujourd’hui, qu’on peut éviter la perdition si on choisit de ne pas choisir. « Je ne suis pas sûr de qui est vraiment Jésus, donc je ne lui dis pas non et je ne lui dis pas oui ! » En Matthieu 12 :30, Christ dit : « … » Comme Pilate l’a découvert, on ne peut dire, je laisse les autres décider et moi je m’en lave les mains. L’histoire a prouvé que l’indécision de Pilate était sa pire décision. Avec Christ, personne ne peut rester neutre. Il n’y a pas une 3ième porte qui confère l’immunité. Aujourd’hui soit je suis face à la porte de la vie ou soit je vais vers la porte de la perdition.
Il y a un choix à faire. Jésus dit que la porte est étroite, et peu choisissent de la passer.
En conclusion que dire ? L’enfer est réel. Beaucoup voudrait penser autrement. De nos jours, beaucoup d’églises nient la réalité de cet endroit. Selon elle, un Dieu qui aime ne pourrait avoir conçu un tel châtiment. Quant au monde, l’enfer est devenu un sujet humoristique. A Chicago, par exemple, il y a une discothèque qu’ils ont nommé : « Les portes de l’enfer ». Et à l’intérieur, tout le monde s’amuse.
Mais pour Jésus l’enfer était un endroit bien réel, un endroit de souffrance éternel où le vers ne meurt point et où il y a des grincements de dents. Toutefois, il se tient sur la porte de l’enfer vers où la multitude s’avance, et il crie : « Stop ! Stop ! Je vous offre la vie ! » Il y a une porte de secours, une sortie qu’il nous offre. Mais la porte est étroite. Aujourd’hui la choisirons-nous ? Accepterons-nous de renoncer à tout ce qu’il faut pour le suivre ? Accepterons-nous de marcher dans une autre direction que la foule ? Jésus est la voie et il nous offre la vie. A nous de le choisir et d’emprunter la porte qu’il ouvre pour notre salut.
Soyons comme Pierre en Jean 6 :66-68, qui lorsque Jésus lui demanda s’il ne voulait pas suivre les foules répondit : « Non, car à qui d’autre irions-nous ? » Jésus est le seul chemin pour le salut.