Le problème de la «génération spontanée»
Les évolutionnistes vous diront qu’il y a des millions (ou des milliards) d’années beaucoup de produits chimiques tourbillonnaient sur les mers (ou les étangs, ou les mares) sans vie ici sur la terre. Le gaz méthane était dans l’atmosphère bombardé par les rayons cosmiques de l’espace extra atmosphérique et les éclairs puissants courbés dans les cieux éclairaient l’horizon désolé. Donné assez de temps, des rayons cosmiques et des éclairs ont pu former graduellement un «potage primordial» contenant des acides aminés. Ceux-ci se sont à leur tour assemblés pour former de simples protéines, «les modules» de la vie. À un moment donné, ces protéines se sont avérées justement reliées entre elles, et un seuil de la vie a été franchi: les protéines ont commencé à se reproduire, et la vie simple était «née». Pendant un temps incalculable d’âges éoliens, cette vie simple est devenue graduellement de plus en plus complexe afin de produire ensuite toutes les formes diverses et complexes de la vie, habitant premièrement les océans, puis la terre et finalement l’air, bref tout ce que nous voyons aujourd’hui. (Ron Lyttle)
Cette explication n’a rien à voir avec une expérience scientifique. Absolument aucune preuve ne la soutient. Au contraire, c’est une théorie qui est éperdument en conflit avec une loi de la biologie élaborée par le célèbre Louis Pasteur. Ce dernier «effectua des travaux sur la stéréochimie, puis se tourna vers l’étude des fermentations. Il montra que celles-ci étaient due à l’action de micro-organismes, et que la ‘génération spontanée’ des microbes n’existait pas» (Le petit Larousse 2003). La vie ne provient pas de ce qui n’est pas vivant.
Mais il fallait bien que les évolutionnistes fournissent une explication sur l’origine de la vie organique. Darwin a proposé une théorie pour expliquer la variété de formes de vie, les différentes espèces. Mais la sélection naturelle et les mutations ne peuvent opérer que sur des organismes déjà en existence. Même un évolutionniste convaincu comme le philosophe de la science, Karl Popper, affirme: «Je ne pense pas que le darwinisme puisse expliquer l'origine de la vie. Je pense qu'il est possible que la vie soit si improbable que rien ne puisse expliquer pourquoi elle a commencé." (La quête inachevée, 1989: 242). Pourquoi des scientifiques accepteraient-ils une théorie aussi improbable que le «potage primordial»? Tout simplement parce qu’ils n’ont pas d’idée plus convaincante, et celle-ci a pour eux cette vertu: elle exclut le besoin d’un Créateur.