Quelle est votre destinée ?

Matthieu 7:13-14

Introduction :

Aujourd’hui je vous invite à ouvrir vos bibles en Matthieu 7. Et je commence cette section en posant une question : « Quelle est votre destinée ? »

Il y a énormément de personnes qui veulent trouver une réponse à cette question. La semaine dernière nous sommes allés à la foire des deux rives ensembles et nous avons vu, parmi les échoppes médiévales, une tente avec une diseuse de bonnes aventures. Ces cartes étaient étalées et elle prédisait le futur à une jeune dame.

e suppose que nous sommes tous intéressés par notre destinée. Nous voulons savoir si demain de bonnes choses nous arriverons ou si le malheur s’abattra sur nous. Il en va de même pour notre destinée éternelle. La plupart des hommes veulent savoir si après la mort se sera la fin, ou s’ils seront confrontés à une vie éternelle.

Si nous sommes ici aujourd’hui, c’est que nous croyons à une vie dans l’au-delà. Mais nous ne sommes peut-être pas sûr si nous terminerons au paradis ou en enfer. D’où ma question : « Quelle est votre destinée ? »

Une chose est sûr, si nous voulons arriver au bon endroit, il nous faut avoir une destination en tête, dès le départ. C’est comme pour les voyages. Si je veux me rendre quelque part de bien et non me retrouver au milieu de nulle part, il faut que je commence par définir l’endroit où je veux aboutir. Et alors, je dois choisir le chemin adéquat pour m’y rendre.

Jésus connaissant ce principe, en Matthieu 7 : 13-14, va dire : « … »

Il y a 2 choses que nous voyons dans ce passage. Premièrement, la limite du choix qui s’offre à nous, deuxièmement les différences entre les possibilités qui nous sont offertes.

I. Les 2 seules possibilités :

Il y a 2 portes par les quelles nous pouvons passer et 2 voies sur les quelles nous pouvons voyager. Il y a une porte et un chemin qui mène à la vie, et il y a une porte et un chemin qui mène à la perdition.

Il n’y a que deux possibilités. Faites bien attention à ce que je dis ici. Jésus n’a pas dit qu’il y a 3 chemins ou 3 portes. Il n’y en a que deux, donc nous n’avons que 2 possibilités pour notre destinée. La mort ou la vie éternelle.

Je sais que ce que je dis choquera certaines personnes. Nous vivons dans un monde qui aime la diversité et les choix multiples. Nous allons au magasin, et nous avons 10 choix pour la marque et la couleur de papier toilette que nous allons utiliser. Nous allons nous renseigner pour faire des études et on nous présente 10 possibilités pour aboutir à une profession.

Lorsque nous classifions les hommes, nous parlons de 4 ou 5 catégories. Il y a les nourrissons, les enfants, les adolescents, les jeunes gens, les gens mures et puis les retraités. Mais Dieu lui voit les choses en binaire.

Il divise la population en traçant une seule ligne verticale. Il y a ceux qui sont à sa droite et ceux qui sont à sa gauche. Il y a les brebis et les boucs, ceux qui sont perdus ou ceux qui sont sauvés… A ses yeux, il n’y a que deux camps, 2 routes, 2 portes, 2 sortes d’arbres, 2 sortes de constructeurs, 2 sortes de voyageurs ! Nous sommes soit sur le bon chemin, soit sur le mauvais.

Deuxièmement remarquez les différences dans ce passage entre les 2 portes, puis les 2 chemins.

II. Les différences entre ces 2 possibilités :



Comparons tout d’abord les 2 portes.
  1. Celle qui mène à la perdition est grande. Ca signifie tout d’abord qu’elle accueille de nombreuses personnes. La vaste majorité passe par elle.

    Ensuite, ça signifie qu’on peut passer par elle facilement. Une des raisons pour lesquelles j’aime les grandes portes dans une maison, c’est parce qu’on peut y faire passer tout ce qu’on veut. Tandis que les petites ouvertures limitent ce qu’on peut amener à l’intérieur.

    Ce que Jésus dit ici, c’est que la porte qui mène à la perdition, nous permet de voyager avec tout ce qu’on veut. On peut y passer sans devoir laisser derrière nous des personnes bien-aimées, on peut y passer sans laisser derrière nous nos possessions, notre sac à dos contenant nos vieilles habitudes…

    Il faut bien réaliser aujourd’hui que les larges portes sont toujours plus attirantes que les petites portes étroites. Elles ne demandent aucun effort.
  2. D’un autre coté, la porte étroite dont Jésus parle demande énormément de sacrifices. En Luc 13 :24, les mêmes paroles de Jésus sont rapportées, mais elles le sont un peu différemment. Je voudrais que nous y jetions un coup d’œil pour bien comprendre le message que notre Seigneur essaye de nous faire passer ici. Regardons-y « … »

    Efforcez-vous d’entrer, dit le texte de la Louis Second. La version du Semeur traduit ainsi : « Faites tous vos efforts ». L’idée des mots grecs, c’est qu’il faut se battre pour parvenir à se faufiler par la porte étroite.

    C’est comme quand on était jeune et qu’on essayait de passer par une fenêtre à barreaux. On passait d’abord la tête, puis en se mettant sur le coté un bras, puis une épaule, puis une hanche…

    Cette porte qui mène à la vie est donc difficile à franchir. Elle demande qu’on passe seul,… parfois en abandonnant d’autres derrières nous qui ne veulent pas suivre, parfois en acceptant de se séparer de ses biens.

    Cette porte demande qu’on soit prêt à s’abaisser, à renoncer à ses anciennes habitudes, à se battre pour parvenir à la vie.

    En Actes 14, aux versets 21-22 nous lisons que les premiers chrétiens l’avaient bien compris. Regardez : « … »

    Choisir le royaume de Dieu n’est jamais facile. Le chemin n’est pas facile, mais même avant de parler du chemin, nous pouvons dire, l’entrée sur le chemin n’est pas facile. Beaucoup réalisent lorsqu’ils veulent se convertirent à Christ qu’ils vont tout perdre, y compris leur famille. Il faut donc, avant de s’engager dans le christianisme, être prêt à rompre les attaches qu’on peut avoir avec certains parents, certains amis, certains petits amis. Ou alors c’est le doute et l’incrédulité qu’il faut vaincre. Ca peut aussi être ses désirs d’indépendance.

    Mais remarquez que peu importe, il y a un choix à faire si on veut s’engager sur le bon chemin. Ca n’arrive pas par hasard.

    Par contre, pour aller en enfer il n’y a pas de choix à faire. Je le vois au travers des mots que Jésus utilise en Matthieu 7 :13. Jésus ne dit pas : « Entrez par la porte large », mais « entrez par la porte étroite ». Pourquoi ?

    Parce que tous au départ on est déjà sur le chemin qui normalement passe par la porte large. Mais il y a des panneaux indicateurs, le long avant d’arriver au grand passage, qui disent : « Voulez-vous la vie ? Alors passez par la porte étroite sur votre droite ! » « Que dois-je faire pour être sauvé ? Crois, sois immergé et passe par la porte où il y a du sang. »

    Pourquoi du sang ? Parce que la porte représente quelqu’un dans la bible. Regardez en Jean 10 : 7-9 « … ». La porte, ce n’est pas Moise, ni Bouda, mais Jésus qui a versé son sang pour laver nos péchés. C’est par lui qu’on accède au paradis.

    Maintenant pour revenir à notre illustration des panneaux qui sont sur la route qui passe par la grande porte, quelques mètres plus loin il y d’autres panneaux qui disent : « Que dois-je faire pour être perdu ? », puis il y a un cadre vide.

    Pourquoi ? Parce qu’il ne faut rien faire de spécifique pour être perdu. Il suffit de continuer à exister comme on a toujours existé. Il suffit d’avancer sans choisir Jésus. Car Romains 3 :23 dit : « … »

    Ne croyons pas aujourd’hui, qu’on peut éviter la perdition si on choisit de ne pas choisir. « Je ne suis pas sûr de qui est vraiment Jésus, donc je ne lui dis pas non et je ne lui dis pas oui ! » En Matthieu 12 :30, Christ dit : « … » Comme Pilate l’a découvert, on ne peut dire, je laisse les autres décider et moi je m’en lave les mains. L’histoire a prouvé que l’indécision de Pilate était sa pire décision. Avec Christ, personne ne peut rester neutre. Il n’y a pas une 3ième porte qui confère l’immunité. Aujourd’hui soit je suis face à la porte de la vie ou soit je vais vers la porte de la perdition.

    Il y a un choix à faire. Jésus dit que la porte est étroite, et peu choisissent de la passer.



Comparons maintenant les deux chemins.
  1. Comme pour la porte, Jésus dit que le chemin qui mène à la perdition est large.

    L’implication, c’est que la vaste majorité est sur ce chemin. Mais attention, les foules ont souvent tort. N’oubliez pas que c’est les foules qui ont demandé la crucifixion de Jésus. C’est les foules qui ont persécutés les premiers chrétiens, qui ont établi l’esclavage, qui ont fait les guerres, qui ont mis à mort les grands penseurs et qui de nos jours encore fixent les règles de la moralité.

    Le danger c’est qu’en regardant aux foules, en allant avec les foules, on finit par se sentir en sécurité et par se dire : « après tout je ne suis pas pire qu’un autre ! » ou « Après tout, je fais comme tout le monde fait ! » et on finit en France, on finit par rejeter la foi ou ce qui sort des normes les plus connues au niveau de la religion. Si ce n’est pas le catholicisme, alors ça doit être un peu douteux…

    Sur la voie spacieuse, il y a tellement de personnes qui passent, qu’il finit par y avoir des ornières. Il y a l’ornière de la fausse religion qui prétend à tort ; « Vous êtes sur le bon chemin ! » Il y a l’ornière des substances abrutissantes qui sont supposées rendre la vie plus douce. Il y a l’ornière de la violence et du mensonge qui clame être la voie pour obtenir tout ce qui est excitant, mais trop difficile à avoir autrement. Il y a l’ornière du sexe qui promet d’atténuer notre solitude. Il y a même l’ornière de l’apathie. Et quand on suit ces choses on pense avoir trouver la solution pour le bonheur éternel.

    Proverbes 12 :15a dit : « … » Proverbes 14 :12 ajoute : « … »

    Le chemin le plus utilisé est le chemin sans restreintes, le chemin où chacun fait ce qu’il lui plait. La majorité suit ce chemin parce qu’ils ont confiance en leur jugement et en leur propre bonté. La majorité suit ce chemin parce qu’ils sont aveugles. Comme le dit Paul en 2 Corinthiens 4 :3-4 : « … »

    Mais la voie du Christ suit un chemin différent et part d’un endroit différent nous dit Jésus.
  2. C’est un sentier étroit. Pourquoi ce sentier est-il resserré ?

    Tout d’abord parce qu’il demande de la discipline. (Voir 1 Pierre 1 :13-17). C’est le mot clé pour se passage. Ce chemin n’est pas un chemin de la foi facile. Le salut est gratuit, mais la foi demande de la discipline.

    N’oubliez pas que sans discipline, il n’y a pas belles choses qui peuvent être produites. Pensez aux cordes d’une guitare. S’il elle ne sont pas fixées et rigides, alors on peut gratter tant qu’on veut, il ne sortira pas de sons mélodieux. Il en va de même avec nos vies. Pour être en Christ, il faut accepter de ne plus vivre selon la chair. Il faut accepter que Christ nous conduise vers de nouveaux horizons.

    Sur son chemin, je n’ai pas la liberté de faire ce que je veux. C’est pour cela que le sentier est d’abord étroit. Peu l’empruntent parce que beaucoup veulent la liberté de faire ce qu’ils désirent. Peu l’emprunte parce qu’ils veulent une foi qui ne coûte rien.

    Mais celui qui s’en remet à lui et voyage sur sa voie trouvera de nombreuses bénédictions selon Es. 35 :8-13 « … »

    Ensuite parce Dieu n’est pas large d’esprit comme certains voudraient le croire. Certains disent : « Ne sois pas si intolérant Jean-Claude, nous allons tous vers le même endroit, nous prenons juste des chemins différents ! »

    Avez-vous déjà entendu de telles réflexions ? Si oui, laissez-moi vous dire ce que Dieu dit. Regardez en Jérémie 21 :8, il n’y a que deux chemins devant nous. Puis en Jean 14 :6 (et Actes 4 :11-12) nous lisons « … »

    Un missionnaire partit un jour pour évangéliser une petite tribu dans la jungle d’Afrique centrale. Sur le chemin du retour, il s’écarta sans le vouloir du sentier qu’il suivait. Après de nombreuses heures, perdu à errer dans la jungle, il commença à avoir peur, mais par chance il tomba sur une petite hutte dans une clairière. Il alla trouver l’indigène pour et lui demanda de l’aide pour revenir chez lui.
    L’indigène accepta et l’invita à le suivre. Il alla vers un endroit dense de végétation et commença à couper un chemin avec une machette. Pour plus d’une heure, l’indigène continua ainsi en se frayant un passage à travers les feuilles et les racines. Le missionnaire de nouveau inquiet lui demanda : « Es-tu sur que c’est le chemin ? Je ne vois pas de sentier. » L’africain commença à rigoler et il lui répondit : « Bwana, dans ce lieu, il n’y a pas de sentier. Je suis le chemin ! »

    Jésus est le chemin, il est le seul chemin. Et ce chemin demande qu’on suive ses traces pour trouver la voie du paradis.

Conclusion :

En conclusion que dire ? L’enfer est réel. Beaucoup voudrait penser autrement. De nos jours, beaucoup d’églises nient la réalité de cet endroit. Selon elle, un Dieu qui aime ne pourrait avoir conçu un tel châtiment. Quant au monde, l’enfer est devenu un sujet humoristique. A Chicago, par exemple, il y a une discothèque qu’ils ont nommé : « Les portes de l’enfer ». Et à l’intérieur, tout le monde s’amuse.

Mais pour Jésus l’enfer était un endroit bien réel, un endroit de souffrance éternel où le vers ne meurt point et où il y a des grincements de dents. Toutefois, il se tient sur la porte de l’enfer vers où la multitude s’avance, et il crie : « Stop ! Stop ! Je vous offre la vie ! » Il y a une porte de secours, une sortie qu’il nous offre. Mais la porte est étroite. Aujourd’hui la choisirons-nous ? Accepterons-nous de renoncer à tout ce qu’il faut pour le suivre ? Accepterons-nous de marcher dans une autre direction que la foule ? Jésus est la voie et il nous offre la vie. A nous de le choisir et d’emprunter la porte qu’il ouvre pour notre salut.

Soyons comme Pierre en Jean 6 :66-68, qui lorsque Jésus lui demanda s’il ne voulait pas suivre les foules répondit : « Non, car à qui d’autre irions-nous ? » Jésus est le seul chemin pour le salut.